TG Privé || Accident d'Agathe DBS & Athénaëlle Wildingham

Au vue de la situation, le plus dur était de rester simplement calme. Hades s'énervait, Hades tapait des câbles et toi tu devais le calmer. Sauf que tu étais tout aussi énervé que lui. Donc ça servait à rien. Tu avais besoin d'Ana pour être calme, et quand tu étais contre elle, tu étais bien. Tu souris faiblement à sa remarque. Contrôle pour rester calme. Enfin jusqu'à ce que tu sens ton téléphone. Tu te recules, à contre coeur de la jeune femme. Tu observes le message de Cléo. Et tu fis un signe à Hades que tu reviens. Tu prends Ana par la main, parce que tu n'as pas le temps de lui expliquer Cassez vous de là putain ! dis-tu aux deux personnes qui gardent l'entrée alors qu'Alberto appuie sur l'étage que tu lui indiques. Tu regardes de nouveau ton téléphone, Cléo ne t'a pas envoyé d'autres messages. Tu t'inquiètes. Et la porte s'ouvre, tu marches, d'un pas rapide, main dans celle d'Ana alors que tu arrives dans la salle d'attente où il y a déjà Cléo, Andrew, et merde ... et le père d'Athénaelle qui est dos à toi Cléo ! C'est quoi ce délire ? Qu'est qu'il se passe ? Tu es énervé, et tu n'as même pas calculé l'autre jeune femme Lily Penelope à côté de toi. Mais tu te tournes vers l'homme, pensant qu'il s'agissait de Ferdinand, mais non. Charles. Tu lui serres la main, en déposant ton autre main sur son épaule Monsieur Wildingham. C'est un plaisir de vous revoir mais dans d'autres circonstances, cela aurait été mieux, j'en concois. Sauf que tu as oublié Ana, qui est à côté de toi et tu tournes les yeux vers elle, puis vers Charles Ana, je te présente, le père d'Athénaelle. Monsieur, voici Anastasia, mon .. Amie Parce que là actuellement, tu n'avais aucunement le coeur à dire qu'elle était ton ex et encore moins celui de dire qu'elle était ta copine. Puis que ce n'était pas vrai. Tu as des nouvelles ? Demandes-tu et tu en veux parce que finalement entre Agathe et Athénaelle, c'est pas possible.. C'est pas ta soirée. Mais heureusement pour toi, la chaleur de sa main arrive à te calmer un peu .. Juste un peu ..

@Anastasia Reynolds @Andrew T. Spector @Lily Penelope Underwood @Athénaëlle A. Wildingham @Cléolya A. Strauss @A. Hades de Belgique-S. @Charlie Weaver

Tu écoute sans rien dire avec ta froideur légendaire, cette froideur qui te caractérise tant, et voilà qu'Andrew, ce met à parler de Noah, ce jeune Ferrari que tu connais comme étant très proche de ta fille, tu fronce les sourcils, le regard noir, tu te pose des questions. Tu n'as plus envie d'entendre quoi que se soit sortant de sa bouche. « vous n'allez mettre votre poing dans la figure de personne, et certainement pas de monsieur Ferrari. Sachez un peu vous tenir dans un lieu publique. Votre éducation est vraiment très succincte. C'en est presque navrant. » Tu tourne les talon et te tiens prêt à rejoindre un siège mais le voilà qu'il ouvre encore la bouche et cette fois malheur à lui il ose parler de ta femme défunte. Ton regard se rempli de haine, à ce moment là tu lui aurais bien cassez la figure, mais tu te retiens, tu vas pour lui parler, lui faire fermer sa grande , tu n'as pas envie que l'on te dise que ta fille n'est pas parfaite, elle à ses défauts mais ils sont minime. Tu racle ta gorge, prêt à lui cracher ton venin à la figure, mais une voix et une jeune homme que tu connais (Noah) viens t'interrompe. Un dernier regard noir sur Andrew, l'air de rien ce regard est une menace, tu ne veux pas qu'il touche à ce jeune homme que tu apprécie. « Bonsoir Noah, je suis navré de vous revoir dans de pareil circonstances. » tu lui sert la main, et le jeune italien te présente la jeune femme (Anastasia) à ces côté. Tu aurais bien dit que tu été enchantée de la rencontrer, mais non, tu n'ai pas enchanté, en tout cas pas ce soir. « Ne le prenez pas mal mademoiselle, dans un autre contexte j'aurais été ravis de vous rencontrer. Mais Noah, dès que Athénaëlle sortira d'ici, passez donc à la maison avec votre amie. » tu laisse Noah reprendre la conversation avec Cléolya, et Robert reviens avec ton café qu'il te tend. Tu l'attrape et grogne « Et pour Ferdinand ? » l'homme se décompose, lui et le chauffeur de ta fille été amis, tu comprend et pose ta main sur son épaule, mais pas un mot ne sortira de ta bouche pour le réconforté, c'est ton employé après tout. « Faite parvenir nos condoléance à sont fils Nicolas. » l'un de tes employé prend note et part faire cette requête tout de suite, c'est Robert, et ton second garde du corps lui se pose devant la porte, tu en as assez de voir les gens entrer ici comme dans un moulin, cette fois la prochaine personne qui voudra entré devra avoir ton accord.

