Cléoah ₪ I need to apologize

I need to apologize

( Noah & Cléo )



Deux longs jours sans avoir de tes nouvelles et forcément ça commençait à me peser... Je n'avais pas forcément le courage de t'envoyer un message, il n'y avait qu'à voir comment ça s'était envenimer avec Hadès pour ne pas vouloir reproduire la même erreur avec toi. Si mon intention était bonne, j'avais mal mis à exécution mon plan. Ana, je l'aimais bien et du coup, j'aurais du là voir seule à seule, juste elle et moi. Mais j'étais une boulette ce n'était pas nouveau. Je prenais la route jusqu'à chez-toi et rapidement, j'angoissais. Et si tu n'étais pas là ? Et si tu ne m'ouvrais pas ? Et si tu voulais carrément plus me voir ? Je pouvais le comprendre si t'étais fermé à la discussion, mais je n'étais pas prête à te perdre toi aussi, surtout avec les évènements récents. J'avais déjà l'impression d'avoir perdu Hadès par ma faute et voilà que je continuais dans les conneries. J'arrivais face à ton immeuble et dans un soupir, j'entrais dans les lieux. Alberto était là et si d'habitude j'étais tout sourire, la, j'avais du mal à masquer ma peine.

« Bonjour Alberto, vous allez bien ? » Que je soufflais, essayant d'être le plus agréable possible. « Vous pensez que je peux monter voir Noah ? Je.. J'ai bien peur qu'il n'a pas envie de me voir. »

Et pourtant, j'avais l'aval d'Alberto pour monter alors j'arrivais rapidement jusqu'à ta porte et très vite, je prenais mon courage à deux mains et je sonnais..

@Noah M. Ferrari

Tu es en position oral. Tu es assis sur ta table, à faire passer tes diaporamas alors que tu n'as pas dormi de la nuit. Tes lunettes de vue sur le crâne, tu ajoutes des choses avec ta tablette alors que tu parles à l'oral. L'italien se fait ressentir dans le timbre de ta voix et d'ailleurs tu parles dans ta langue native. Compliqué de tout savoir et de tout voir. Tu préfères faire de la traduction plutôt que de commencer en anglais. C'est trop compliqué. Tu soupires. Ca sonne. Alberto te fait chier. C'est clair et net. Alors tu lèves les yeux au ciel, encore de l'italien Vous n'avez pas besoin de sonner, vous vivez ici putain lâches-tu alors que tu recommences ce diaporama. Enfin il vit juste à l'étage en dessous quoi. Et heureusement. Tu lances la chose, commençant à faire les cents pas pour illustrer chaque détail. L'oral est dans un mois. Mais tu veux que ce soit parfait. Tu entends la porte s'ouvrir et tu entends des pas, tu es à fond dans ce que tu es, et tu ne remarques pas que c'est Cléo et non Alberto Faites moi du café. Prenez l'italien pas celui que vous avez fait ce matin, il était dégueulasse. tu ne bois que ça depuis hier, une vraie pile énergique. Et pourtant, tu n'entends pas les pas s'éloigner, tu tournes la tête. Merde Cléo. Tu la regardes avant de soupirer légèrement Cléo.. lâches-tu avant d'ajouter Excuse moi, je croyais que c'était Alberto ajoutes-tu avant de finalement aller toi même vers la cuisine. Il faut dire que vu toute la place que tu prends sur la table de la salle à manger, tu n'as même pas de quoi mettre une tasse de café. Qu'est qu'il t'amène ici ? lances-tu avant de faire du café italien bien sur

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( Noah & Cléo )



