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Deux frenchies & un italien

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Bon, les choses ne se sont pas passées exactement comme prévues, mais après le sms d'Ezio qui semblait être en panique lorsqu'il t'as expliqué que Louison voulait se barrer aujourd'hui en France, tu devais avouer que ça tombait plutôt bien avec c'que tu avais prévu. Certes ça aurait dû se faire la semaine d'après ou ce week-end parce que t'es en plein dans les travaux dans ton nouvel appart, mais tant pis ça attendra. Le truc qui t'ennuies par contre dans cette histoire, c'est que tu vas laisser Gypsy à Cambridge alors que ça commençait tout juste à bien se passer entre vous, du coup ouais tu culpabilise quand même un peu.

Mais pas question d'laisser Louison rentrer en France, tu viens tout juste de la retrouver et tu n'veux pas la perdre une fois de plus, du coup t'as pris le strict minimum avec toi, passeport, portable, tablette, une trousse de maquillage, un manteau qui te tiens chaud et hop, direction l'aéroport où ton jet privé vous attends, Louison, Ezio et toi. Tout c'que tu as envoyé comme texto au jeune couple c'est qu'ils ne devaient prendre aucune valise avec eux, juste leur passeport et le strict minimum tout comme toi. Et de ne te poser aucune question puisque de toute façon Ezio est au courant de ton plan mais pas Louison.

@Louison Chamberlain @Ezio Scorsese
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Trop, c’était trop. Tu avais beau aimé tous tes proches, les menaces qu’ils recevaient et qu’ils te faisaient parvenir commençaient à t’angoisser sévèrement. Tu avais besoin d’une pause. L’univers de Cambridge était toxique, pour ton propre équilibre psychique mais aussi pour le développement de ton môme. Alors qu’Ezio trafiquait quelque part, tu t’étais mise en tête de décoller dans la journée pour Paris, avec ou sans lui. Tu l’aimais plus que tout, ton coeur allait se déchirer une fois de plus en le quittant, mais pour une fois, tu pensais plus à la vie que tu portais plutôt qu’à garder le Quincy rien que pour toi. Alors que tu remplissais tes valises sous le coup de l’impulsivité, ton homme était entré dans la chambre pour t’arrêter net. « On va voyager léger et on verra sur place » t’avait-il dit avant d’attraper un simple sac et d’y fourrer le strict minimum. T’avais dorénavant l’impression de le prendre par les sentiments et c’était terrible. Mila avait besoin de lui ici. Bref, après une course en taxi, vous aviez déboulé dans le même aéroport privé qui vous avez un jour conduit à Paris en pleine nuit. Très vite, tu avais aperçu ta sauterelle blonde, sous un bonnet aussi ridicule que le tien. Billie était aussi partante pour retrouver l’Europe, t’y pigeais rien, surtout qu’elle était en voie de conclure avec Gypsy. Une fois garée, tu avais dérobé un baiser à Ezio dans la bagnole avant de sortir pour te jeter au cou de ton amie « Merci Billie Jean !! J’allais vraiment me barrer toute seule tu sais… » lui confias-tu en te reculant pour laisser ton fiancé la saluer. « Chéri… t’en es sûr que tu veux nous suivre ? Je veux pas te forcer si tu sens que t’es utile ici… » lui demandas-tu en relevant ta tête vers le brun à tes côtés « Billie s’occupera bien de moi... Bon, j'avoue pas aussi bien que toi...  » finis-tu par avouer en tordant ta bouche comme une gamine « On va à Paris ? M’emmène pas dans un pays de merde Billie… »
