move on ► dexter.

C'était un vendredi soir, et Constance déambulait dans les couloirs tout en mâchouillant un chewing-gum. Les pieds trainant par terre, elle avait du mal à afficher un visage aimable et à chasser sa mauvaise humeur. Elle était tellement fatiguée par la journée qu'elle avait eue, que la blonde n'avait qu'une hâte : retourner au campus chez les Cabots. Après la rupture de son couple avec Aaron, rien n'allait et personne ne reconnaissait Constance. Elle, qui aimait faire sourire les personnes, parler sans arrêt des mecs, faire rigoler la galerie. Bah là, la jeune femme était dans un piteux état. Constance avait finit par abandonner tout espoir et se décida de traîner dans le parc Cambridge Common. Elle reprit bien vite ses esprits lorsque quelqu'un lui toucha le bras. Dexter était là, lui n'avait pas changé au moins, toujours beau gosse et dragueur officiel. « Tiens Dexter ! Qu'est-ce que tu me veux ? » lança-t-elle. Si ce dernier venait la voir, c'est qu'il avait déjà un plan dans la tête.

Comme chaque fois que je le peux je venais me promener dans la ville de Cambrige. N'aimant pas la vie au campus j'aimais reprendre mes vieux repaires et ayant pris un verre au bar je m'étais alors arrêter au niveau du parc afin de pouvoir y fumer une cigarette en toute tranquillité. Autant vous dire que cela ne m'empêcha pas de regarder les femmes qui passaient. Voyant alors que l'une d'entre elles était une de mes connaissances je venais l'arrêter dans sa course en ayant pris soin d'écraser ma cigarette et de la regarder avec un sourire avant de l'écouter. « Tiens Dexter ! Qu'est-ce que tu me veux ? » Elle avait un ton étrange et fronçant les sourcils je relâchais son bras avant de remettre ma veste comme il faut et de lui répondre. « Et bien disons que je regardais les femmes qui passait par là et ta beauté m'a interpellait. » Je souriais. J'étais comme je suis et je ne changeais pas. Je ne sais pas comment elle va et c'est une question que je pose rarement je dois bien l'avouer

Vu la tête que tirait Dexter à son égard, Constance s'était attendue à ce qu'il fasse ça. Cette dernière partit d'un rire léger en voyant son air ahuri. Mais elle se reprit très vite, lorsqu'une odeur de cigarette parvint à ses narines. Non, Constance ne fumait pas et espérait jamais fumer, elle prenait soin d'elle coûte que coûte. « Et bien disons que je regardais les femmes qui passait par là et ta beauté m'a interpellait. » riposta-il d'un sourire charmeur, étant absorbé par la beauté de la blonde. La jeune femme jeta un rapide coup d'oeil sur Dexter et ajouta : « Tu me dragues Dexter ? Tu sais que là je suis pas du genre à tomber amoureuse et coucher avec n'importe qui. Surtout après ma rupture. Donc laisse moi tranquille tu veux ? » La jeune blonde roula ses yeux verts, un sourire en coin, et continua de marcher en direction d'un banc. A moins que Dexter n'était pas du genre à draguer aujourd'hui, elle le pensait assez malin pour venir la rattraper.

Ah les femmes, décidemment lorsqu’elles sont fragile elles sont plus durs à avoir. Je ne supporte pas qu'on me résiste et pourtant avec Constance je prends mon temps et n'abandonne pas. Surement parce que celle-ci le vaut bien, je l'espère en tout cas. Cette blonde me plait et ne pas l'avoir dans mon lit me fait véritablement chier, je l'avoue. Bref, n'étant pas le mec à prendre des pincettes je venais lui faire clairement comprendre que j'avais sauté sur l'occasion pour la draguer une nouvelle fois. « Tu me dragues Dexter ? Tu sais que là je ne suis pas du genre à tomber amoureuse et coucher avec n'importe qui. Surtout après ma rupture. Donc laisse-moi tranquille tu veux ? » Je la regardais amuser avant de m'installer à ces côtés. « Tu sais te morfondre parce que t'as rompus ne te fera pas rendre ton sourire. Franchement ? Laisse-toi aller un peu, arrête de faire ta petite fille sage, ça fait du bien parfois de ce lâcher. » Je la regardais et mes paroles ce voulait plutôt sincère. J'avais vraiment envie de coucher avec elle mais d'un autre côté je laisser sortir ce petit bonhomme protecteur en moi.

