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Une dizaine de jours enfermée dans un dortoir sans fenêtre, avec des inconnus, sans aucune notion du temps qui passe, une série d'examens à l'hôpital, un interrogatoire avec la police, et une conversation très émotive avec mon meilleur ami d'enfance plus tard, et je suis enfin de retour à la maison. Dire que je suis épuisée et totalement vidée serait sûrement un euphémisme. C'est vraiment un miracle que je tienne encore debout et je ne rêve que d'une chose: retrouver mon lit. Quand j'arrive en bas de l'immeuble où se trouve, c'est comme si un poids se levait de mes épaules. Je suis enfin chez moi. Il y avait des moments où je pensais ne jamais revoir cette rue un jour alors y être me fait presque pleurer. Cependant, je ne pense pas avoir encore aucune larme en moi. Je pousse donc la porte d'entrée, salut le concierge qui m'accueille avec un grand sourire et des "Mademoiselle Nott ! Je suis tellement heureux et soulagé de vous voir, Mademoiselle Nott !" Je lui fait un signe de la tête pour le remercier mais ne m'arrête pas, souhaitant juste m'écrouler sur mon lit pour ne plus jamais le quitter. L'ascenseur m'emmène à mon étage et quand j'arrive dans le loft, j'appelle doucement, "Eleanor ?" n'ayant aucune idée de si elle est encore à la Eliot ou pas.
@V. Eleanor Kors
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