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Le taxi vous amène à l'aéroport dans un silence à la fois profond et pesant. Assis derrière le siège du conducteur, tu as l'air songeur et complètement ailleurs. Perdu dans tes pensées, tu es encore en train de peser le pour et le contre d'un départ aussi précipité et brutal que celui là. Tu sais ce que tu laisse derrière toi mais tu n'as pas la moindre idée de ce que tu vas retrouver en rentrant de ce voyage. Les freins de la voiture de ta cousine ont d'être sabotés, l'embarquant dans un accident qui aurait pu lui couter la vie. Quant à ta soeur jumelle, elle reçoit des messages bizarres d'un mec qui veux la manipuler par la peur. Ta famille semble être la cible des détraqués. Sans un bruit, tu ressembles ta salive dans le fond de ta gorge avant de deglutir difficilement. Tu as l'esprit complètement ailleurs. A tel que cela fait deux repas que tu sautes sans que personne ne s'en aperçoive. Ta captivité t'as fait perdre l'appétit vorace qui te caractérise tant depuis ta plus tendre enfance. Alors certes, comme le disait Louison, tu as l'air zen mais a l'intérieur de toi, régne un chaos dont tu n'es pas maître. Tu as peur pour tes proches. La belle blonde te vole un bisou sans que tu ne captes quoi que ce soit. Elle descend de la voiture et tu n'as pas d'autre choix que de la suivre. C'est elle ou ta famille. Tu dois faire un choix Ezio, soit tu restes à Boston pour soutenir ta soeur et ta cousine. Soit tu suis la femme de ta vie, celle qui porte ton bébé. Les pensées s'entremêlent dans ton cerveau tandis que tu sens le piège se refermer sur toi. Ta future femme te parle mais tu ne l'écoutes que d'une oreille. « Ne t'inquiètes pas, c'est bon. » Tu réponds du tac au tac sans réfléchir. De toute façon, plus tu te creuseras la tête et moins tu seras capable d'agir. « Tes parents sont emprisonnés à Paris c'est ça ? » demandes-tu à Louison en espérant que Billie capte qu'aller à Cannes n'est pas forcément la meilleure des solutions. La frenchie voudrait voir ses parents pour leur dire au revoir et espérer, peut-être, tourner une page vieille de vingt ans. Tes yeux se lèvent ensuite vers le petit jet privé qui te fait actuellement face. « T'es sûre de ton bolide là ? » Tu restes suspicieux et, pour palier à l'insécurité qui ne cesse de croître depuis ta libération, tu glisses tes mains dans les poches de ta veste.
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Tout c'que tu espères c'est que cette virée pas du tout organisée leur plaira et leur fera un peu de bien après avoir été retenus quelque part en ville, après tout c'qui s'est passé. T'étais un peu paniquée quand Ezio t'as balancé que Louison voulait se barrer toute seule en France, y'avait pas moyen que tu la laisses partir toute seule, et ce voyage serait peut-être l'occasion pour mieux connaître le fiancé de ta meilleure amie. En espérant aussi qu'il ne t'en veuille pas, ils avaient peut-être d'autres choses en tête en ce moment, comme la santé du bébé et ce genre de soucis, puis surtout tu ne te doutais pas une seule seconde qu'ils puissent avoir des soucis avec les membres de la famille de l'italien.