Je savais que je t'avais blessé avec la venue d'Ana à la soirée, mais deux jours sans nouvelle, ça ne nous ressemblait pas. Je ne le vivais forcément pas très bien et je me doutais que pour toi, c'était normal. Mais dans l'fond, c'était ce que tu voulais vraiment ? Qu'on s'éloigne comme ça ? Moi ça me dérangeait, parce que maintenant que t'étais dans ma vie, je ne voulais pas que tu en sortes. Je passais devant Alberto pour un bref échange avant que ce dernier ne me laisse passer et j'arrivais sur les lieux. Pas de réponse de ta part, alors j'entrais et j'arrivais jusqu'à toi, d'un pas discret. T'étais en train de bosser prenant toute la place sur ta grande table. Ok, situation trop étrange, tu me prenais pour Alberto, ne prenant pas la peine de lever le regard. Bloquée un instant, j'étais incapable de bouger ou de dire quoi que ce soit, alors que ton regard se posait enfin sur moi pour simplement souffler mon prénom. T'étais déçu ? À en croire l'expression de ton visage, je pencherais pour oui comme réponse, alors je faisais une petite moue de déception.

« Ouais, c'est que moi... » Que je soufflais en baissant la tête.

Merde c'était pas gagné. Puis finalement, tu te levais pour te diriger vers la cuisine, alors que je te suivais.

« Tu ne m'as pas parlé depuis... L'autre soir et je voulais juste m'excuser, j'voulais pas te faire de peine, mais au contraire arranger les choses... »

Tu t'attends plus à Alberto. Faut être honnête. Hades ne viendra, enfin pas maintenant, vu comment vous discutez énormément par messages donc autant dire que là, ce n'était pas lui. Ensuite personne ne connaissait ta nouvelle adresse, sauf trois ou quatre personnes. Et tu étais en froid avec Asia, Nina n'était pas encore sortit de sa chambre et peut-être Cléo. Mais vous étiez en froid en fait. Sauf que c'était bien elle. Tu la regardes une seconde. Tu es pas énervé, enfin si, déçu aussi. Ou juste dégouté qu'elle t'est fait ça en fait. Tu passes tamain dans tes cheveux, tu t'échappes dans la cuisine mais elle te suit. Et tu commences à faire ton café. Tu soupires à ses paroles et tu te tournes vers elle Tu ne m'as pas fait de la peine, j'ai l'impression d'avoir été trahi Cléo .. lâches-tu avant de la regarder Je suis désolé de ne pas avoir donner de nouvelles non plus Après tout, t'es aussi coupable qu'elle, tu soupires doucement C'est juste qu'Ana et moi c'est compliqué, j'ai merdé (avec ton double schizo ) et je t'avoue que je sais pas comment réparer ça en fait ... Ca me gonfle.. lâches-tu avant de mettre en marche la machine. Merde... L'eau. tu as oublié de mettre de l'eau dans la cafetière. Quoi, tu bois que du café, talien en plus, autant qu'il soit parfait jusqu'au bout non ? Mais tu te tournes vers elle. Tu veux un thé ? demandes-tu avant un petit sourire avant de réfléchir. Merde, tu as que du thé japonais pour Ana.. Ou du whisky aussi, ça peut être pas mal ça non ? Non .. Evitons..

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( Noah & Cléo )



Je me sentais forcément coupable, j'avais fait n'importe quoi en voulant arranger les choses entre Noah et son ex petite amie, mais au contraire j'avais tout fait foiré. Cléo sacrée boulette pour le coup. Du coup, je venais jusqu'à chez toi pour m'excuser, parce que ton silence, ton absence ça me pesait et j'avais trop pris l'habitude de t'avoir près de moi que ces deux jours sans nouvelle me semblait interminable. Alors j'étais là face à toi, puis je te suivais jusqu'à la cuisine.

« C'est pire Noah.. C'était pas mon but et j'espère que tu t'en rends compte.. » Que je disais en baissant la tête avant de le relever, le regard interrogateur. « J'espère que tu ne la vois plus cette fille... C'est surement une traînée des temps moderne encore. » Que je pestais à moitié. « Tu dois juste lui laisser déjà du temps pour qu'elle encaisse et après tu verras, mais t'es capable d'arranger les choses. »

J’espérais juste que me confier toutes ses choses c'était le moyen de me montrer que tu m'avais pardonné, ou du moins que tu essayais de le faire.

