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Unbreakable Mrs Glass

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Unbreakable Mrs Glass
Le combiné du fixe aussitôt raccroché que le subalterne alloué à l'ingrate tache de répondre aux appels s'empresse de me retransmettre le dernier. Combien de fois ce schéma va-t-il se répéter? Toujours le même refrain malgré le temps qui passe et fort de mes années de fonction, je sais d'expérience que les personnes les plus faibles et les plus isolées sont plus enclines à la dépression durant cette courte période de l'année. Aussi, lorsqu'Austen me rapporte les faits, je n'éprouve pas le moindre étonnement à l'écouter me raconter qu'une vieille à vu sa voisine chanceler dangereusement sur son balcon avant d'entendre un bruit sourd dans l'appartement d'à coté. Elle a aussitôt accolée son oreille contre le mur, un fait sur lequel elle est très vite passée, pour mieux pouvoir  s'étendre d'avantage sur les mœurs inquiétantes de la locataire qui vit de l'autre coté. Boissons, cris d'enfant qu'elle soupçonne être battu par une mère complètement larguée...

" Ce n'est pas à nous d'y aller. "Cette histoire concerne la brigade des mœurs et nous avons assez compilé de paperasse pour la soirée. Pourtant le subalterne trouve une parade subtile afin de s'en charger, soulignant le fait qu'il serait amoral de laisser un enfant se laisser abuser par une mère alcoolique lorsque nous pouvons l'empêcher.... Foutue conscience professionnelle bercée par une illusoire moralité. Le regard rivé sur les gouttes qui perlent le long de la vitre, ma réflexion se fait aussi sombre que la nuit embrassant Boston petit à petit. Les jours se sont depuis quelques temps raccourcis, baignant Boston dans une fantaisie lumineuse à l'approche des fêtes. " Prends ta veste." Finalement, il aura eu raison de mon impassible sérénité et déjà nous voilà écumant les boulevards en direction de l'adresse que la vieille nous à donnée. " Joli coin... Plus tard avec ma femme j'aimerais m'y installer."  J'aurais du partir seul, ce que je commence à regretter. " Elle me dit toujours que..."  " Contente-toi de conduire. "  Ce n'est pas que ses ambitions dévorantes m'insupportent mais si cela pouvait rester de l'ordre du professionnel... Le message est bien passé puisqu'il ne dit mot jusqu'à se stationner devant l'imposant immeuble. " Tu m'attends là. "

Une fois les étages grimpés avec une ferveur qui reste à démontrer, c'est à la porte de l'inconnue que je m'arrête sans même avoir pris note au préalable du nom de l'intéressée. C'est con, j'aurais du y songer en passant à coté des boites aux lettres dans le grand hall avant de monter. Mais au moment de frapper contre le bois, une autre porte s'ouvre et s'écrie une voix enrouée: " Enfin! Vous en avez mis du temps. Une heure pour vous déplacer!" Certainement pas mais les vieux ont une conception très différente du temps. Avec un calme contrôlé, je m'évertue de lui faire entendre raison avant que d'autres curieux ne soient ameutés. " Madame, veuillez rentrer chez vous. "  " J'ai appelé encore une fois. Elle est tombée! " Je ne sais pourquoi mais la première chose qui me vient à l'esprit est le balcon là où même elle l'avait vu chanceler...

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Mon corps tremblait et je n'arrivais pas à le contrôler. Cela faisait quelques mois que je n'avais pas fait de crise d'angoisse et, je n'étais pas préparée à subir celle-ci. Fut un temps, pour m'en débarrasser, la drogue était d'une aide précieuse, mais aujourd'hui, je devais apprendre à faire sans. Ma soirée avait été terrible. D'abord parce que ma fille n'était pas là et que quand elle n'était pas là, j'étais une toute autre personne. Une personne à la dérive pour qui le contrôle des émotions était une épreuve. Je manquais  de repères solides. Et puis, il y avait eu ce sms du maître chanteur... Il était toujours là, à nous guetter et ça me mettait la rage. Je n'avais pas peur pour moi, mais j'avais peur pour mes amis et aussi, pour ma fille. S'il lui arrivait quelque chose, je crois bien que je ne pourrais définitivement plus freiner mes idées sombres et je passerais à l'acte. En avais-je seulement le courage ? De toute façon, je n'aimais pas ma vie, je ne l'avais jamais aimé et j'avais déjà tenté une fois d'en finir, camouflant cela en une overdose, une surconsommation de drogues que je n'avais pas contrôlé. J'étais juste à côté de la plaque depuis tout ce temps et chaque jour, du poids s'ajoutait sur mes épaules frêles. Depuis la mort de mon neveu, l'implosion de ma famille, la disparition de mes amis les plus proches... Je ne savais plus où donner de la tête et j'avais beaucoup de mal à contrôler mes émotions. Le sms a fait l'effet d'une bombe dans ma tête. Je commençais à me faire faire les cent pas dans l'appartement, puis sur le balcon, retournant finalement dans la pièce de vie pour attraper une bouteille de tequila. Je l'ouvre, mais la raison l'emporte. Je ne suis pas alcoolique merde. Tout ne peut pas reposer sur des addictions. D'un geste vif, j'attrape cette même bouteille et je viens la jeter contre le mur avant de me calmer, les mains toujours tremblantes. « Je deviens folle.. » que je souffle alors en me précipitant vers les débris regrettant mon geste impulsif dans la seconde qui a suivi. Le pire dans tout ça, c'est que j'étais tellement maladroite qu'en ramassant les bouts de verre, je venais me couper les mains et aussi, parce que j'étais tellement en pleure, je ne faisais même pas attention que Cooper venait d'entrer dans mon appartement.
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