le présent ne remplace rien ! pv Lucky

Qu'on me donne une poêle histoire que je puisse m'auto frapper avec, parce que je ne comprenais plus ces hommes. Un jour ils me voulaient, un autre non... J'suis juste pas un jouet qu'on pouvait manipuler à tout bout de champ. Des déceptions, j'en avais juste marre. J'veux juste vivre ma vie sans prise de tête, c'est trop demander ça apparemment. C'est trop te demander Thibaut ? Tu réapparaissais comme une fleur du jour au lendemain et t'espérais que je sois la même Lucky ? Celle qui avait facilement accepté tes avances ? Je n'étais plus cette fille là et je ne voulais plus me contenter de n'être qu'un vulgaire jouet. Je voulais un peu de répit. Juste un peu. Et alors que ça ne t'avait pas plu que je te repousse, tu commençais à hausser de la voix, mécontent. Je te regardais faire sans bouger. Je t'écoutais sans broncher et à chaque phrase que tu terminais, j'avais envie de disparaître. « T'as terminé ? » Que je te demandais en me dirigeant vers cette porte que tu martelais sans prendre de gants. Bon soyons franc, je préférais que tu t'en prennes à cette porte plutôt qu'à moi. T'étais super énervé et je ferais mieux d'essayer de calmer les moeurs. « Cette pauvre porte ne t'a rien fait. T'as dû la fermer malencontreusement. » Je vérifiais la serrure de plus près avant de tirer la pince qui se trouvait dans mes cheveux. Ah oui, je ne vous avais pas parlé ? Dans mon autre vie, j'avais dû être une parfaite serrurière. Ou alors, une voleuse professionnelle. En tout cas, je savais déverrouiller une porte à la perfection. Voilà pourquoi, ça avait été facile pour moi de m'introduire dans le bureau du doyen afin de lui voler les résultats des partiels. « Et franchement, ça ne te va pas de froncer le visage comme ça. Tu auras des rides avant la quarantaine... » Est-ce que j'essayais de faire un peu d'humour et de détendre l'atmosphère ? Ouai carrément, mais n'empêche que c'était pourrie quand même. « Voilà. Après toi. » Que je terminais par dire en déverrouillant la porte et en reculant pour remettre la pince dans mes cheveux. « No comment. Et non, je n'ai pas fait ça toute ma vie. » Justifiai-je en laissant cette fois-ci, un sourire sincère planer dans les airs.

le présent ne remplace rien ! Tu l'avais trompé et abandonné. Croire que les choses allaient être facile, était complètement fou. Lucky avait raison de t'envoyer bouler, à sa place tu aurais sans doute fait bien pire. Mais cette sensation ne te plaisait. Tu n'aimais pas être repoussé et encore par elle. Lucky avait un don, un pouvoir. Elle te troublait et sa même après les années. Rien n'avait changer à part. Elle te plaisait toujours autant et savoir qu'aujourd'hui, elle ne te voulait plus. Sa te faisait du mal. Ouai t'avait les boules et pour la première fois depuis longtemps tu avais compris que tu avais foirer ! Ton silence gagnait la pièce avant de finalement faire place aux jurons. T'avais les boules et la à cette instant, t'avait envie de te barrer. Tu t'apprêtas à ouvrir la porte mais celle ci daigna rester close. Ton soupire voulait en dire long. Il fallait qu'elle s'ouvre sinon ton poing allait finir dans cette porte. « Cette pauvre porte ne t'a rien fait. T'as dû la fermer malencontreusement. » Ton regard se retourna pour croiser celui de la blonde. " rien à foutre ! " dis-tu de mauvais fois. Lucky te connaissait. Tu étais de mauvaise humeur ou surtout tu essayais de faire face à ce qu'il venait de se passer. Non pas sans difficulté. Elle retira une pince de ces cheveux et tenta d'ouvrir la porte. " allez magne Lucky j'ai envie de pisser. " dis-tu sans peser tes mots. Quoi ! Ton regard s'attarda sur son cul qu'elle mit en avant pour traficoter la porte. Tu te pinças les lèvres. Elle te voulait pas ! les choses étaient dite alors arrête de la regarder pensas-tu. Elle retourna son visage et tu dévias le regard comme pour faire genre. Trop tard, elle avait sans doute vu ce que tu regardais. « Et franchement, ça ne te va pas de froncer le visage comme ça. Tu auras des rides avant la quarantaine... » Tu fronças un peu plus les yeux. Rien à foutre. " Tu t'en fous, tu seras pas la pour les voirs mes rides de la quarantaine... " dis-tu un peu sur la défensive. Elle t'avait fait mal en te repoussant et t'avais comme une envie pressante de vouloir faire de même. Un click attira ton attention. Elle avait réussi et avec un grand sourire elle ouvrit la porte. Elle était fière et elle pouvait l'être. Cette fille était parfaite. Sincèrement, tu t'approchas d'elle pour sortir des toilettes et tu lui fis : " Ton cul à pas changer ! Toujours aussi beau ! Salut Lucky " dis-tu comme pour cloturer cette entrevue et en approchant ton visage du sien pour l'embrasser sur la joue.