C'est ton monde entier qui semble s'écrouler, t'es là, comme un con, t'es inutile, tu sais pas quoi faire. Tu sens que ça va pas, tu le ressens en toi, il y a ce mal qui te ronge et t'as beau essayer, t’arrive plus à te contrôler, t'es comme un animal en cage, t'es piéger, au milieu d'un endroit où t'as même pas envie d'être. Et t'as cette douleur qui te cloue sur place. Tu sais pas trop quoi dire, quoi faire, parce que tu es pas médecin, tu peux rien faire pour l'aider. Tu comprends le jargon médical à force de regarder des documentaires, mais t'es pas vraiment calé pour mettre tes mains dans le sang des autres. Noah arrive, il te fait une accolade, il te demande comment elle va et t’arrive plus à parler, t'as la gorge trop noué, alors tu hausses les épaules, pour dire que tu sais pas. T'entends ton frère hurler au loin, hurler de douleur enfaite, parce que c'est ça. Noah parle à sa rousse, Anastasia tu arrives simplement à dire Vous pouvez prévenir ses amis ? Maxine, Ash, Philip, bon après toi, tu te passerai bien de la présence de Rihannon. Et de celle de ces cons. Mais c'est ta soeur. Et là enfaite, c'est pas le sujet de guerre, de haine ou quoi. Là, c'est différent. T'entends le bruit des hôpitaux, les bips, tu vois les médecins passer en courant, tu vois le monde qui te regarde comme ci ils s'attendaient à ce que tu restes calme ou que tu pètes un câble. Tu paniques. C'est une sensation que t'as connu quand Arthur a disparu. Respirer devient difficile, pénible, tu sens que tu respires mal, que ça bloque, tes yeux rougissent, t'entends ta mère en pleure, tu entends ton père qui demande des médicaments pour shooter sa femme. C'est le chaos, c'est l'enfer. Et puis il y a ces mains, qui t'entoure enfin, et une présence que tu connais trop bien. Tu ressens la chaleur de Charlie contre toi. Tu entends à sa voix qu'elle a pleuré et qu'elle se retient encore. Noah finit par partir, te laissant avec elle, il va probablement voir Cléolya. En tout cas, c'est ce que tu supposes. Je ... t'essaye de parler mais aucun son ne sort. Ce soir, le roi des glaces et des piques est mort. Toi qui te dis que trop peu humain, là, tu l'es un peu trop. Ta gorge te serre, t'as chaud et froid en même temps. Ta main saigne encore, en même temps, fallait pas frapper dans le mur. Mais pour tout dire, cette douleur là, tu la ressens même pas. Tu saignes à la main, mais t'as le coeur en miette, en comparaison, t'as pas grand chose pour toi. Lilou ... J'arrive ... J'arrive pas à respirer ... ouais, tu suffoques, parce que sans Agathe, t'es plus grand chose enfaite. Ils ont besoin d'un rein ? T'en as deux, tu lui en laisses un ! Un poumon, pareil ! Et vous savez quoi ? Tu lui laisserai même ton coeur si il le fallait, parce que tu te peux pas te résoudre à une vie sans cris, sans dispute, sans l'entendre elle et sa vulgarité qui te hérisse le poile, sans l'entendre rire à gorge déployer et sans l'entendre te dire je t'aime. Tu dois déjà vivre sans Arthur, tu te refuses de vivre sans elle. Autant se tirer une balle en pleine tête, si elle est plus là. Ca sera moins douloureux.

