Noëlle - After work, a little break

La tête dans les cours, voilà ce que tu étais. Tout ça pour éviter de te morfondre pendant des heures, voir des jours. Du temps. Elle avait besoin de temps. Alors tu allais lui en donner du temps. Tu soupires, en remettant correctement tes lunettes sur ton front alors que tu avais la tête rempli des indications que tu lisais. De la couleur sur tes manuels et même des annotations avec ton écriture d'italien gaucher, c'était pas terrible, mais assez pour pouvoir te relire. Tu avais décidé de bosser oui. Trop même. Tu avais décidé terminer tous tes dossiers pour la fin du mois et tu commençais déjà à entamer ceux de l'année prochaine. Une erreur, mais tu avais que ça à faire. Enfin, jusqu'à ce qu'elle décide de débarquer. Athénaelle et toi étiez proches, peut-être trop, vu qu'ils étaient pour toi, impossible de savoir dans quelle relation où la placer. Mais actuellement, tu n'étais pas mécontent de l'avoir. Tu laissas tout à trainer sur la table pour partir en direction de la cuisine afin de cuisiner. Rien de bien méchant, juste un petit plat de la recette. Tu passas ta main dans tes cheveux alors que Alberto arriva dans la pièce Athénaelle va arriver. Vous pouvez descendre pour voir si elle est déjà là. Il s'inquiétait pour toi, mais bon, toi, tu t'en foutais. Tu avais beau lui avoir dit de dégager 8475843 fois, il était encore là. Alors il quitta la cuisine, descendant l'escalier pour aller dans cet ascenseur afin de descendre tout l'immeuble. Et toi tu continuais la chose. Au moins, le truc pratique quand on est propriétaire de son immeuble, c'est qu'il y a aucun bruit.

@Athénaëlle A. Wildingham

Tu en avais ta claque des cours, et pourtant tu les suivais avec assiduité. Tu avais toujours été une fille avec beaucoup de facilité scolaire, des excellents résultats, tout pour rendre ton paternel fier de toi, mais il y avait comme un manque dans le cursus que tu suivais, ce n’était pas passionnant à tes yeux, juste barbant et répétitif. Tu baille juste quelque minute avant la fin de ton cours. Tu sors rapidement et Ferdinand est déjà là il t’attend, au fond de toi tu sais que tu es contente de le voir, il est tout pour toi, ton garde du corps, ton chauffeur, mais aussi un confident. Tu souris et monte dans le véhicule. « Conduisez-moi chez Noah s’il vous plait. » Ton employé ne comprend pas, tu avais prévu hier de manger avec ton petit ami et voilà que tu lui demande d’aller chez celui qui compte plus que n’importe quel homme dans ta vie. Sans broncher il s’exécute. Rapidement tu arrive devant l’immeuble de Noah, et tu es soudainement heureuse, tu ne sais pas pourquoi le voir te met de si bonne humeur, et tu ne cherche pas à savoir. « Bonjour Alberto. » tu souris à l’homme qui t’accompagne dans l’appartement de ton quoi déjà ? Ami ? Meilleur ami ? Ex amant ? Meilleur coup ? Tu t’en moque, il fait partis de ta vie pour ton plus grand plaisir ! Tu arrive rapidement dans l’appartement et tu es conduite à lui, ravie de le voir tu le prends dans tes bras et dépose un bisou sur sa joue. « Je suis contente de te voir. » Tu le vois de plus en plus souvent, et sa te fais du bien, surtout que en ce moment, tu ne sais plus où tu en es dans ta vie.

Bon, tu as envoyé chier Alberto mais le revoilà avec Athénaelle. Ca va, il arrive à se faire pardonner. Mais il va rester dans l'appartement où alors en bas à attendre. Tu le sens, tu le sais et ça te fais soupirer. Néanmoins tu prends ton amie dans tes bras, embrassant sa joue alors que tu retournes à terminer le déjeuné. Tu n'avais pas réellement prévu de déjeuné tout court, trop pris dans ton travail que dans ta façon de vivre. Et c'était presque habituel. Quand tu avais quelque chose en tête, tu ne l'avais pas ailleurs. Et moi donc dis-tu bien que vous ayez passé la soirée du 6 ensemble. Mais ce n'était qu'un petit peu après tout. Mais voilà que tu coupes le feu, tu en profites pour quitter légèrement la jeune femme, partant à la conquête des assiettes et des couverts pour n'en prendre que deux et tu en profites pour la regarder. Alors ça va ? demandes-tu en mettant la table. Tu en profites même pour regarder dans ta cave et tu tournes les yeux vers elle Ah non, pas d'alcool pour toi c'est vrai petit sourire en coin pour l'embêter bien sur

