I'LL DID IT MY WAY ✯ SILAS

Beaucoup trop de choses s’étaient passées pendant quelques temps déjà, il y avait les menaces de cette personne, la même qui m’avait envoyé ce message franchement étrange mais voilà que Kale m’avait rejeté pour aller dans les bras de Lily. Bref, inutile de dire que j’en avais marre de me faire briser le cœur, surtout par un homme. C’est pourquoi je décide de m’enfuir jusqu’au bar le plus proche, laissant Camille, Marzia et Silas à l’appartement. J’avais surtout besoin d’être seule, avec mes problèmes et tenter d’oublier ce qui s’est passé derrière une bouteille de bière. Ce n’était pas vraiment une bonne idée, j’étais au courant sauf que c’était la meilleure chose à faire suite à une déception amoureuse. Passant une bonne partie de la soirée et le début de la nuit jusqu’à la fermeture du bar, j’appelle le premier taxi que je voyais sur ma route, lui indiquant de s’arrêter pour me laisser monter et de me rendre jusqu’à l’appartement. Ayant du mal à monter les escaliers, je pose ma main contre le mur afin de me glisser jusqu’à la porte que je déverrouille avec un mal fou. Me mordillant la lèvre inférieure, je tente par tous les moyens de ne pas faire de bruit, histoire de ne pas alarmer mes colocataires pour ce coup sauf qu’en me dirigeant vers une chambre, je voyais Silas couché sous la couette. Petit sourire en coin, je retire mes chaussettes, venant à me glisser moi-même sous la couverture. « Silaaaas… » Que je chuchote, tentant de voir si le beau brun dormait à point fermé. Me blottissant dans ses bras, mes lèvres se glissent dans son cou, remontant jusqu’à ses lèvres. Un truc qu’il n’apprécieras pas vraiment venant de ma part puisque ça ne me ressemblait pas vraiment sauf que je m’en fichais. C’est ce que j’avais besoin maintenant.

Tu t’es couché relativement tôt pour une fois. C’est rare en soit, mais un mal de tête s’était fait ressentir, n’étant pas capable d’entendre le moindre bruit. C’est sans doute pour cette raison que tu as préféré te rendre à la coloc que dans la villa universitaire. Tu voulais avoir la paix et pouvoir dormir comme un bébé. Alors, que tu dormais à point fermé, tu entendis ton nom se faire chuchoter tout doucement dans le creux de l’oreille suivi d’une paire de lèvres glisser de ton cou à tes lèvres. Toujours endormi, comme un automatisme, ta main vint se faufiler sur la nuque de cette personne qui avait commis ce geste et commença à l’embrasser. Par le fait même, tu fis en sorte que le corps chaud, embarque sur ton corps pour être au-dessus. Étais-tu en train de rêver ou bien était-ce la réalité ? Tu ne le savais pas, mais tu t’en fichais, ton mal de tête avait disparu. Tu continuais simplement à l’embrasser jusqu’à ce que tu finisses par te réveiller. Une fois les yeux ouverts, tu remarquas qu’Adria était cette personne que tu étais clairement en train de déshabiller peu à peu. « Eh Merde ! Adri, qu’est-ce tu fous là ? » Tu la poussas lentement à tes côtés et te tournas sur ton flanc droit pour la regarder. Oui, t’étais frustré parce qu’elle avait réussi à t’exciter. Or, tu vois qu’elle n’est pas dans son état. Elle a bu et semble… Triste ? Ce qu’elle a besoin ce n’est pas de coucher avec le premier venu, sachant qu’elle est avec Kale. « Qu’est-ce qui a ? Qu’est-ce qui se passe ? » Lui demandas-tu légèrement inquiet. Mais c’était plus fort que toi, ton regard se fit plus insistant au niveau de son décolleté. Bon Dieu qu’elle était belle, ce soir. Tu te forças à regarder dans ses yeux, malgré l’obscurité te répétant intérieurement que ce n’est pas coucher avec toi qui allait arranger ce qu’elle avait.