Point de vue de Alceste, l'homme de main de Hadès

Oui c'est vrai, Hadès n'est pas tout les jours faciles, t'es le premier à le dire, ce gamin, tout le temps en colère, cri un peu trop, est trop froid, distant, tu l'as vu heureux pourtant, tu l'as vu sourire, avec une grande joie. Mais tu connais ses démons et tu sais que jamais ils ne seront bien loin. Pourtant, t'es le genre de personne qui croit encore en sa rédemption. Tu t'imagines qu'un jour, il arrêtera tout ça, qu'il sera lui même, enfin, que les gens découvriront son autre facette, celle que tu connais, quand vous êtes tous les deux. Quand il n'y a personne autour, il aime bien te charrier un peu, rigoler. T'as vu ce gamin grandir enfaite. Tu l'as vu évolué. Et ouais, t'es fier, comme un paon quand tu le vois. il fera parti des personnes influentes de ce monde, il va faire parti de l'élite, comme il l'est prédestiné, et tu sais qu'il va excéllé là dedans et tu sais que tu ne seras pas loin pour veiller sur lui. Parce que tu sais que même quand il te cri qu'il va te virer, il en pense pas un mot. Pourtant, Hades est du genre à ne jamais parler sans réfléchir mais avec toi, il est capable d'être sans filtre. Tu sais que même si il se blesse, que même si il te blesse, t'es un pilier de sa vie. Hades n'a jamais dis je t'aime comme les autres, non, Hades, il dit je t'aime par son attitude. Il dit je t'aime à sa mère la reine, à chaque fois qu'il lui dit de se couvrir pour ne pas attraper froid, il dit je t'aime à son paternel quand il lui propose d'aller fumer dehors, rien qu'eux, il dit je t'aime à Agathe quand il veille sur elle chaque jour et à Abélard, pas besoin de vous le dire, c'est son jumeau, il lui dit tous les jours, de manière différente. Et tu sais qu'il te dit que t'es un pilier, quand il te demande tous les matins, si t'as bien dormi, bien mangé, quand il se la joue papa poule alors que c'est toi qui doit veiller sur lui. Alors tu sais qu'il aime bien Cléolya, pour toi, c'est une évidence, sinon, il te dirait pas d'aller là voir. Avec sa veste en plus, pour pas qu'elle ait froid. Tu t'installes auprès d'elle, lui adressant un léger sourire Ca me fait plaisir si je peux vous apporter rien qu'un peu d'aide Mademoiselle Strauss. il prend place près d'elle, café à la main. Cléolya, tu l'apprécie, alors ça te dérange pas vraiment d'être là enfaite, c'est une évidence. Si Hades ne peut pas l'être, tout simplement parce qu'en haut, il est brisé et incontrôlable, rien que les coups dans un mur le prouve, si toi tu peux l'aider un peu pour lui, c'est ce que tu souhaites. Honnêtement ? mais tu te doutes bien qu'entre personnes qui aime Hades sincèrement, tu peux l'être avec elle. Mal. Ca fait toujours mal de voir quelqu'un qu'on aime et qu'on protège souffrir comme ça. encore plus quand c'est lui même qui se fait du mal pour se contrôler. Le voir mal, c'est dur, mais le voir se faire mal intentionnellement pour contrôler son mal, c'est pire. Pourtant, tu le sais qu'il réagit comme ça, mais ça rend pas les choses plus faciles à voir. Et vous, comment vous sentez vous Mademoiselle Strauss ? Ca fait un moment qu'on ne s'était pas vu. Je trouve ça dommage. sous entendu que t'apprécie de la voir aux côtés d'Hadès. Sous entendu que tu l'acceptes dans sa vie à lui. Et ton approbation, c'est un premier pas pour être dans les bonnes grâces de la famille royale derrière et pour rester. Parce que toi, tu es resté toutes ces années et les seules qui ont eu un chemin auprès de lui, tu les appréciais. Sinon, tu t'efforcais de régler le problème. T'as pris exemple sur le meilleur en matière de magouille. Discuter avec elle te fait encore plus comprendre pourquoi ton protéger l'apprécie. Elle n'est pas comme ses autres exs, en même temps, il faut dire que Hades n'a jamais été sur une ligne droite, il la joue feeling et pas physique ou mental. Et t'espère juste que les choses finiront par s'arranger, même si tu sais qu'il sera difficile que le prince de Belgique fasse le premier pas. Tu sais que quand il apprécie réellement, il le fait. Finalement, Miss Strauss retire une de ses bagues et un collier et te le confit. Tu refermes ton poing pour ne pas le perdre, ce précieux bijou qui visiblement est lourd de sens pour eux. Je suis persuadé qu'il va adorer Mademoiselle Strauss. et tu lui adresses un léger sourire pour la rassurer. Tu glisses le bijou dans ta poche de veste et attrape celle qu'Hadès t'as confié pour la poser sur les épaules de la jeune femme Ne prenez pas froid Mademoiselle Strauss. avec un sourire de nouveau, qui se veut des plus sincères. Tu finis par tirer une carte de ta poche de veste et reprend Je vois que vos amis arrivent, alors je vais vous laisser. Il a besoin de moi. Ainsi que le roi et la reine. Mais appelez moi si vous avez besoin de quoi que ce soit. tu lui glisses la carte entre les mains et te lèves déposant le plateau de nourriture pour la jeune femme près d'elle et reprends J'ai été ravi de vous voir Mademoiselle Strauss. Et ne vous en faites pas, dans mon pays comme on dit : après la pluie arrive toujours le beau temps. un grand sourire à son adresse en signe de ne pas perdre espoir, parce que croire, aide. Tu finis par tirer ta révérence, la laissant avec les gens qui accourent vers elle, toi tu décroches ton téléphone et parles en Néerlandais, fort, t'es avec tes indiques, t'as encore du travail : ton patron a été claire, tu dois trouver qui a fait du mal à la princesse et tu feras tout pour.