Tu aime ce moment que tu asse avec lui, et tu lui souris, ses bras se referme sur toi et il dépose à son tour un bisou sur ta joue, c’est tout ce dont tu avais besoin, tout ce que tu voulais. Après un cour moment il se détache et retourne à sa cuisine, tu souris, le regardant admirativement, un homme qui sais cuisiner tu trouves sa génial. Tu ne savais même pas si ton petit ami à toi savais cuisiner ou pas, mais pour le moment tu avais tellement de doute sur sa personne que tu ne voulais pas y penser. Sauf que tu n’arrive jamais à cacher tes états d’âme, et encore moins à Noah. « Oui, enfin, je me pose un millier de questions, mais ça va, et toi alors ? » Car oui tu t’en fiche de toi, tu à tout pour être heureuse, ton homme t’aime, et tu l’aime, même s’il n’est toujours pas au courant, tu attends un enfant, et vous allez bientôt acheter une maison. Tu ne peux pas en dire autant pour ton ami. Tu soupire quand il te lance cette petite pique, oui tu dois faire attention maintenant, et tu ne faisais aucun écart de conduite depuis que tu avais appris la nouvelle. Tu remarque le sourire en coin de Noah et sa te fais rire. « Félicitation tu viens officiellement de contrarier une femme enceinte. » dis tu avant de rire, tu avais lancer ça sur le ton de l’humour. L’odeur qui te parvient aux narines te donne faim. « Sa sent terriblement bon. » Tu te pince la lèvre inférieur, tu n’as qu’une envie gouter ce qu’il à préparer.

Sa remarque te fait froncer les sourcils. Tu la regardes. Tu ne comprends pas réellement en fait. Autant de questions ? Et pourquoi ? Et en quoi ça va t'aider de faire ça ? tu penses que tu vas être légèrement à fleur de peau cette journée encore. Donc direct et sans filtre. Y'a en a un qui va pas beaucoup apprécier alors. Tu hausses les épaules légèrement néanmoins. Tu ne réponds pas à sa question sur le comment tu vas. Mais tu y réponds quand même d'une certaine manière. Tu passes ensuite ta main dans tes cheveux marchant vers la cave. Mais tu te rappelles qu'elle est enciente et tu ajoutes Génial, je dois le premier alors en même temps, niveau chieur professionel, tu es le meilleur, faut bien exceller dans un domaine, toi c'est ce lui là. Tu en profites pour revenir dans la cuisine, regardant le four avant de l'écouter. Un rire léger sortit de ta bouche Tu dois pas beaucoup cuisiner toi alors Toi, tu fais que ça, ça te fait du bien, et tu as l'impression de pouvoir enfin respirer. Mais bon, entre tes cours, Anastasia et la Eliot House, tu n'as pas beaucoup cuisiné ces derniers temps. Tu sors le plateau du four pour le déposer au niveau de la table et tu t'installes avec elle. Je t'ai fais des Bruschetta. Tu as trois gouts différents. Donc là c'est tomate Mozzarella. Là c'est jambon et parmesan et là crême fraiche et lardons. dis-tu alors que tu lui donnes la spatule pour te relever. Tu ne veux qu'elle voit ton mal être alors tu reviens vite à table avec une bouteille d'eau quand même avant de t'en servir un. Et alors ? Tu l'as toujours pas dit à Andrew ? Pour le bébé bien sur ...

