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Une infirmière personnel please.
— with Céphée
— with Céphée
Je sors d’une grippe, du coup, plusieurs jours cloués au lit à agoniser – ouai je suis une chochotte quand je suis malade – et à ne rien bouffer – la pire des punitions pour moi -. Néanmoins, j’avais repris les cours sauf que, bien sûr, un malheur ne venant pas sans un autre, suite à un entraînement trop intensif, j’avais joyeusement foncé dans un de mes coéquipier et nos tronches s’étaient entrechoquées l’une contre l’autre. Résultat des courses ? Arcade légèrement ouverte, lèvre pétée et l’autre il n’avait absolument rien. Faut dire que j’avais eu droit à l’arrière de son crâne et je m’estimais heureux de ne pas avoir le nez péter. Si j’avais été de mauvaise humeur je l’aurais étranglé sur place, heureusement pour lui, je me sentais de bonne composition et entre deux grimaces, je me contentais de pouffer de rire douloureusement. « Ajay, va te faire soigner. » Que me hurle mon professeur alors que je laisse du sang s’écraser sur le parquet de la salle de sport. Faisant un signe positif à mon professeur, je sors du terrain, une serviette sur le tronche pour éviter de jouer au petit poucet le long du trajet. Décidément, je deviens de plus en plus maladroit ou peut-être était-ce à cause de la drogue que j’avais pris avant de jouer…Peut-être, du moins, mes pupilles sont assez dilatées pour prouver que je ne suis pas dans mon état normal. Prenant la direction désirée, je prie pour que Céphée soit de service, histoire de ne pas tomber sur n’importe qui et me chopper un avertissement sur mon état, ou encore, devoir mentir et trouver une excuse bidon pour mes yeux. Bref, arrivant sur place, je toque à la porte et entre sans invitation, possédant un culot hors du commun. Tant pis si quelqu’un se fait soigner, moi, ma serviette commence franchement à être imbibée de sang. L’arcade, ça saigne beaucoup et ce, souvent pour rien. « Yo, y’a un blessé ici, Céphée ? » Heureusement pour moi, je reconnais la silhouette de mon infirmière personnelle et amie, sa longue chevelure rousse ne laissant aucun doute sur celle-ci. « Je pense que je vais avoir besoin de toi mademoiselle, j’ai ramasser le crâne d’un abruti en pleine tronche. » Sourire aux lèvres, comme souvent, je pose mon regard bleu sur la jeune femme alors que je m’assois sur une table d’examen, gardant la serviette appuyée contre mes blessures.
© LOYALS.
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