L'info avait filtré, en même temps voir toute la famille DBS à l'hôpital alors qu'il y avait eu un grave accident, c'était du pain bénit pour les paparazzis. Alors, quand j'avais appris la nouvelle, forcément, je pensais à Abé et à son frère, mais j'avais une pensée pour Arthur aussi. Forcément ça devait raviver des souvenirs atroces pour eux. J'envoyais donc un sms à mon ami proche, pour lui montrer que même si j'étais pas présente à ses côtés, je le soutenais, que j'étais là. J'étais incapable de faire des miracles, mais au moins je faisais mon possible pour l'aider. Son message, mais plus particulièrement le "viens si tu veux" je le prenais comme un appel au secours. Je n'avais pas spécialement envie de passer ma nuit/journée à l'hôpital, surtout par rapport au souvenir que j'avais là-bas, mais j'avais envie de le faire pour lui. Je montais à bord de la voiture d'Alex et je prenais la route jusqu'à l'hôpital. Devant l'entrée principale, des journalistes, de photographes, tentaient d'obtenir la moindre information sur ce qu'y arrivait à la famille royale Belge. Par chance, comme j'étais inintéressante pour eux, je passais sans problème. Dans un premier temps, je retournais dans cette fameuse chambre vip ou se trouvait la personne qui me semblait le mieux connaitre Abé pour aller le chercher. Je toquais à la porte et j'entrais avec un sourire radieux.

« Antonacien ! J'espère que vous vous souvenez de moi, Fifi, l'amie d'Abélard. » Que je soufflais en m'approchant de lui. « Vous êtes au courant pour la princesse ? »

Ouais, bon, je savais qu'Agathe, elle s'en foutait de son statut et qu'elle avait une position pour le moins compliqué dans sa famille, mais il connaissait petite alors peut-être qu'il l'appelait princesse.

« Je suis là pour soutenir Abélard, vous voulez venir avec moi ? » Que je soufflais avant de l'aider à s'installer sur son fauteuil.

On montait ensemble au 6e étage quand le bip de l'ascenseur annonçait notre arrivée, les portes s'ouvrait sur deux gardes du corps, qui réclamait quand même mon nom.

« Ava Strudwick, une amie d'Abélard. »

J'avais le droit à un regard perplexe, mais Anton leur faisait un signe de tête et les deux hommes imposant nous laissait passé. J'avançais jusqu'à la porte que tu m'avais indiqué. Je toquais puis j'ouvrais la porte pour pouvoir passé le fauteuil d'Anton et je refermais derrière moi.

