Mila - Always think of yourself before thinking of others .. Or almost

Tu as passé ta journée ici. Entre Athénaelle, entre les messages avec Anastasia et Hades. Bref, encore une journée bien rempli. Alors bien sur, quand tu arrives à souffler, tu te remets sur cette longue table pour pouvoir enfin te poser et continuer de bosser. Ton t-shirt noir et ton jogging sur toi, tu as ta tasse de café à côté de toi et bien sur aussi ta bouteille qui n'est pas ouverte, on se fait jamais. Alors tu continues, tu inscris des mots, des phrases. Tu soupires. L'italien sort de ta bouche alors que tu jettes le papier. Les oraux c'est compliqué, surtout en ce moment mais ça, tu n'arrives pas réellement àt'exprimer, encore à exprimer ce que tu veux. Alors tu souffles. Tu soupires. Tu passes ta main dans tes cheveux, tu souffles, tu gueules. Fais chier ! T'as besoin d'une pause, une petite pause finalement parce que là ça devient nimporte quoi. Tu te lèves pour prendre ton téléphone, la bouteille et ton verre, arrivant sur la terrasse et tu te poses sur le canapé. Tu sors bien sur ton paquet de clope avant de t'allumer une cigarette et te servir un verre. Voilà que du bruit se fait entendre dans l'appartement, tu t'en fous un peu en ce moment en fait...

@Mila Scorsese

Tu te fais chier, et sa toute la journée ! Tu cours après des connaissances de cours pour pouvoir avoir une copie des leur et ne pas trop prendre de retard dans ta scolarité, mais soyons lucide cette mise à pied t’emmerde ! Après avoir passé la journée à tourner en rond, à recevoir des appels en inconnu, à avoir tenter de reprendre le contrôle sur tes réseaux sociaux fraichement piraté, tu décide de faire une pause, quelqu’un te rend la vie dure, et tu ne comprends pas pourquoi. Tu soupire, tu as besoin de légèreté, de vivre ta vie sans penser aux conséquences. Tu prends les transports en commun, oui tu laisses ta belle voiture au garage, tu n’as pas fini de la réparer, et puis elle te sert plus de maison que de voiture depuis hier, puisque en effet Sloan et Suzy on reprit leur vie de couple et fais partir tous les autres de chez eux. Tu arrives finalement en bas de chez Noah. Alberto te connaît, il te laisse entrer, il s’inquiète pour Noah. Tu fonce à pas de velours vers la terrasse. Ton ami d’enfance à le dos tourné, tu arrive juste derrière lui et pose tes mains sur ses yeux. « Tesoro, indovina chi c’è. » Tu balance ton plus beau ton amusé, tu es comme ça, tu es une fille pleine de joie de vivre même dans les pires moments, un parfait piller pour tes amis, mais jamais pour toi-même. Tu laisse un rire t’échapper, tu es toujours prête à faire en sorte que chaque moment de ta vie soit inoubliable, même quand tu vas mal et que tu dors dans ta voiture.

Penché légèrement vers le balcon de la terasse, tu observes la ville et tu réfléchis. Tu réfléchis réellement au fait de partir d'ici. Quitter Boston pour quelle ville ? Rome ? Avoir ton père sur les pieds tout le temps ? Paris ? Et vivre éloigné d'Anastasia ? Madrid ? Alors que tu parles pas un mot Espagnol ? Tu soupires alors, tu vides ton verre d'une trêve. Et tu tires sur ta cigarette. Des pas mais pourtant tu souris doucement à sa voix. Je dois vraiment deviner ou tu me laisses une chance de me trouver Mila ? oups la réponse dans la question. Mais voilà tu te tournes vers elle avant de la regarder. Il n'y avait pas cinquante femmes dans cet appartement. Mila était la seule avec Cléo. Enfin était. C'était trop compliqué avec Cléo pour comprendre quelque chose. Tu rentres aussitôt ? Mais tu n'as pas vu l'heure passée et tu t'en veux. Trop absorbé par ce que tu fais, comme toujours finalement. Et pourtant, le coup de tout ça, tu n'as même pas eu le temps de boire. Enfin sauf maintenant. Grande surprise de la part d'un Ferrari dont le coeur a été brisé par une Mather. Tu aurais pu le dire, je t'aurais fait venir Alberto Oui tu n'aimes pas trop quand elle se balade en ville, surtout en ce moment finalement ...