T'es posée contre le capot de ta voiture garée sur le tarmac de la piste d'avion quand le taxi déboule sur cette dernière, tu te doutes qu'il s'agit du jeune couple puisque Gypsy elle a prévu autre chose au final. T'es un peu déchirée, parce que la laisser seule alors que l'appart est en travaux ça t'ennuie mais tu lui as quand même proposé d'te rejoindre en France une fois que sa meilleure amie ira mieux.

Y'a ta blonde qui débarque, elle semble quand même pas mal préoccupée, mais t'es contente d'la revoir, tout comme revoir Ezio ça te fait vraiment plaisir qu'il ait accepté d'être ton complice dans ce voyage surprise. Tu serres la jeune femme contre toi, l'embrassant sur les deux jours pour ensuite faire la bise à l'italien, avec un sourire aux lèvres "J'suis contente de vous revoir, j'étais pas bien dans vous les tourtereaux. Et t'inquiète pas Ezio, j'ai souvent voyagé là dedans tout se passait très bien."

T'essaies de rassurer le brun quand Louison te demande la destination "Le jet va nous amener à Paris, on y reste deux jours puis direction Cannes, j'me disais que l'air de la mer nous fera du bien. On pourra même aller au Casino là bas et faire les boutiques aux Champs Élysées à Paris avant." t'avais tout prévu, vous irez dormir dans un hôtel cinq étoiles à Paris puis dans l'appartement spacieux de ta grand-mère à Cannes.
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« Mes parents sont emprisonnés à la Bastille ouais… Enfin Paris. » abrèges-tu quand tu te rends compte qu’Ezio est peu réceptif à ton humour. Tu le savais, ce voyage n’était pas pour lui, juste pour toi. Le Quincy n’avait pas la faculté de faire tout disparaître derrière lui en changeant de pays. Plantée devant Billie, tu tentes de faire bonne figure pendant que tu sens l’italien se rigidifier à tes côtés. Et merde, son précédent message te rappelle que tu l'as une fois de plus mal jugé. « Hmm… C’est parfait pour moi Billie… Tu nous attends dedans ? Je dois parler à Ezio avant… » lui glisses-tu en attrapant le brun pour l’amener un peu plus loin sur le tarmac. Du coin de l’oeil, tu aperçois la blonde rejoindre l’intérieur en te souriant. Une fois cette dernière engloutie par l’appareil, tu te focalises de nouveau sur ton fiancé qui tire une gueule de trois kilomètres de long « Écoute moi Ezio… Je peux toujours faire marche arrière. Billie est aussi riche que toi, voire plus, elle peut tout reporter… J'ai vraiment pas envie de te savoir loin de moi » commences-tu doucement par lui déclarer tout en t’approchant de lui pour glisser tes mains dans ses poches. T’enveloppes alors ses paluches moites en le fixant avec tout ton amour « En fait je ne veux pas que tu choisisses entre moi, Mila ou encore Zoe. La question ne se pose même pas, rejoins-les. On est ensemble depuis trois mois, je comprendrais. Même si je porte ton enfant, c’est pas forcément une raison. Enfin... Parle-moi, tu peux tout me dire, tu dois tout me dire, fais pas semblant, je suis nulle en devinette » lui révéles-tu tout en récupérant tes mains pour jeter sa capuche sur sa tête « Tu es l’amour de ma vie chéri… Même si je venais un jour à te perdre, tu resteras l'élu. Tu m’as tout pris, je t’ai tout donné et je te le redonnerais encore s’il le fallait… Et merde, je vais pleurer » Tu souris en respirant fortement. Tu te mets ensuite sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue, les larmes ENCORE aux yeux. Qu’est-ce que tu l’aimes à en crever... Puis tu remarques tout à coup Billie qui grimace en haut de l’escalier, te faisant signe de la rejoindre. « Tes pensées ne sont plus avec moi, t’es ailleurs. Le fait pas pour avoir bonne conscience, je m’en tape. Sinon dis à ta famille de nous rejoindre j’sais pas… Putain… » tu soupires en accrochant tes prunelles à ses lèvres, le palpitant en ruine. Tu ne veux pas qu'il reste, non, tu veux qu'il te suive jusqu'au bout du monde et qu'il les laisse tous, c'est égoïste, mais c'est ce que tu penses au plus profond de toi.