« Désolée pour le temps que j'ai mis, mais vos deux pitbull, ils n'avaient pas confiance en moi, heureusement qu'Anton était là. » Que je disais avant de m'installer sur une chaise. « Elle est où ? Vous avez des nouvelles ? »

Je ne savais pas expliquer combien tout ça était difficile et pesant. J'avais l'impression d'être dans un cauchemars, totalement dépassée par la situation. Ici, c'était le chaos. Les parents de Belgique étaient dépassés, les infirmières faisaient des aller-retour. J'étais choquée de l'agitation qui nous entourait, de me dire qu'Agathe était peut-être entre la vie et la mort, là, alors que les secondes elles continuaient de s'écouler. Noah s'en allait plus loin, mais c'est à peine si je le remarquais tellement je ressentais la détresse d'Hades. Je ... Je relevai mon regard vers lui, cette boule qui me bloquait la gorge revenant de plus belle en captant son regard qui trahissait sa souffrance et sa panique. Sa soeur, sa fratrie, c'était sa vie. Il avait déjà perdu une partie de lui depuis qu'Arthur avait disparu et cette fois.. cette fois je savais qu'on était en train de le perdre. Lilou ... J'arrive ... J'arrive pas à respirer ... Les larmes me montaient aux yeux alors que je le prenais dans mes bras cette fois, pour le serrer fort contre moi, ses mots me frappant en plein coeur. - Ca va aller.. elle va s'en sortir.. c'est une battante.. murmurai-je de ma voix tremblante. Sa tête tombait contre mon épaule, et je caressais doucement sa nuque en essayant de ne pas craquer une nouvelle fois. - Souffle, doucement.. lui intimai, comme il m'avait tant de fois répété lorsque je faisais mes crises. On restait ainsi quelques instant, jusqu'à ce que son corps ait cessé de trembler. Je m'écartais alors légèrement de lui, remarquant seulement maintenant sa main ensanglantée. Qui avait-il frappé ? Ca n'avait pas vraiment d'importance. - Il faut soigner ça.. dis-je en me pinçant les lèvres, constatant les dégâts. Si il n'avait pas une phalange cassée, c'était un miracle.

@A. Hades De Belgique-S. @Noah M. Ferrari

La nouvelle tombait comme un coup de tonnerre qui venait faire trembler mon être tout entier. Je n’avais pas récupéré mon téléphone tout de suite, je venais à peine de retrouver Alison, et je n’avais pas envie de gâcher ce moment. Pourtant au bout de la quatrième fois, je sortais quand même le téléphone de ma poche pour vérifier les messages de ma sœur.

Charlie pouvait être possessive parfois, mais jamais à ce point, et c’est seulement en découvrant le contenu des messages que je changeais de couleur. Si sa meilleure amie était à l’hôpital, je n’avais imaginé l’état dans lequel devait se trouver ma jumelle. Je lisais le message plusieurs fois jusqu’à ce que le téléphone me glisse des mains pour se briser au sol.

Je n’ai même pas pu répondre au message de ma sœur, seulement ramasser les morceaux brisés de mon téléphone avant de quitter tout ce que je faisais pour partir à l’hôpital. J’avais salué mon amie, trop vite à mon goût, mais j’aurai le temps de la revoir maintenant que j’étais de retour à Harvard, plus de temps que n’en aurait peut-être plus Agathe.

En arrivant à l’hôpital je me faisais connaitre à l’accueil d’une façon courtoise. Les gardes avaient l’air un peu borné, mais quand je sortais mon caducée de médecin ils me laissaient passé sans trop de questions. J’apprenais l’étage et je montais les marches quatre à quatre en voyant que l’ascenseur restait en suspend ailleurs.

Est-ce que j’étais un monstre si je me faisais plus de soucis pour ma sœur que pour son amie que j’avais vu grandir ? Je ne pouvais qu’imagier les larmes de Charlie avant d’arriver sur les lieux et de la voir dans les bras d’Hadès. Elle le serrait si fort, ses yeux étaient gonflés de larmes, et moi je n’arrivais pas à pleurer.

La situation était triste, tellement triste, pourtant j’étais confronté à ce genre de chose quotidiennement, mais c’était la détresse de toute la famille qui assombrissait mon visage. Je m’approchais du groupe, posant une main compatissante sur l’épaule d’Hadès en venant doucement lui enlever ma sœur que je prenais à mon tour dans mes bras.