« J'ai une bouteille d'eau au citron dans mon sac, ça ira merci. » Que je soufflais avec le sourire. « Par contre je peux t'aider avec ton café si tu veux. »

Tu lui parles comme si elle n'était plus personne finalement. Mais tu t'en fous. Elle t'a blessé. Enormement. Même si son geste était plutôt mignon en soit, mais aussi destructeur. Tu as bien conscience de la chose. Mais ça te fait mal de voir qu'il s'est passé. Tu soupires, tu laisses cette question rhétorique entre guillemets alors que tu fronces légèrement les sourcils Je me rappelle même plus de cette putain de nuit. Je sais même plus avec qui j'ai couché lâches-tu alors que tu as que de simples flashs. Mais encore là. Son nom, simplement. Mais même pas sur. Tu soupires alors. Du temps. Comme si tu en avais sérieusement. C'est n'importe quoi. Tu passes ta main dans tes cheveux. Tu as besoin d'un autre café ou d'une cafetière entière en fait. Tu pinces tes lèvres alors qu'elle ne te sort qu'elle a une bouteille citron. Tu la regardes. Puis tu tournes la tête vers la cafetière. De l'aide ? Toi ? Pour du café ? Oui. Tu pinces tes lèvres en baissant les yeux vers le bac, tu lui tends. Je crois que j'ai tellement envoyer chier Alberto qu'il ose plus monter pour me faire du café Lâches-tu honnêtement avant de passer ta main sur ton visage Putain j'en ai tellement marre sérieusement.. J'ai une vie pourrie je crois.. ajoutes-tu de nouveau alors qu'elle fait couler le café, tu la regardes. Tu fronces qu'un seul sourcil Rappelle moi de t'appeler quand j'ai une merde avec ce truc termines-tu alors que tu prends une nouvelle tasse. Sans doute la cinquième où tu es rendu. Mais pas une petite, non une grande.

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( Noah & Cléo )



Je n'aimais pas cette situation, ça ne nous ressemblait pas, mais voilà, il prenait mon acte comme une trahison et je devais simplement fermer ma bouche et encaisser. Il était la le problème, je n'aimais pas voir mes proches souffrir et je faisais toujours tout pour essayer d'arranger les choses. Sauf que malgré tout mes efforts, je faisais toujours tout capoter, à croire que j'arrivais vraiment qu'à faire du mal autour de moi. J'avais vite compris ce qu'il se passait quand j'avais échangé des sms avec Ana.

« Mais peu-importe avec qui t'as couché, pourquoi t'as fait ça Noah ? On s'en tape de cette nana et de qui elle est. »

C'était surement personne, une encore qu'avait entendue Ferrari et qui voulait profiter de son nom ou de sa fortune. Bref, je préférais carrément entendre le ton froid dans ta voix plutôt que l'ignorance totale de ses derniers jours et ça me suffisait déjà que t'accepte ma présence, même si c'était avec de la peine ou de la colère que tu me répondais. Finalement, tu t'énervais sur la cafetière et très vite, je tentais de venir à ta rescousse.

« J'crois aussi, mais t'es trop tendue Noah.. Laisse moi faire. » Que je disais en le poussant gentiment pour avoir toute la place face à la machine. « T'en as bu combien aussi ? T'es sur les nerfs, j'ai l'impression de ne t'avoir jamais vu comme ça. » Véridique, jamais. « Si tu veux, j'suis la reine du café. »

Finalement, on retournait dans le salon et au lieu de m'installer, je passais derrière ta chaise et une fois assis, je posais mes mains sur tes épaules.

« Aller détend toi un peu et laisse moi t'aider. » Que je soufflais en commençant à te masser doucement, avant d'appuyer un peu plus avec mes pouces sur tes muscles tendus.