Non, je n’étais vraiment pas bien dans ma peau à cet instant, surtout en sachant que Kale avait décidé d’aller vers Lily… C’est pourquoi je me suis empressée pour me rendre au bar le plus proche, tentant désespérément d’oublier ce qui venait de se produire. C’était quelque chose qui m’avait particulièrement bouleversé, moi qui croyait que le beau brun avait des sentiments envers moi, alors là ça montrait que j’étais vraiment naïve. Venant à revenir à l’appartement, tous mes colocataires dormaient à point fermé sauf qu’il y avait une personne en particulier que j’avais vraiment envie de voir. Venant à pénétrer dans la chambre de Silas, je retire simplement mes chaussettes avant de me fondre sous la couette en sa compagnie et murmurer son prénom. Disons-le, je ne sentais pas particulièrement la rose puisque l’alcool ne faisait pas un bon mélange dans ma bouche sauf que c’était un simple détail que je tentais d’oublier malgré tout. Tandis que mes lèvres se posent contre son cou, je fus surprise de constater que le beau brun se tourne sur le côté avant de venir m’embrasser. Ce baiser devint de plus en plus fougueux, mes mains s’agrippent contre ses joues et je laisse ce dernier faire en sorte de me positionner sur lui. Ce petit moment magique dût se résoudre à un échec puisqu’il me demande ce que je faisais là. Grimaçant, je gardais mes mains bien placées contre son torse, histoire de ne pas bouger de la position dans laquelle j’étais. « Allons Silas, j’sais que depuis un bon moment tu meurs envie de moi. » Bon, ce n’était peut-être pas comme ça que je l’espérais mais qu’importe. Sans trop relever la robe que je portais, puisque le jeune homme s’était donné un malin plaisir à me retirer le bout de tissu que j’avais sur le corps, il me poussa sur le côté. Venant à m’asseoir sur le lit, je scrutais son regard dans la pénombre, ce petit sourire charmeur sur les lèvres. Il avait raison d’être surpris, cela ne me ressemblait vraiment pas d’agir ainsi sauf que je ne pouvais m’empêcher de noyer ma peine derrière une bouteille. « Arrête de parler et embrasse-moi. » Ne pouvant attendre une minute de plus, j’approche mon visage du sien et pris ses lèvres en otage. Ma main quant à elle descendait vers son entre-jambe, caressant son torse au passage.

Tu ne savais plus du tout quoi faire. Pour une fois, que tu étais ami avec une fille sans que ce soit ambiguë entre vous, il a fallu qu’elle essai de s’abattre sur toi. Ce n’est pas quelque chose qui te déplaît, soyons clair et tu sais que tu te laisserais faire n’importe quand, mais elle est en couple. Tu es peut-être con, mais tu n’es pas suicidaire. Jamais tu ne vas jouer dans le dos de quelqu’un. « Ah ? Je meurs d’envie de te sauter depuis longtemps ? Je n’étais pas au courant de ça  » Bon, ce n’était pas tout à fait vrai, puisqu’elle est une femme magnifique et que toutes les femmes que tu trouves belles, tu as déjà pensé au moins une fois à te les faire. Et comme Adria est une de tes colocs, c’est arrivé plus d’une fois. Elle finit par s’asseoir sur ton lit et tu te relevas pour faire pareil, simplement vêtu d’un boxer. « Je ne t'embrasserai pas Adri’. Oublie ça. Dis-moi donc ce qui s’passe à place ? » Tu essayas de lui sourire et de ne surtout pas regarder son corps. Déjà, que tu avais légèrement déchiré sa robe et que désormais, tu as une vue plongeante sur sa poitrine à moitié découverte de son soutien-gorge. Tu te lèches donc les lèvres et tire sur la couette pour la lui donner afin qu’elle se cache. Tu espérais néanmoins qu’elle accepte, puisque si Adria a quelque chose en tête et qu’elle a décidé de te faire succomber, elle va certainement réussir. Surtout, si elle a de bons arguments pour te convaincre. Et là, tu ne parles pas nécessairement de mots. Non, plutôt de ses atouts et ça, tu sais qu’elle les a… « Tu le sais que jsuis là pour t’écouter peu importe ce que t’as à dire. Alors, profite de ma présence et dis-moi ce qui te tracasse et pourquoi tu viens me voir, en réalité. » Ce n’est pas que tu n’appréciais pas son geste, au contraire, mais bon.

De me retrouver dans le même lit que Silas ne faisait pas non plus partie de mes plans préférés sauf que ce soir, j'avais grandement besoin de me changer les idées mais surtout de jeter mon dévolu sur une bouteille de bière. J'ignorais même combien de bouteille j'avais bu sauf que j'étais au courant que c'était une bien trop grande quantité, surtout pour moi. « Arrête un peu, ça se voit que tu en crèves d'envie. » Non, cela ne me ressemblait pas, Silas pouvait très bien être au courant pour mes intentions surtout en sachant que je détestais coucher avec un homme comme ça, sans avoir le moindre sentiment envers lui. Sauf que le coeur brisé, je ne pouvais pas m'empêcher de faire le contraire de ce que j'étais vraiment. M'asseyant sur le lit, mes mains se glissèrent contre ses cuisses, remontant légèrement jusqu'au début de son bout de tissu, ce même regard qui voulait le faire craquer. « Hm, c'est sans aucune importance. » une moue traça mon visage pour montrer à quel point j'étais déçue de la tournure des choses sauf que je me devais de tout faire pour qu'il change d'avis sur mon cas. Étant ivre, je n'avais même pas remarqué que Silas avait déchiré ma robe, ce qui lui montrait un décolleté beaucoup plus plongeant qu'à son habitude. Ne voulant en aucun cas lui parler de ma vie sentimentale qui devenait de plus en plus nulle, je pose mes mains sur son torse afin de le forcer à se coucher sur le lit. « Laisse toi allez. » Soufflais-je contre ses lèvres, un petit sourire coquin sur le visage avant de venir l'embrasser. Ma main droite descendit le long de son torse, caressant sa peau au passage avant d'arriver à son boxer. Peu importe s'il allait me repousser à nouveau, je ne voulais absolument pas passer à côté d'un moment comme celui-là. Sans lui demander la permission, j'enfouis ma main dans son bout de tissu afin de venir le caresser, tenter de lui donner encore plus de plaisir que tout à l'heure.