- J’aurais dû arriver avant, mais je suis là maintenant.

Je serrais Charlie contre moi, aussi fort qu’elle en avait besoin pressant d’une main son corps contre le mien pendant que l’autre était toujours sur l’épaule d’Hadès. Je dévisageais les garçons De Belgiques, les deux avaient toujours été fort et stoïques, mais je pouvais comprendre ce qu’on ressentait à la douleur d’une sœur en détresse.

- Si je peux faire quoi que ce soit ?

En hochant la tête vers Abelard, je gratifiais chacun de ceux que je connaissais d’une attention discrète avant de plier mes genoux pour être à la hauteur de Charlie. Je caressais sa joue d’une main pour y subtiliser quelques larmes avant de venir blottir son visage dans le creux de mon épaule.

J'arrivais pas à y croire, à vraiment assimiler le truc. Les images que j'avais vues à la télé ne pouvaient pas être réelles. Et pourtant lorsque j'arrivais enfin devant l'hôpital de Boston, je restais sans voix devant la foule des médias qui se pressaient devant le bâtiment pour transmettre les infos en direct. J'avais chaud, mon coeur battait la chamade contre ma poitrine alors que petit à petit, l'idée se faisait vraiment une place dans mon esprit. La princesse a eu un accident. Renversée par une voiture. Son état est critique. Entre la vie et la mort. Les mots entendus à la télé et que j'entendais toujours autour de moi accentuaient la panique qui me gagnait peu à peu. Non. C'était pas possible. Pas elle. Non non non.. Poussant sans scrupules tous les gens autour de moi, j'arrivais finalement devant cette barrière de garde du corps qui repoussaient tous ceux qui tentaient de rejoindre le sixième étage. - Laissez-moi passer dis-je, d'une voix blanche, toujours sous le choc. Sauf que le type ne pris même pas la peine de me répondre, me repoussant fermement. - Laissez-moi passer !! Je suis un de ses proches je.. commençai-je, avant qu'un des colosse me coupe la parole. - Votre nom demanda-t-il, froidement. - Forbes, Wade Forbes. Je suis.. Son ex ? Son sale gosse ? Le mec qui avait complètement craqué pour elle alors qu'au final on ne se parlait même plus ? Tout d'un coup, je m'en voulais tellement pour tout ce qu'il s'était passé putain. De ne pas lui avoir pardonné tant qu'il était encore temps, d'avoir fait ma tête de mule, une fois de plus.. - Vous ne pouvez pas accéder à l'étage, partez. Hein ? Quoi ?! Un autre macaque sorti de nulle part se planta devant moi pour me faire reculer, et cette fois, je ne contrôlais plus rien. - Dégage grognai-je en poussant le mec. - Je dois la voir !! PUTAIN ! IL FAUT QUE JE LA VOIE !! gueulai-je à plein poumon alors que l'armoire à glace m'empoignait avec une facilité déconcertante pour me faire reculer. - Vous ne pouvez pas passez. Ordre du futur roi. Maintenant dégagez ou je vous cogne grogna-t-il à son tour, alors que je restais sans voix. Ordre du futur roi ? ... Abelard ? Putain j'allais me le faire.

@Abelard Z. De Belgique-S. @A. Hades De Belgique-S. @Agathe A. de Belgique-S

Je savais que c'était une mauvaise idée que je vienne de toute façon oui j'allais venir je n'avais pas le choix. Athénaëlle fait et fera toujours partie de ma vie. J'ai vécu une magnifique histoire d'amour avec elle même si celle-ci à durer simplement 2 mois. C'était juste 2 mois les plus merveilleux que j'ai jamais connu depuis bien longtemps. Ca aurait pu être une relation sérieuse, il y avait tout pour mais voila, je pense maintenant qu'elle est sortie avec moi simplement pour tenter d'oublier Noah qui lui a une "copine" enfin... Qui avait une copine d'après ce que j'ai pigé. Il a fait le con lui, elle a fait la conne elle, c'est bon ils sont fait pour être ensemble. En faite dans l'ordre logique il faudrait que je baise la "meuf" de Noah... Bon c'est pas du tout mais du tout mon style de nana de toute façon et je pense pas être son style puis bon je vais pas non plus tomber aussi bas que de ma taper une mather. Ohh non. Je me suis déjà tapé Ashleigh c'est bon, j'ai pas envie de refaire d'autre examens pour savoir si j'avais chopé quelques choses ou pas. Car on ne sait pas où trainent les mathers. Bref.. Je regarde le père d'Athénaëlle, je ne devais pas m'énervé autant mais c'était ainsi, mais voila qu'il prend la défense de Noah, je lève les yeux au ciel en allant retrouver Lily qui était là sans rien dire. D'un côté elle connait pas son père, ou même d'autre personne, je l'a comprend qu'elle soit un peu perdue.