Tu souris, ton ami sais très bien que c’est toi, et puis qu’on se le dise, il ne vit pas avec vingt femmes non plus. Tu l’observe se tourner vers toi et tu lui fais la bise, heureusement que Noah fait partie de ta vie, sans lui tu serais actuellement à la rue, tu ne voulais pas déranger ton cousin dans sa vie de couple. « Oui j’ai fini plus tôt au travail. » Tu est strip-teaeuse au Nirvana, et il le sais, tu ne lui à jamais caché. Oui malgré la menace qui pèse sur toi, le harcèlement du maître chanteur, tu vis ta vie, mais tu as peur, sauf que sa tu ne le montre pas. La neige commence doucement à tomber du ciel et tu lève les yeux, tu es comme une gamine émerveillée. « Alberto ? » tu es intriguée, pourquoi vouloir déranger son homme à tout faire alors que tu peux marcher tu es grande. « Tu sais ce n’est pas parce que mon tas de ferraille ne roule plus que je ne peux pas prendre les transports, ne te fais pas de soucis pour moi. » Tu lui fais un clin d’œil, tu ne lui avais pas parler de l’accident que tu avais eu, quelqu’un avait saboté les freins de ta voiture il y à moins d’une semaine et tu avais évité un enfant qui traversé la route, résultat quelque bleue dans le dos, sur les jambes, une bonne migraine pendant des heures et une voiture HS. Tu ris à ta remarque, toi qui n’aime pas les transports, toi qui as toujours bichonner ton Impala 69, tu te retrouve à devoir faire comme bon nombre de citoyen, prendre les transports. « Bon alors ta journée ? » Oui tu veux savoir comment c’est passé sa journée, la tienne tu t’en fou.

Tu l'observes, elle te regarde. Tu soupires. Alberto aurait pu venir te chercher. Tu le sais ça ? C'est pas compliqué Mila. Tu l'appelles et il vient tu te veux protecteur et peut-être un peu ferme avec elle. Mais elle t'avait dit qu'elle avait peur, et elle t'avait dit qu'elle voulait de la sécurité. Alberto était le meilleur chauffeur de formule 1 italien et maintenant c'était ton chauffeur, autant dire que c'était Dieu avec une voiture. Donc elle abusait. Mais tu soupires doucement, tu t'assois sur le sofa extérieure, déposant son verre et ta cigarette. Tu te masses légèrement les tempes. Excuse moi .. C'est juste que je ne supporterai pas qu'il t'arrive quelque chose alors que tu avais tout ce dont il te fallait ici Ce qui est vrai en soi, donc autant dire que tu t'en voulais aussi fortement de l'avoir laisser rentrer à pied. Ou même pire. Tu prends ta cigarette pour tirer dessus quand elle te demande comment s'est passé ta journée Ca va comme toujours mais ce n'est qu'un mensonge. Tu te noies dans tes devoirs pour éviter de penser à Ana et tu essayes désespérément de trouver une solution pour la voir revenir. Et toi alors ? Tu as fait quoi aujourd’hui ? demandes-tu à ta nouvelle colocataire

Tu observe ton ami et tu souris en secouant la tête très légèrement ha sacré Noah, tu l’adore, et son côté protecteur t’attendri. « Noah, je vais bien, d’accord ? La prochaine fois promis j’harcèlerais Alberto, mais tu sais que je n’aime pas ça. » Oui tu as toujours été débrouillarde et farouchement in dépendante à ta fortune familiale, tu vie simplement, et tu aimes ça. Tu le regarde aller se poser sur le sofa, et tu le rejoins, lui fais face et t’accroupie face à lui pour planter ton regard dans le sien « Chaton, il ne m’arrivera rien d’accord, je serais prudente, quoi que je fasse et où que j’aille. » Tu le rassure, tu n’aime pas le savoir aussi inquiet pour toi, sa à sa part de charme, mais sa te rend malade de le voir aussi préoccupé, même si tu sais que tu n’es pas la seule fautive à son état. Tu te place finalement à côté de lui dans le sofa, et tu pose ta tête sur son épaule, lui dérobant sa cigarette pour en tirer une taffe avant de la lui rendre. Tu relâche doucement la fumée. « Ma journée ? Rien de bien spéciale j’ai traîné avec Douglas. » Oui ton meilleur ami, celui avec qui tu passe beaucoup de temps mais qui est aussi ton collègue de travail au Nirvana. Tu soupire, sa t’énerve de ne pas pouvoir aller en cours, de devoir traîner toute la journée pour ne pas devenir complètement folle. Ton portable vibre, encore un appel en inconnu, cette fois c’est trop tu n’as qu’une envie c’est de balancer ton téléphone par-dessus le balcon, mais tu te retiens, au lieu de sa tu te blottis contre ton ami d’enfance pour chercher un peu de sécurité dans un monde où tu te sens en permanence en danger. Ton téléphone vibre encore, et tu ferme les yeux, tu sers les poings, ce harcèlement, ce maître chanteur, tes réseau sociaux pirater, ta voiture saboter, ton accident, tu deviens folle, tu à peur.