Tu ne pouvais pas nier avoir passé un agréable moment en compagnie d’Ajay. Ça faisait longtemps que vous n’aviez pas remis le couvert et il faut dire que t’en avais envie dès que tu avais mis un pied dans son appartement. Et il t’a bien donné ce dont tu avais espéré sur un plateau d’argent. C’est ce qui est bien couché avec des potes. Aucun compte à rendre et après l’acte, tout redevient comme avant, sans gêne ou de compte à rendre. Le bonheur, en soit.
« Oh ! Mais bien sûr. Tu choisiras, parce que ça t’as tellement déplu… » Dis-tu légèrement étouffer, parce qu’il était littéralement en train de t’écraser pour se prendre une bière. Tu n’allais pas croire une seule seconde s’il disait ne pas avoir aimé. Tu lui as certainement donné une des meilleures baises de sa vie post-grippe et il était encore capable de se plaindre. Et ce n’était pas tout, il pensait à manger. La pizza, il n’avait que ça dans la tête ? Ce n'est pas croyable. Pourtant, après le sexe, tu n'as pas faim, mais affreusement soif.
« Euh… Tu vas la manger toute seule ta pointe de pizza, ça m’tente pas! J’ai pas faim et j’suis tout crasseux. » Tu n’as jamais supporter toute la sueur qui te colle à la peau, après avoir pris du bon temps. Mais, même si tu n’allais pas manger, tu allais au moins l’accompagner.
« Alors j’aurai kedalle comme tu dis ! » Tu haussas donc les épaules et enfila ton boxer, ainsi que tes vêtements, pour finalement le suivre dans la cuisine. Il n’allait certainement pas te dire quoi faire, après tout. Tu n'es pas son chien et si tu as décidé quelque chose, c’est très rare qu’on arrive à te faire changer d’avis par la suite.
« Sinon… À part la crève qui a faillit t’achever, il se passe quoi dans ta vie ? Tu comptes passer le rush week des maisons ? » Tu savais déjà ce que les verts organisaient et ça, tu avais bien hâte de voir comment les students allaient réaliser l’exploit de terminer ce que vous avez préparé pour l’événement. Tu ne sais pas du tout pourquoi tu parlais de ça, mais au mois, as engagé un sujet de conversation au lieu de le regarder s’empiffrer.