Et bien sur... En parlant du loup... Voila qui? Noah lui même qui débarque avec qui? Sa "meuf" et ba il a remit le couvert dessus? Je lève les yeux au ciel en rigolant nerveusement. Je ne peux pas rester ici, non c'est pas possible, pas avec lui dans la même pièce. De toute façon vu qu'elle est amoureuse de Noah, moi je n'ai plus rien à faire là ou même dans la vie de la petite blonde. Je suis assez mal comme ça, assez au bout du rouleau. Je veux juste retourner chez moi et m'enfermé clairement. Je me tourne vers Lily. "Bon c'est bon je suis venu t'es contente. Je peux repartir? Je t'avais dis je ne veux pas le voir l'autre là." Je fais un signe vers Noah qui part directement vers le père de mon ex en lui parlant. Je fais des blahblah de ma bouche en levant les yeux en l'air, il est tout moelleux avec ce connard. C'est à cause de lui que tout ça est arrivé et l'autre là il dit rien. Non mais c'est abusé. Ca me met hors de moi. Je me gratte la gorge. "Bon... Je me tire, je pense qu'elle ne voudra pas me voir ici, j'ai plus de place dans la vie d'Athé. Tenez moi au courant juste de son réveil, ou son arrivé, je viendrais la voir seul sans autre parasites autour." Et oui je parle directement de Noah. Promis pas de drama dans cet hôpital mais lui il semble beaucoup moins touché par rapport à moi du moins il fait son "grand" Ferrari avec ses valeurs de merde là. Je remet ma veste en place et me tourne à nouveau vers Lily. "Toi reste là si tu veux, je vais rentré en Uber ou marcher un peu, attraper une pneumonie et ça ira mieux." Je souris en la prenant dans mes bras, s'essuie mes larmes qui coulent sans vraiment que j'en ai envie... Je me retourne vers le père d'Athénaëlle en ne faisant même pas attention à Noah. "Au revoir Monsieur Wildingham, et courage. Vous pourrez compter sur moi pour l'aider dès son réveil si vous le voulez. Même si elle et moi on est plus ensemble, elle a été une grande partie de mes 2 mois ici." Je souris légèrement.  

J'arrivais sur les liens rapidement et Noah venait me chercher pour que je puisse entrer. J'étais totalement perdue. Je le connaissais ou du moins de vue et je suivais Noah absolument partout en essayant de repérer les lieux où je me trouvais. L'hôpital n'était pas tellement mon truc non plus, je crois d'ailleurs que c'est le truc de personne. Mais le pire dans tout ça, c'est que j'étais nulle pour réconforter les gens et voir autant de tristesse autour de moi me mettait mal à l'aise surtout que je me sentais comme une imposture. « Ana, je te présente, le père d'Athénaelle. Monsieur, voici Anastasia, mon .. Amie » J'hausse les sourcils avant de regarder Noah. C'était tout sauf le moment là. « Ne le prenez pas mal mademoiselle, dans un autre contexte j'aurais été ravis de vous rencontrer. Mais Noah, dès que Athénaëlle sortira d'ici, passez donc à la maison avec votre amie. » - « Ne vous en faite pas pour ça » que je dis simplement en faisant un pas en arrière pour me mettre en retrait. Je n'avais pas ma place ici. « Vous pouvez prévenir ses amis ? » demande finalement Hades en arrivant auprès de nous. « Oui bien sûr, j'ai.. j'ai déjà commencé » Ouais, j'avais envoyé un sms à Ash et à Jules pour le moment.