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Ezio examinait l'appareil avec attention. Il était hors de question que Louison ne monte dans un jet privé bancal où une hélice aurait été traficotée. Si la blondinette ne l'avait pas interpellé en demandant à Billie d'entrer dans l'engin, il aurait certainement fait le tour du propriétaire pour s'assurer que tout était en ordre. Même s'il n'y connaissait absolument rien en mécanique. Les sourcils froncés, il se laissa traîner par le bras par Louison et l'écouta attentivement lui dire qu'il pouvait encre changer d'avis. Il la laissa mettre sa capuche sur sa tête et même un petit bisou sur sa joue. « Je suis l'élu. » s'amusa-t-il à dire, fièrement avant de retrouver son sérieux. « Ecoute Louison, je sais bien qu'on est ensemble que depuis 3 mois mais peu importe depuis combien de temps on est ensemble. 3 mois, 3 ans, 30 ans, ça ne change absolument rien à ma décision. Je veux venir avec toi à Paris, pas parce que j'y suis obligé, ni parce que j'ai peur qu'il t'arrives quelque chose. Je veux t'accompagner parce que je t'aime et parce que je vais devenir ton mari. Je vais devenir ton repère, celui sur qui tu pourras compter pour le restant de tes jours. On va se marier pour le meilleur et pour le pire. Tu as besoin de moi ... Je ne peux pas te laisser aller voir tes parents seule. Je veux être là quand tu leur diras que l'enfermement et le stress n'a pas tué notre bébé, leur futur petit fils ou petite fille. Tu n'as pas pu compter sur ta famille dans le passé, je veux que tu comprennes que maintenant ta famille c'est moi et le bébé et que, pour rien au monde, je ne vous laisserais tomber .. » Ezio afficha un mince sourire et s'approcha d'elle pour la prendre dans ses bras. Après quelques rapides secondes à profiter de sa présence, il se recula et leva les yeux au ciel. « Allez viens, on y va, sinon Billie va croire qu'on complote pour baiser dans le jet privé pendant qu'elle s'endormira. » Il explosa de rire et prit la main de Louison pour l'emmener vers le jet privé.
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Ezio n’a pas trop le smile depuis que le taxi les a déposés pas loin du jet privé, c’est vrai que dans ses messages déjà il semblait paniqué à l’idée d’laisser Louison partir toute seule en France, c’est en partie pour ça que tu lui as aussi proposé d’venir. Pas question d’les séparer, tu tiens trop à c’que Louison soit heureuse avec l’italien et puis connaissant de réputation Adria, t’es certaine qu’elle aurait profité de l’absence de Louison pour sauter sur l’occasion. Quand tu penses que Gigi est pote avec ce genre de personne, et qu’en plus elle est partie au Japon avec elle, ça t’fout les boules. T’es un peu étonnée quand Louison te demande si tu peux les attendre à l’intérieur, soit, tu ne vas pas faire ta curieuse et laisser un peu d’intimité au couple, adressant un sourire tout de même inquiet à ta blonde.

A l’intérieur du jet t’en profites pour envoyer encore quelques textos à Gypsy, elle te manque déjà alors que vous n’êtes même pas encore partis. C’est long leur discussion privée, mais c’est au moment où tu te dis ça que tu vois la tête brune d’Ezio entrer finalement dans le jet « J’vous préviens, attendez que je dors si vous avez l’intention d’faire des crapuleries dans le jet ! » tu t’exclames, surtout à l’attention d’Ezio, qu’il sache que ça ne te dérange pas le moins du monde.
« Bon choisissez vos places, si jamais vous êtes crevés y’a un lit derrière le rideau, salle de bain et tout, puis si vous avez un petit creux, le steward est là pour nous. »
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Malgré le bruit terrible des avions aux alentours, les mots de ton homme parvenaient clairement à tes tympans. Le Quincy était pleinement prêt à te suivre dans cette aventure française et tu n’en serais jamais assez reconnaissante. Ezio se sacrifiait souvent pour toi, alors oui, c'était l'élu. De toute manière, tu fuyais le mal pour le bien pile au bon moment. Cambridge s’écroulait et il était temps de passer à l’action, de s’en éloigner. Tu pouvais dorénavant compter sur lui, c’était même étonnant d’entendre parler Ezio Scorsese de cette manière. Il était sûr de lui, de ses choix, de toi. Combien de fois allais-tu devoir te pincer pour enfin comprendre que tu n'étais pas dans un rêve ? Alors que ton émotion devenait palpable, l’italien s'était permis une touche d’humour vis à vis de Billie qui vous attendez dans son coucou. Tu avais aussitôt roulé des yeux en le suivant de près pour rejoindre ton amie. Tu avais par ailleurs retrouvé cette dernière en train de pianoter sur son téléphone dans l’avion, totalement à l'aise et décontractée « Jamais je me permettrais de souiller ton jet, enfin pas en ta présence » plaisantas-tu avant de t’asseoir près d’un hublot tout en dépliant tes jambes. « Eum moi je vais plancher sur une lettre pour le doyen, une bonne grosse lettre pour cette histoire de maître chanteur et surtout pour changer de cursus dès la rentrée. Si vous voulez faire connaissance, n’hésitez pas, je vous ai quand même à l’oeil hein ! » les avais-tu prévenu en dépliant ta tablette pour déballer ton sac à main dessus.