« Tu sais te morfondre parce que t'as rompus ne te fera pas rendre ton sourire. Franchement ? Laisse-toi aller un peu, arrête de faire ta petite fille sage, ça fait du bien parfois de ce lâcher. » lâcha-t-il en s'asseyant auprès d'elle. C'était censé l'aider ça ? Mais d'une autre part les propos de Dexter se voulaient vrais. Constance jeta un regard au jeune brun et se massa les joues, les sourcils froncés. « Qu'est-ce que tu veux que je fasse d'autre ? Je l'ai aimé durant trois ans Dexter, trois ans ! » déclara-t-elle en comptant ses doigts jusqu'au troisième. Néanmoins elle reprit : « Trois ans d'amour sans aucune révélation et une semaine avant de me plaquer. J'crois pas que ça va être simple d'oublier tout ça. De plus, c'est pas en couchant avec des mecs que ça arrangera les choses. » La jeune femme avait levé les yeux vers Dexter, sérieuse. Il ne voyait peut-être pas où elle voulait en venir, c'était une femme après tout.

« Qu'est-ce que tu veux que je fasse d'autre ? Je l'ai aimé durant trois ans Dexter, trois ans ! » Elle me montrait sa main avec le chiffre trois et je souriais doucement. Je savais bien que pour elle cela était difficile, du moins je l'imaginais. N'ayant jamais eu de relation je ne peux pas vraiment savoir ce que cela fait mais du moins je peux imaginer. La laissant alors ajouter. « Trois ans d'amour sans aucune révélation et une semaine avant de me plaquer. J'crois pas que ça va être simple d'oublier tout ça. De plus, c'est pas en couchant avec des mecs que ça arrangera les choses. » Je la regardais et soupirais. J'avais compris, j'étais loin d'être débile, je savais bien que de toute façon quoi que je fasse je ne l'aurais pas. La regardant alors je venais lui répondre sérieusement. « Je suis un connard, un égoïste, un salaud mais je suis pas débile constance. J'ai très bien compris que je ne t'aurais pas et a vrai dire je crois que c'est surement mieux comme ça. » Sortant une nouvelle cigarette je n'avais pas l'habitude d'accepter mes défaites mais je crois que je ne peux pas faire autrement avec elle.

Dexter semblait s'être perdu dans les méandres des réflexions de Constance. Haussant un sourcil, la blondinette fit un signe de la main devant ses yeux vitreux, de sorte qu'il lui accorde un peu d'attention. Celui-ci soupira et enchaîna : « Je suis un connard, un égoïste, un salaud mais je suis pas débile constance. J'ai très bien compris que je ne t'aurais pas et a vrai dire je crois que c'est surement mieux comme ça. » La dite Constance lui offrit une petite moue contrite comme celle que sa mère affichait lorsqu'elle avait fait quelque chose qu'elle n'aurait pas dû. Elle l'avait vexé et elle en était consciente. « Désolée Dexter, mais oui je ne suis pas le genre de fille qu'il te faut dans ton lit. Je suis trop sensible, je crois trop à l'amour. Crois-moi j'en vaux pas la peine pour toi. » assena-t-elle comme si elle défendait une loi ou un droit universel. Constance se releva du banc et lui offrit un petit sourire angélique. Elle voulait partir, ça la rendait trop vulnérable.

« Désolée Dexter, mais oui je ne suis pas le genre de fille qu'il te faut dans ton lit. Je suis trop sensible, je crois trop à l'amour. Crois-moi j'en vaux pas la peine pour toi. » Je la regardais et soupirais avant de sourire. Elle me faisait comprendre qu'elle ne voulait pas de coucheries sans rien au bout, qu'elle n'était pas ce genre de fille et hochant la tête je venais alors me lever à mon tour. Prenant sa main je posais mon regard sur elle et ajouta. « Je t'ai dis que j'avais compris d'accord ? Maintenant écoute moi. Je crois que tu te sous estime un peu trop. Il t'a fait du mal c'est une chose mais que tu vienne dire que tu vaut pas la peine que je me batte pour toi je pense que tu te plante. Tu m'intrigue et sache que c'est la première fois qu'une femme est capable de me faire ce genre d'effet. » Je la regardais avec sincérité et la sonnerie de mon portable ce mit à résonner. Soupirant je prenais celui ci et je devais répondre, c'était Romane. Surement une soirée à prévoir prochainement. « ... Oui pas de soucis j'arrive. » Raccrochant je posais à nouveau mon regard sur Constance. « Ecoute, le mieux c'est que toi ou moi on s'attache pas l'un à l'autre alors tu as raison, peut être que le mieux c'est que l'on s'éloigne. Je dois y aller, romane m'attends. Fait toi confiance Constance, franchement tu vaut bien plus que tu ne le penses. » Je lui souriais et lui lança un clin d'oeil avant de quitter les lieux, ne voulant pas risquer de repartir sur une discussion.