@A. Hades de Belgique-S. @Athénaëlle A. Wildingham @Noah M. Ferrari

J'étais le genre de personne qui croyait au destin, mais là.. J'en voulais au monde entier là. J'étais fatiguée en fait que rien n'aille, qu'Athé souffre, qu'Agathe souffre. J'aimais m'imaginer dans un monde ou tout allait, ou je n'étais pas une Strauss et que la vie était un peu plus simple. J'étais vite rattrapée par la réalité quand Al arrivait. Je souriais faiblement à sa vue, parce que même si je m'entendais très bien avec, c'était surement Miles ou Hadès qui l'avait envoyé ici, même si dans le fond, j'étais persuadée qu'il le faisait de bon cœur.

« C'est parfait, juste ce qu'il me fallait.. »

Ou presque, mais j'pouvais pas lui dire que je voulais retrouver Hadès, que j'avais besoin de lui surement plus que lui avait besoin de moi, mais j'avais bien trop de fierté pour ça. Finalement, je m'intéressais à son ressenti, à savoir comment lui vivait la situation, parce que ça m'importait réellement. Le fait de savoir qu'il allait mal, parce qu'Hadès allait mal, ça me faisait un pincement au cœur, parce qu'à cause de tout ce que j'avais fait dernièrement, je ne pouvais même pas l'aider à ce canalisé et je m'en voulais rien que pour ça et ensuite, il me retournait la question et je me devais d'être honnête à mon tour.

« Il faut qu'on reste positif, tout va rentrer dans l'ordre, même si je regrette ne pas pouvoir être là pour lui... Je tiens le coup, je commence à avoir l'habitude de cet endroit malheureusement. J'espère qu'elles vont vite se rétablir. Pour tout vous dire je trouve ça dommage aussi, mais c'est de ma faute.. J'ai pris peur. »

Je laissais encore une fois aucune place pour la crainte, je croyais dur comme fer qu'elles allaient s'en sortir, je le sentais, comme une bonne impression qui flottait dans l'air, ou alors j'étais dans le déni. Alors certes, je ne pouvais pas être la physiquement, mais j'espérais simplement que mon présent lui fasse du bien, qu'il comprenne que dans le fond, j'étais là et que je le serais aussi longtemps qu'il voudra encore de moi.

« J'espère... » Que je soufflais timidement, alors qu'il posait la veste d'Hadès sur mes épaules. « Merci à vous et merci à lui.. »

Et rien que de sentir l'odeur de son parfum ça me rassurait.

« Je pense fort à vous tous là-haut et bon courage à vous, Miles viendra de temps en temps prendre des nouvelles d'Agathe et de tout le monde. » Que je soufflais timidement avant de me lever. « Moi aussi ça m'a fait plaisir de vous voir et vous avez raison, mais vivement le beau temps n'est-ce pas ? » Puis il s'éloignait. « Alceste, attendez... » Et je m'approchais simplement pour lui faire une légère étreinte. « Prenez soin de vous et merci encore. Oh et j'oubliais, vous pouvez m'appeler Cléo ou Cléolya. » Que je disais accompagnée d'un clin d'œil.

Il partait finalement rejoindre ses proches, alors que ceux d'Athé arrivaient au compte goutte. C'était son père qui venait vers moi après le départ d'Al.

« Monsieur Wildingham, oui, on est très proche en effet.. » Que je disais avec un petit sourire. « J'en doute pas une seconde, je pense fort à elle et j'espère qu'elle va vite s'en sortir, si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis là pour vous. »

Parce que même si j'étais touchée, il l'était bien plus. Athé, c'était son sang, sa chair et rien ne pouvait être plus fort que ça. Andrew arrivait très vite suivi de près par un médecin alors j'écoutais attentivement, me décomposant de plus en plus à l'entente de ses blessures. Ma gorge se serait un peu plus et les larmes finissaient par couler.. Noah me parlait, avec Ana près de lui, mais finalement, j'attendais la fin de sa conversation avec papa Wildingham pour venir vers lui.

« Ana.. Désolée de te revoir dans ces circonstances... » Que je soufflais avant de poser mon regard vers mon meilleur ami. « Ils ont dû arrêter l'opération Noah, elle était trop faible et j'ai pas tout compris, mais c'est hyper grave, elle a la boite crânienne fracturé, une hémorragie et son foie et le cœur sont touchés... » Que j'essayais d'expliquer la voix tremblante...

@A. Hades de Belgique-S. @Noah M. Ferrari @Athénaëlle A. Wildingham @Anastasia Reynolds