[…]

Durant le vol qui avait encore duré une éternité, tu n’avais pu t’empêcher de remarquer d’étranges jeux de regard entre ton amie et Ezio. Apparemment ils s’entendaient déjà bien pour comploter juste devant toi. Aucune gêne ces deux-là. Bref, vous étiez par la suite arrivés à Paris. La ville était toujours sublime, surtout à cette période de l’année. Après un rapide détour à l’hôtel, vous étiez partis faire la fête dans une boite branchée, finissant tous par vous endormir au petit matin. Vous aviez ensuite erré dans les rues de la capitale, découvrant la malheureuse une des journaux, Johnny s’en était allé. Derrière tes lunettes de soleil qui ne servaient pas à grand chose, tu contemplais les vitrines de confiseries l’eau à la bouche, encerclée par ton fiancé et ta meilleure amie « Bon, les chéris, on fait quoi ? Un passage à la tour Eiffel pour un selfie ? On va saluer la Joconde ? On va planifier mon mariage à Notre-Dame ? Je rigole… C’est impossible hein ? » terminas-tu par demander à Billie tout en lui flanquant ton coude dans les côtes « Ou on pourrait essayer de capter le soleil à Montmartre… et trouver un resto pas loin... Me regardez pas comme ça, je meurs de faim, j’suis enceinte j’vous signale ! »


Annonce : Je m'excuse pour ce post pourri, j'ai galéré, c'est nul, j'ai honte.  #vivelesellipses
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Avait-il vraiment fait cela ? Avait-il proposé à Billie, sans doute la personne la plus proche de sa Louison, d'avancer le mariage et de ne rien dire à la future mariée ? Visiblement oui. C'était complètement fou de la part d'Ezio. Sans même le préméditer, il venait de créer une certaine complicité entre lui et la française. Aussi étonnant que cela puisse paraître, le trajet passa relativement vite. Il avait passé les trois quarts du vol sur son téléphone portable alors que c'était formellement interdit. Entre les jeux, les discussions avec Billie ou même sa copine, les réseaux sociaux, il s'était plongé dans son l'irréel pour faire passer le temps. Une fois sur le sol français, ils avaient profité d'une nuit de fête et de semi débauche. Semi parce que madame Chamberlain était enceinte et il était hors de question qu'elle ne boive une seule goutte d'alcool ou qu'elle ne respire la fumée d'une cigarette. Le Quincy était aux petits soins pour sa belle et pour leur futur enfant. Il devait même parfois en être énervant.

La tête relevée vers les vitrines, Ezio regardait les décorations de la ville pour Noël qui approchait à grands pas. L'esprit complètement perdu dans l'organisation du mariage, il essayait tant bien que mal d'être présent avec les deux filles. Il fallait qu'il trouve le moyen de leur échapper afin d'aller chercher les alliances, son costume et qu'il contact un maximum de professionnels sur Cannes pour rendre son projet réalisable. Déjà ce matin, il avait appelé quelques personnes, le mécanisme était enclenché. « Ouais c'est impossible. » répondit-il du tac au tac sans même savoir de quoi il s'agissait. Revenant dans la conversation, son visage s'illumina lorsque sa belle blonde évoqua la possibilité d'aller manger un bout. « Ah ouais bonne idée, j'ai la dalle aussi. On s'fait une bonne brasserie française, j'ai grave faim aussi. Un bon burger, un gratin dauphinois » dit-il en imitant l'accent français. « Il y a quoi aussi déjà ? Ah oui, le coq au vin. » Ses doigt vinrent se joindre pour imiter l'extase culinaire et la faim qui grognait à l'intérieur de lui. Et alors qu'ils allaient changer de direction, le portable d'Ezio se mit à sonner. Il le sortir de sa veste et vit un numéro français l'appeler. Sans chercher à comprendre plus loin, il regarda les deux jeunes filles. « C'est Martin, avancez, j'vous suis de près. » dit-il avant de s'éloigner et d'en profiter pour se griller une petite clope. Ah tiens, c'était un traiteur qui ne parlait ni anglais, ni italien. La poisse.
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