Et voilà, ça reparle de cette histoire, tu soupires fortement, tu n'en sais rien en fait. Tu ne sais même pas pourquoi tu as couché avec cette fille que tu as appelé Ana en plus. Génial la vie. Génial la poisse. Tu soupires. Parce qu'elle était là et que j'étais pas bien c'est tout. Tucrois que c'est le moment de me faire la moral ? Parce que finalement c'est l'énervement qui commence à monter. Tu sais que tu as merdé, tu sais que tu es un con quand tu t'y mets. Hades te l'a, Cléo aussi, Nina aussi, mais surtout Asia, donc disons que tu as encore du mal à l'admettre en fait. Tu passes ta main dans tes cheveux en soupirant, essayant de mettre en marche cette putain de cafetière à la con avec du café italien dedans. Sauf que tu as oublié l'eau. Et aussi sans doute le café et que rien ne coule dans cette tasse avec un F rouge sur le dessus blanc. Tu souffles fortement. Je suis pas tendu, je veux un café, c'est tout. lâches-tu, un peu énervé en fait, tu déposes tes deux mains sur le plan de travail, face à la cafetière alors que la jeune femme te pousse légèrement. Tu as bien vu qu'elle fait énormément d'effort, alors tu la laisse faire. Tu te décales, tu en profites pour te poser à côté d'elle, contre le plan de travail, tu fronces les sourcils. Dos à elle, tu comptes sur tes doigts, mais quand tu arrives à six voir plus, tu réfléchis deux ou trois, ça va, je vais bien. Non, tu ne vas pas bien, tu croises tes bras sur ton torse. Tu évites de penser à Ana et tu te plonges dans tes cours, choses qui ne t'arrivent jamais, mais vraiment jamais, donc autant dire, c'est rare de te voir comme ça. Tu commences à quitter la cuisine, elle a intérêt à te ramaner ton café, sinon ça va chier. Tu soupires doucement, sentant ses gestes, tu ne peux pas t'empêcher de sourire doucement, alors que tu prends sa main pour embrasser cette dernière. Je suis détendu Cléo, t'inquiète ... tu n'as pas le temps de finir ta phrase qu'elle a déjà commencé à te masser, mais ça fait du bien. Faudrait que tu fasses ça, au moins une fois par jour sérieux, c'est presque paradisiaque.

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( Noah & Cléo )



T'étais mon meilleur ami, mais ce n'était pas pour autant que j'étais d'accord avec tout ce que tu faisais, alors je te le disais. J'étais comme ça, on m'aimait pour celle que j'étais où l'on me détestait, ça m'importait peu, mais je ne supportais pas l'idée que tu fasses n'importe quoi. Peut-être que j'étais trop protectrice, peut-être que j'étais lourde et que ça te gonflais, mais je tenais à toi réellement. Trop pour te laisser continuer sans rien dire.

« Je ne te fais pas la morale, je suis simplement honnête avec toi ! Tu préfères que je commence à te mentir peut-être, parce que si c'est le cas, c'est que je me suis trompé sur toi. »

Non mais depuis quand je devais peser mes mots avec toi ? Pourtant, en te voyant t'énerver sur cette cafetière, je ne pouvais m'empêcher de te materner, de prendre les choses en mains. Toi pas tendu ? C'était une blague en fait ? Je soupirais, ne prenant pas la peine de te répondre alors qu'en même temps, je levais les yeux au ciel. T'étais réellement têtu Ferrari. Tu prétendais n'en avoir bu que deux ou trois, alors je souriais malgré moi. J'étais loin d'être dupe, à moins que c'était la situation que tu vivais avec Ana qui te rendait si... Pas normal. Finalement, tu retournais dans le salon, alors que j'arrivais quelques secondes après toi, tasse en main. Je la posais devant toi avant de me poster derrière toi, commençant à glisser mes mains contre tes épaules. D'un mouvement doux, je commençais à masser tes muscles bien trop tendus. Tu attrapais une de mes mains pour la porter à tes lèvres alors que je souriais bêtement. Peut-être que finalement, t'allais me pardonner.

« Mensonge, t'es tout dur, et sans mauvais jeux de mots hein, je parle de tes épaules ! » Que je dis avant d'éclater de rire. J'intensifiais la pression de mes doigts en mouvement circulaire. « Si je te fais mal, tu me le dis surtout. »