Tu le sais que sa ne t’aide pas de te poser autant de questions, alors tout simplement tu fuis le sujet, tu hausse les épaules, l’air de dire que tu n’en sais rien, mais au fond de toi tu le sais, tu es comme ça, quand tout va bien, tu détruis tout avec tes doutes et tes questions sans réponses. Il te dit qu’il doit être le premier et tu souris, non pas du tout, il est loin d’être le premier à te contrarier depuis que tu es enceinte, sauf que lui il ne t’a pas réellement contrarié. « Ho non t’inquiète. Y’en à eu d’autre avant toi. » lance tu sur un ton innocent, tu ne voulais pas entrer dans les détails. Tu le sais, il cuisine bien, et toi, toi tu sais cuisiner, très bien même, mais tu ne le fais jamais, et tu n’aime pas que sa se sache. « Je n’ai pas le temps pour cuisiner. » tu le regarde, tu l’observe avec ce même regard que lorsque tu été avec Amaël, ce regard taquin, qui peux vite vous mener sur une pente glissante, alors tu détourne le regard quand tu le vois poser le plat à table autour de la quel vous vous êtes assis. Ton péché mignon a toujours été les plats à base de tomate et mozzarella. Tu te sers et lui redonne la spatule en le voyant revenir avec une bouteille d’eau. Ton sang se glace un peu quand il parle d’Andrew. « Non toujours pas. » tu es assez direct dans ta réponse, tu cherches à cacher se malaise que tu éprouve depuis que tu sais que ton petit ami parle avec une fille qui le drague. Tu manque de confiance en toi, et tu le sais, sa finira par bousiller ton couple si tu ne te reprends pas et vite.

Tu l'observes. Tu es un grand observateur, tu préfères ça que de foncer dans le tas sans réfléchir. Quoi que ça, tu le fais aussi. Tu passes ta main dans tes cheveux pour la bouteille. Mais voilà qu'elle t'avoue cela. Tu fais une mine horrifiée Bah bravo, je pensais être le seul et le premier tu ne vas pas lui bouder non. Et heureusement. Tu en profites pour ramener la nourriture sur la table alors que tu ajoutes Toujours prendre le temps Athéanelle. Sinon tu loupes pas mal de chose Tu pourrais cuisiner pendant des heures, tu l'as déjà fait pour la soirée avec Cléo mais comment dire que ce n'était pas la même chose du tout. Ainsi tu la laisses te servir fait de même. Mais tu t'engages encore sur la mauvaise conversation. Tu fronces les sourcils. Comment ça ? Qu'est qu'il se passe ? Parce que tu sais qu'il se passe quelque chose. Elle ne sourit pas alors que d'habitude quand tu lui parles d'Andrew c'est l'amour fou. Là... C'est différent. Tu prends ta tartine avant de croquer dedans pour la manger. C'était la première chose que tu mangeais depuis qu'Anastasia était passée hier finalement. A croire que les bonnes choses dans la vie sont simplement la nourriture. Tu en profites pour la regarder. Tu veux savoir après tout...

Tu es à table avec Noah et tu croque un bout de ta tartine, tu trouve ça très bon, et tu aurais voulus le lui dire, mais le sujet sur Andrew est lancer, et ta façon de répondre lui à mis la puce à l’oreille, il te connaît bien, peut-être même un peu trop bien, tu ne peux plus rien lui cacher, et sa te fais peur, tu sais que tu as cette facilité à toujours tout détruire dès que tu es heureuse, et tu vis avec cette peur viscérale au ventre. Tu plonges ton regard dans le sien, on pouvait lire jusque dans ton âme déchirée et tourmentée par l’incertitude tant ton regard est expressif. « Je n’ai pas envie de lui dire pour le moment. J’ai encore un peu de mal à lui accorder ma confiance avec sa coucherie avec une cabot, et maintenant il parle avec une autre cabot qui le drague ouvertement. Et le pire c’est qu’il me dit qu’il est allé la voir ! Soi-disant c’était pour lui avouer qu’il été en couple. » Tu croque une nouvelle fois dans la tartine, tu es nerveuse, tu n’aime pas parler de sujet aussi sensible que ça. « On peut parler d’autre chose ? » Tu es mal à l’aise avec ce sujet de conversation, et tu ne comptes pas t’éternisé déçu. Tu as tes faiblesses, tes limites, et pour l’heure tu à atteint tes limites de conversation dramatique. « Ton repas est super bon, je crois que tu as raison, je vais peut-être prendre le temps de cuisiner. » dis tu avant de croquer une nouvelle fois dans la tartine. « Tien tu sais quoi, la prochaine fois que je cuisine, je t’invite. » et tu ne l’oubliera pas, ton prochain repas, tu le cuisinera pour lui.