flower child with a rock'n'roll heart.
In a house of attics, she spends the rest of her life trying not to kiss the man who lives with her, no matter how often he brews the tea or brings her caramels. Instead, she walks like a prison guard through the secret rooms of secret rooms, between small cages where she keeps the trees, skinny and whimpering in her flashlight beam, before flaying off their skins
for dance floors.
Blasée. Elle se sentait exténuée par cette conversation. Elle ne servait à rien. Aucune des deux parties ne voulant abandonner du terrain. Cette conversation aurait du avoir lieu il y a deux ans, un monde s'était écoulé entre temps, tout était différent. A quoi servirait cette conversation ? Elle n'en avait aucune idée, elle n'en voyait pas l'utilité. Pourtant, elle restait là et continuait à débattre avec un homme qui avait partagé sa vie. Il avait été sa moitié, son tout mais il n'était plus rien. C'était peut-être ce qui la faisait rester mais aussi le problème. Rien de positif ne pouvait en ressortir. Elle n'avouera pas la vérité, cela était impossible. Tout dialogue était donc impossible. Il fallait qu'elle se ressaississe et qu'elle parte. Elle avait perdu un temps précieux, sa journée n'étant clairement pas terminée. Il ne pouvait pas lui prendre encore du temps et de l'énergie, ainsi que sa joie. Cet énergumène l'avait vidé de tout sentiment positif pour la journée, par sa faute ou par extension, la culpabilité que portait Chloé ? La réponse était trouble. "Tu sais toi-même que tes excuses n'ont pas le moindre sens, Chloé. Et si tu avais tant de reproches à me faire, peut-être qu'il aurait fallut les faire avant d'écarter les cuisses pour le premier inconnu, mh ? on en revient toujours au même, tu es celle qui a fichu en l'air notre relation." Il ne pouvait pas s'arrêter de parler ? Il ne faisait que détruire avec ses mots, la détruire elle. Elle voulait ne plus entendre le son de sa voix, aussi beau soit-il. Il ne faisait que tourner autour de la question sans jamais la poser, il n'arrivait pas à trouver la vraie question à poser, celle qui résoudrait tous les problèmes de compréhension entre eux. "Arrête de dire que j'ai écarté les cuisses." Sa voix avait trembler, merde. Cet inattention trahissait le fait qu'elle était blessée, qu'elle se contenait et empêcher son corps de finir en volcan. "Et s'il te plait, arrête de tout me rejeter dessus. J'ai mis notre couple dans une situation incertaine et périlleuse, j'ai fais une erreur et j'aurais pas dû, certes. En revanche, un couple c'est une relation, donc deux personnes, donc il se détruit à deux. Tu n'as rien fait, strictement rien pour tenter de sauver ce qu'il restait de nous. Ouais, j'ai merdé et crois-moi, je le sais. Mais tu as ta part de responsabilité. Tu as laissé le navire à l'abandon, me laissant couler avec." Elle avait fait son maximum pour se contenir, pour que sa voix paraisse normal. Toutefois, elle venait d'essuyer furtivement une larme. Cette situation la confrontait à ses sentiments qu'elle refoulait. Elle souhaitait le frapper, le repousser. Non pas pour lui faire mal, mais pour le toucher, pour se sentir vivante, pour avoir un contact physique. Elle en était arrivé là, déchirée par ses propres actes. L'homme qu'elle avait terriblement aimé était en face d'elle, avec ses yeux, son attitude. Mais elle était une étrangère à ses yeux désormais, elle ne méritait plus son sourire, ses bras et sa tendresse. Tout s'était embrassé suite à ce voyage à Séoul. Maudit voyage, maudite nuit, maudite étourderie. " C'est marrant Chloé, parce que tu fais exactement la même chose : tu déplaces tes problèmes sur moi. Je suis simplement venu ramasser le paquet de couches que tu avais fais tomber et tu as commencé à m'agresser. Mais tu sais il existe des spécialistes pour régler tes soucis, inutile de passer tes nerfs sur des innocents." Il était aussi très agaçant, elle en faisait à nouveau l'expérience. Il avait réponse à tout sans forcément avoir raison, et il voulait la faire passer pour une folle. Tout avait une raison, mais monsieur était trop occupé pour tenter de les voir. Il avait refusé de voir la réalité, elle en était convaincue. Croire qu'elle avait eu un comportement adultère et qu'elle était la vilaine était sans doute plus simple à accepter. La rapidité avec laquelle il la cataloguer de responsable et de méchante. Tout était si simple et limpide avec lui. La vie ne l'était pas. "Mes problèmes ? Et quels sont mes problèmes, docteur Choi ? Dis moi ce qui cloche chez moi, pourquoi je les déplacerai sur toi ? J'ai aucun problème, je te remercie de t'en inquiéter. En revanche, je t'accorde le fait que je suis épuisée donc irritable. Mais si je t’agresse tant, pourquoi reste-tu ? Explique-moi pourquoi tu m’écoutes passer mes nerfs sur toi ? Je ne suis rien pour toi, tu pouvais juste me donner le paquet et partir payer ton alcool. Pourquoi tu l'as pas fait ?" Elle n'était pas la seule à être louche dans cette histoire, lui aussi avait un comportement étrange. Pourquoi continuer d'écouter son ex petite-amie s'énerver ? Pourquoi ne pas partir, ils étaient dans un magasin, il y avait de nombreux échappatoires. Elle reposa Nam-Joon dans le caddie, il était temps qu'elle parte mais elle avait irrésistiblement envie d'entendre ce qu'il avait a dire avant de s'éclipser.