Évidemment qu’elle te plaisait et ça serait mentir de dire que tu n’avais pas envie d’elle, mais tout ça serait malsain. Tu n’aimes pas jouer dans le dos des autres en baisant avec leur copine. Alors, tu préférais ne rien dire à ce sujet, mais elle ne semblait pas comprendre ta réticence, probablement dû à son taux d’alcool élevé dans le sang. Tu peux comprendre, puisque toi aussi lorsque tu as bu plus que de raison, tu es beaucoup plus facile d’approche. Et le pire dans tout ça, c’est qu’elle allait finir par t’avoir à l’usure. Surtout si elle continuait à glisser ses mains contre ton corps, mais ton corps fini par se retrouver plaquer contre ton matelas, des lèvres contre les tiennes. Mais ça, tu n’es pas fou, tu n’as pas été en mesure de résister à cet affrontement, ni au long frisson qui qui te parcourra le corps entier alors que sa main descendait sur ta peau pour se rendre jusqu’à ton boxer. Une fois que sa main fut à l’intérieur du tissu en train de caresser ton intimité, tu arrêtas de l’embrasser pour lui dire d’une façon entrecoupée à cause du plaisir qu’elle te donnait avec sa main : « Tu devrais tellement pas faire ça. T’es en couple merde! » Sans doute que si elle avait été célibataire, tu n’aurais même pas chercher bien loin avant de te laisser faire et même de prendre les devants, sauf que là, tout est différent. Tu ne couches pas avec les femmes des autres, du moins lorsque tu connais l’existence d’un homme dans leur vie.

Silas étais au courant que ce genre de comportement n'était pas un truc fréquent chez moi sauf qu'en ce moment, mon coeur s'était brisé en plusieurs millier de morceaux et c'est pourquoi je voulais me changer les idées malgré tout. Tandis que je venais à l'embrasser, mes mains caressaient son corps entier, le plaquant encore plus contre le matelas. J'étais tout de même contente de savoir que le beau brun prolongeait le baiser sauf que cet instant magique venait à s'arrêter au moment où ma main pénétrait à l'intérieur de son vêtement. Rompant le baiser, Silas venait à se dégager quelque peu en croyant que j'étais en couple. Posant ma main contre ma bouche afin de ne pas hurler de rire. Est-ce qu'il avait vraiment cru une seule seconde que j'étais avec Kale ? Non parce que si ça avait été le cas, jamais je n'avais eu cette idée de me saouler et de passer un bon moment en sa compagnie. « Attend, attend... Tu crois vraiment que je suis en couple ?. » Le regardant quelque peu sérieuse après ce coup, je baisse le regard sans retirer mes mains qui se trouvaient contre son torse. « Ça n'a pas fonctionné, il en aime une autre. » Bref, c'était un sujet sur lequel je n'avais pas vraiment envie de parler avec lui, surtout en sachant que je n'étais vraiment pas bien dans le genre de décision qu'avait prit Kale et même si j'étais malheureuse, je me devais de passer à autre chose. Peut-être que ça allait plomber l'ambiance, que Silas allait vouloir discuter sur ce genre de sujet sauf que je ne voulais vraiment pas pleurer encore, plus que je ne le faisais en ce moment surtout.

J’étais surprise de voir que le beau brun croyait que j’étais en couple avec Kale… Disons que ça aurait pût se passer ainsi, sauf que ce n’était pas le cas et je pense que c’est beaucoup mieux ainsi. Un petit sourire se dessine sur mes lèvres quand ce dernier me disait de l’oublier, que je méritais beaucoup mieux que lui et Silas avait raison puisque j’en ai marre de me faire briser le cœur… « T’as raison. » Chuchotais-je afin de ne pas réveiller Marzia ou même Camille. Sentant les deux doigts du jeune homme sous mon menton, je relève la tête pour mieux le regarder sous la lueur de la lune. Ces paroles me rassuraient quelque peu, la seule chose que je veux c’était d’oublier le Winthrop et de passer à autre chose sans broncher. D’un geste tendre, il dépose ses mains contre mes hanches, me faisant frémir sous les baisers qu’il m’offrait contre mon cou. « Hm Silas… » Prends moi, fais-moi l’amour comme jamais… Prolongeant le baiser, je mélange ma langue contre la sienne, caressant son torse et colle davantage mon corps contre le sien. L’envie se faisait sentir de plus en plus, c’était un truc qui m’avait manqué et j’étais contente de pouvoir passer ce moment avec lui, sachant que j’en rêvais depuis un bon moment déjà. Bougeant mon bassin contre le sien, je lui montrais que j’avais envie de lui.