plus de peur que de mal (Alan)

« C'est promis ! Tu veux que je crache par terre ? » J'haussais les sourcils avant de rire. « Non parce que c'est dégueulasse et qu'on est dans un hôpital... » que je lui répondais alors. Il y a des personnes qui sont soignées ici quand même, dont moi. J'espérais bien qu'il allait le faire son bilan de santé, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver. Mais pour l'heure, c'est moi qui suis assise sur le lit d’auscultation. Alan vérifiait ma tension qui s’avérait être bonne et il m'annonçait qu'il allait devoir me faire un prise de sang. Je n'avais pas tellement de problème avec ça, mais disons que je préférais quand même ne pas regarder. Voir mon propre sang couler, non merci. Je détournais alors le regard tandis qu'il passait son doigt sur ma veine. « Tu sais Anastasia, la première fois que je t'ai vu, je crois que j'ai eu un coup de foudre pour toi. » Et aussitôt, je me mis à rire. Il est vrai que j'aurais pu être surprise, mais je savais qu'il n'était pas sérieux. « On sent tellement mauvais que là, c'est pas le moment de jouer les romantiques. » que je lui dis alors que je regarde mon sang couler sans le vouloir. « Et voilà ! C'est bientôt fini. » Hurk. Mais il avait raison. C'était fini bien plus rapidement qu'on ne le pensait et il venait mettre un morceau de coton à l'endroit de la piqûre. Il allait ranger les tube et revenait vers moi le plus sérieux du monde. « Va falloir que tu retires ton haut pour l’électrocardiogramme Ana'. » Euh. Je n'étais pas pudique du tout. Mais c'était gênant quand même. Surtout que bizarrement, j'imaginais Noah arriver au même moment et j'crois bien qu'il ne supporterait pas. « Mon cœur va bien, t'en fais pas ! Puis, j'ai même pas de soutif sous ma robe.. tu as vraiment envie d'être choqué et de me voir à poil ? » On sait jamais, si ça peut le dissuader.

J'étais parvenu à convaincre ma Mather préférée que je ferais mon bilan plus tard avec l'aide d'Arizona et, Dieu merci, elle m’épargner le supplice de cracher par terre. Si ça pouvait la persuader, je l'aurais fait sans hésiter, mais comme elle le dit si bien, c'est quand même dégueulasse ! Le romantisme dans toute sa splendeur, je lui avais sorti une connerie afin de la distraire de l'aiguille qui venait percer sa veine. Évidemment, elle a très vite compris que je n'étais pas sérieux, on se connaît trop bien pour ce genre de blague. On sent mauvais ? " Tu dois avoir le nez trop près de la bouche Ana' parce que moi, je sens très bon ! ", plaisantais-je en refermant le tube de prélèvement avant de lui demander de retirer son haut pour l’électrocardiogramme. Le fait qu'elle ne porte pas de soutif compliquait un peu la tâche... Choqué ? Peut-être pas non mais assurément gêné. Et personnellement, je préfère ne pas avoir de problème avec le Eliot qui lui sert de petit-ami. " D'accord, mais si tu sens une douleur au cœur, tu viens me voir tout de suite ! Je ne rigole pas ! Tu me promets de ne pas déconner avec ça ? ", lui demandais-je le plus sérieux du monde. Il ne manquerait plus que j'apprenne qu'elle ait un problème cardiaque et que par ma faute, parce que je ne lui ai pas fait passer cet examen, ce dernier se soit aggravé. Je m'en voudrais atrocement et j'aurais beaucoup de mal à m'en remettre. Je lui fis savoir qu'elle pouvait enfin se lever, je finissais toute cette procédure en lui demandant de monter sur le pèse-personne pour constater, sans surprise, une perte de poids. " Au moins tu auras perdu tes poignées d'amours ! ", dis-je en me reculant d'un pas pour éviter toute violence éventuelle de la demoiselle.

Pas besoin qu'il se mette à cracher par terre pour que je le crois. Nous étions dans un hôpital, un peu de tenue tout de même. Alan me prenait donc en charge pour ce qui était de mon bilan complet. Je n'étais pas certaine que ma famille soit d'accord de voir un étudiant tout droit sortie du même kidnapping que le mien s'occuper de mon cas. J'avais surtout hâte de sortir de cet hôpital et retrouver ma vie d'avant. Retrouver Noah. C'est au moment de me faire ma prise de sang, pour faire diversion que la mather choisit pour me faire son numéro de charme. Je ne pouvais m'empêcher de répliquer et souligner une fois de plus qu'avec la forte odeur que nous dégagions, il n'allait pas être évident de faire dans le romantisme. « Tu dois avoir le nez trop près de la bouche Ana' parce que moi, je sens très bon ! » J'hausse les sourcils d'un air amusé. « Le kidnapping n'a pas fait du bien à ton humour... » Il est vrai que s'il commençait à faire de l'humour de collégien on n'allait pas y arriver. Il me demandait par la suite d'enlever ma robe de soirée pour faire l'électrocardiogramme. Le seul problème, c'est que je ne portais pas de soutien-gorge sous ma robe et que j'avais moyennement envie de me pavaner nue devant mon ami. « D'accord, mais si tu sens une douleur au cœur, tu viens me voir tout de suite ! Je ne rigole pas ! Tu me promets de ne pas déconner avec ça ? » - « Promis » Je n'étais pas du genre à rire avec la santé de toute façon, surtout depuis mon accident d'escalade. La dernière épreuve fut la balance. Je montais dessus et sans surprise, mon poids était plus faible. « Au moins tu auras perdu tes poignées d'amours ! » Bon d'accord, celle-ci était bien placée. « On ne peut pas en dire autant de toi.. » que je confiais alors en empoignant l'un des fameux bourrelés de mon ami.

Serait-ce vrai ? Mon humour aurait-il vraiment disparue pendant le kidnapping ? Moi qui était pourtant si drôle ! Mais en y réfléchissant, c'est vrai que cette blague était moisie à souhait... Suite à une prise de sang où mon numéro de charme était certes, suivis d'un râteau monumental de mon amie mais qui m'avait permis cependant de réussir la piqûre sans me manger une droite en retour, j'avais demandé à Ana' de retirer le haut de sa robe afin d'effectuer un électrocardiogramme. Problème, pas de soutien gorge et si je ne doute pas que sa poitrine soit charmante, l'idée de voir celle de mon amie est quelque peu bizarre, même en tant que médecin. De plus, le petit-ami de la belle est quand même assez imposant et je préfère éviter toute confrontation éventuelle avec lui parce que j'aurais mater les seins de sa copine. Je me contentais donc de sa promesse, espérant vraiment qu'elle l'a tienne. Sans surprise, la Mather avait perdus du poids et cette fois, je fus rassuré, mon humour était revenus, un humour qui ne plu pas des masses à mon amie, attrapant un de mes bourrelés alors que dans un rire, je reculais d'un pas pour la faire lâcher. En finissant avec cet examen, je l'avais raccompagner à l'entrée avant d'en faire de même avec Rosie. Les deux sœurs ayant finis leurs bilans complets, je signais les papiers, déposais ma blouse et les retrouvais à l'entrée. " Je vous invite au resto pour fêter le retour au monde libre les filles ! ", lançais-je avec humour alors que je quittais l'hôpital aux cotés des deux jeunes femmes.

HJ: J'ai cloturé le RP parce que je crois qu'on était arrivés au bout là. Faudra qu'on s'en refasse un ma Mather préférée ! :love2: