DARYL L. EVERY ► Jason Momoa

Décembre 1989, Daryl naît à San Francisco quelques minutes avant David, son frère. Techniquement lui est né à 23h58, David le lendemain, à 00h07. Martha, leur mère, n'a jamais voulu leur parler de leur père. Sans doute était-ce l'un de ces hommes mariés qui trompent leur femmes et se cassent quand la situation se complique ? Ou bien un mecs trop jeune pour être père ? Ou peut être un homme violent que Martha à dû fuir ? Peut importe. L'important c'est que ELLE, elle était là pour eux. Elle se galérait entre deux boulots, mais elle trouvait toujours du temps pour ses enfants. Elle ferait n'importe quoi pour eux. Les garçon sont très différents, ils l'ont toujours été. David était une pile électrique, toujours à faire des bêtises, toujours a se rendre intéressant. Daryl a toujours été le plus calme des deux, le plus posé. Il arrivait à canaliser son frère, à le calme, à le faire se concentrer sur autre chose. Les deux frères étaient très fusionnels,
comme lié par un étrange pouvoir. Quand l'un allait mal, l'autre aussi. Les deux étaient heureux en même temps, triste en même temps, malade en même temps. Tout au long de leur enfance ils se sont suivit, comme si le destin avait décidé qu'ils ne seraient jamais séparés.

En grandissant, ils semblaient mettre une certaine distances entre eux. Doucement mais sûrement. Jusqu'à ce que lentement, au lycée, c'est un fossé qui les séparent. Daryl se tournait vers les sciences, la biologie, tandis ce que David se tournait vers la communication, désireux de créer sa société et de s'étendre par la suite en parcourant le monde. A la veille de leur examen final. leur mère fit une rechute. Malade depuis des années, elle essayait de ne rien montre, pour ne pas inquiéter ses fils. Elle semblait tirée d'affaire mais la maladie est tenace. Les garçons passèrent leur examen avait succès, mais là où David avait décidé de partir faire sa vie ailleurs finir ses études, Daryl lui avait tout lâché pour rester auprès de sa mère malgré qu'elle le lui interdisait formellement. Elle ne voulait pas être un frein à sa vie, mais lui préférait la soutenir.
Il aurait tout le temps de construire sa vie plus tard. Mais pas sans elle. Les fonds pour son traitement commençaient a manquer. Il était hors de question de l'abandonner.
Il travaillait d'arrache pied dans un bar pour essayer d'aider sa mère, ne mangeait presque pas, ne dormait presque pas. Jusqu'à ce que David l'appelle.

"J'ai trouvé papa...."


Leur père n'était pas n'importe quel homme. Il avait bâti sa société il y'a plus de 20 ans,
le genre de société connu à travers le monde, le genre d'homme élu "homme d'affaire de l'année" tous les ans, le genre d'homme qui pouvait largement payé le traitement de Martha. Il ne lui a pas fallu plus que ça. Il prit la voiture jusque l'Iowa. 26 heures de route, c'est pas rien. Mais ça en valait la peine, et puis sa vieille bagnole avait vécue pire que ça. Il retrouvait David, et pour la première fois depuis des années, ils semblaient tous les deux sur la même longueur d'onde. Il franchissaient les portes d l'immeuble, et cherchait le bureau du grand patron sans se soucier de l'avis de la secrétaire. La pauvre vit débarqués deux grand malabars, deux fois sa taille, trois fois son tour de taille, montagnes de muscles qui semblaient en colère dans le bureau de son patron. Il ne lui fallu pas beaucoup plus pour appeler la police. Mais ça donnai aux garçon un peu de temps devant eux. Ils débarquaient dans le bureau de Rowan Hanoa. Ils savaient maintenant d'oû venait ce teint bronzé.  Ils ne lui laissaient pas le temps de parler, lui expliquant qu'ils étaient ses fils, né de Martha Every, qu'elle était malade,
et qu'il ne fallait pas grand chose aux médias pour créer une polémique. Rowan n'avait d'yeux que pour sa société, son image. Et qu'est-ce que c'était quelques milliers de dollars ? Alors ils fient un marché. Il leurs enverraient à tous les trois de l'argent tous les mois. Pour payer leurs études et les soins médicaux de leur mère, mais aussi pour qu'ils vivent convenablement jusqu'au restant de leur jour. En retour, David et Daryl ne reverraient plus jamais leur père, oubliant jusqu'à son existence. Ca vous semble cruel ?
Ce ne l'était pas pour eux. Ils ne l'avaient jamais connus et était pire que ce qu'ils avaient toujours imaginés. Ca pouvait sauver leur mère, et subvenir à leur besoin.
David pourrait créer sa propre société, et Daryl reprendre ses études pour faire ce qu'il avait toujours rêvé. Martha ne voulait savait pas d'où venait l'argent. Tout ce qu'elle savait, c'est que les garçon lui avait promis qu'il n'y avait rien de dangereux ou d'illégal.
Et qu'elle n'avait pas besoin d'en savoir plus, juste à leur faire confiance.


Daryl tenu sa promesse et fut accepter à Harvard dès que l'état de Martha le permettait.
David lui, décidait de rejoindre une petite société de gravir les échelons pour en apprendre plus, et de créer son monde plus tard. Ce qui ne l'empêchait pas d'envier son frère qui, encore une fois, semblait réussir mieux que lui, être plus sage que lui. Décembre 2013, l'anniversaire des garçons. Ca faisait des années qu'ils ne l'avaient pas fêter ensemble. Il était temps de se retrouver. Et David semblait sur un nuage, plus calme, plus posé ces derniers temps. C'est qu'il l'a vu elle que Daryl à comprit. Elena.
La jeune femme la plus belle qu'il ai jamais vue. Grande, brune, les yeux marrons.
Un sourire à tomber, et un naturel rafraîchissant. Elle n'avait pas besoin de fioriture pour être belle. Elle était belle en toute circonstances, à l'extérieur, comme à l'intérieur.
David était heureux avec elle et il y'avait de quoi. Mais encore une fois, ils semblaient tous deux liés comme avant. Daryl et David reprirent contacts lentement, jusqu'à devenir aussi fusionnels qu'ils ne l'étaient enfants. Ils passaient de plus en plus de temps ensembles, et plus les jours passaient, plus il apprenait a connaître Elena. Et il ne pouvait que comprendre pourquoi son frère en était tombé amoureux.

Et puis une nuit, on frappait à la porte de son appartement. Il était tard, la pluie tambourinaient contre la baie vitrée, et Daryl mit quelques secondes avant de réaliser que quelqu'un essayait d'attirer son attention. Il ouvrait la porte et découvrit la jolie brune les yeux rougis, trempée jusqu'aux os, le mascara dégoulinant sur son beau visage.

"Je suis désolée..... Je savais pas où aller....."

Une dispute, un vase qui vol, des cris, des pleurs, des hurlements. Pour une connerie disait elle. Elle ne savait pas où se réfugié, et hors de question de rentrer.

"Cette fois c'est fini....." Répétait elle en boucle, essayant de s'en convaincre elle même.

David à toujours eu un sale caractère, il est dur à suivre, dur à calmer, à canaliser. C'est quelqu'un de compliqué, de jaloux, de possessif, d'impulsif. Tout le contraire de Daryl. Quoiqu'en terme de jalousie.... Il ne pouvait pas cacher le fait qu'il était jaloux de la relation de David et Elena. Il se maudissait intérieurement. Il s'interdisait ce sentiment qu'il avait envers elle, parce qu'il avait que c'était mal, que quoiqu'il arrive, David passait premier, et qu'il ne pourrait pas changer ça. Qu'elle l'aimait lui, et qu'il n'y pouvait rien. Mais bon sang ce qu'il l'aimait.... Et il détestait la voir dans cette état. Les larmes ne s'arrêtaient pas de couler, autant que la pluie dehors et il ne le supportait pas. Elle était recroquevillée sur le canapé, une couverture autour d'elle, et tentait de se calmer. Lui caressait son dos comme si ça pouvait la soulager. Mais il ne savait pas comment s'y prendre, comment la consoler..... Il connaissait David, il savait de quoi il était capable quand il est en colère, il savait qu'elle ne serait pas heureuse indéfiniment. Mais il restait son frère. Il ne pouvait pas prendre un parti. Il se sentait con impuissant face à la détresse de la jeune femme. Jusqu'à ce qu'elle se calme enfin, les rivés sur le mur d'en face, elle se laissait glisser doucement pour se blottir contre Daryl. Et tout s'est enchaîné. Comme si le temps s'était suspendu, comme si la pluie avait cessé. Le silence régnait dans l'appartement. Elle se sentait bien dans ses bras. Il se sentait à sa place auprès d'elle. Comme si c'était une évidence. Plus rien n'avait d'importance, plus rien d'autre qu'eux deux, en cet instant précis, le regard plongés dans celui de l'autre. Leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Leurs coeurs tambourinant à l'unisson. C'était une évidence. Et même si c'était mal, même s'il savait que demain il le regretterait..... Ce soir, il se foutait des conséquences. Ce soir, ils s'aimeraient à en crever. Ce soir ils s'aimeraient jusqu'à ce que leurs coeurs explosent, jusqu'à ce que le jour se lève, jusqu'à les murs arrêtes de trembler, jusqu'à ce que leur corps acceptent de se séparer. Et demain..... Demain on verra.....


"Est-ce que c'est permis d'aimer autant que je t'aime.....?"

Elle chuchotait ces mots presque comme si elle ne devait pas les dire. Il refermait son étreinte, plus heureux que jamais. Dehors il faisait froid, dehors il pleuvait averse, mais eux, nus l'un contre l'autre, rien ne pouvait les atteindre.... Oui.... Demain ils regretteront.....

Et demain est arriver trop tôt. Trop vite. David l'aimait beaucoup trop. Elena, elle, ne savait plus vraiment où elle en était. Hors de question de reparler de tout ça. Pour l'un comme pour l'autre. Cette nuit, aussi magique fut elle, ne devait pas se reproduire et pour cause; David venait de la demander en mariage. Prise de conscience ? Peu importe, ce qui comptait, c'est qu'ils allaient se marier, et que Daryl ne devait pas être un poids dans cette relation.... Il ne devait pas être une variable, il ne devait pas être un doute. Il se contentait de souffrir, il se contentait d'apprécier son bonheur à elle. Mais était elle vraiment heureuse ?

"Est ce que c'est permis d'aimer autant que je t'aime..."


Il en avait dû mal dormir. Se souvenant de son odeur, de sa chaleur, de sa peau contre la sienne. Ce souvenir intact en devenait douloureux, parce qu'il savait que ce n'était plus qu'un souvenir. Qu'il ne la toucherait plus, qu'il ne la prendrait jamais plus dans ses bras, qu'il ne l'embrassait plus, qu'elle ne serait plus à lui, qu'il ne serait plus à elle.... Tout devenait une torture. Les voirs tous les deux à chaque événement, chaque repa de famille. La voir sourire pour quelqu'un d'autre que lui, le voir l'embrasser, la toucher. C'était encore plus frustrant, parce qu'il avait l'impression que son propre reflet se jouait de lui. Il n'en pouvait plus et s'éloignait volontairement. Se renfermant et se cachant derrière ses études pour trouver des excuses.
Janvier 2015
Puis trois petits coups. Trois petits coups si familiers. Même temps anarchique dehors,même froid, même porte. Même personne. Cette fois encore elle semblait triste, mais David n'avait rien à voir là dedans. Elle ne supportait plus son absence. Elle ne supportait plus de le savoir malheureux. Et elle se rendait compte de ce qu'elle manquait, qu'elle n'était heureuse que dans ses bras. Qu'il était le seul à l'origine de son sourire, et que son coeur ne battait aussi fort qu'en sa présence. Que c'était ça l'amour,
le vrai. Que c'était lui, et personne d'autre. Demain, oui demain elle le quittera. Demain elle lui dirait tout, qu'importe les conséquences. Mais ce soir, cette nuit, il n'y aurait qu'eux. Le monde entier n'existera plus. Il n'y aura qu'elle. Il n'y aura que lui. Eux deux dans les bras l'un de l'autre, pour l'éternité. Jusqu’à ce que le temps redémarre de lui même.


Sauf que demain, demain..... Rien ne se passera comme prévu.

Parce que demain, demain nous seront le 17 Janvier....

Daryl est de garde aujourd'hui. Le jour se lève doucement, et il est encore tôt. Le téléphone d'Elena ne cesse de vibrer.  Et quand ce n'est pas le sien, c'est celui de Daryl.
Ce dernier se réveille doucement au son des vibrations sur sa table de nuit. Il regarde l'écran. "5 appels en absences : David". Tout autant de messages vocaux.

"Je sais pas où est Ely." "Si jamais t'as des nouvelles appelle moi" " Putain aucun de vous ne réponds c'est quoi ce bordel ?" " Daryl appelle moi vite" " Dis moi que t'es pas avec elle....."

Une vague de culpabilité s'emparait du jeune homme. Mais cette vague fut ébranlées pa les bras d'Elena. La petite brune venait tout juste de se réveiller, entourant Daryl de ses bras rassurant, le sourire aux lèvres. Et d'un coup, plus rien d'autre n'avait d'importance. Elle dirait tout à David ce soir, mais pour le moment, il avait travail.
Il l'embrassait une dernière fois avant de franchir la porte de l'appartement. Elle devait aller en cours de toute manière. Tout irait bien, et ce soir ils seraient libres, ce soit ils s'aimeraient à n'en plus finir.

Mais une dernière fois, tout s'est enchaîné.

Les quatre fous furieux. Les arme. La prise d'otage.... Tout était diffusé aux infos,
Daryl n'en perdait pas une miette, ne sachant pas comment prendre la nouvelle. Non,
rien n'était réel, non tout allait bien.... Jusqu'à ce que les premiers blessés arrivent.
Il fallait agir vite, il fallait ne plus penser à rien d'autre, rester concentrés. Le coeur battant, se battant contre sa panique intérieur, il faisait au mieux pour sauver ces gamins qui débarquaient. Et puis il l'a vue. Et le temps s'est arrêter une dernière fois. Non. Non ce n'était réel. Ce n'état pas elle. Tout mais pas elle.....

Elena avait prit une balle qui ne lui était même pas destinée. Une balle mal logée qui n'était pas ressortie. Une balle qu'elle n'aurait jamais dû se prendre. Une balle qui allait la tuer. Et il ne pouvait rien n'y faire. Sa priorité c'était elle, plus rien d'autre n'avait d'importance, le temps était compté et semblait tout à coup défilé à une allure indécente.... Il faisait évidement tout ce qu'il pouvait pour la sauver. Retirer la balle,
arrêter l'hémorragie. Mais la panique avait raison de lui, ses mains tremblait, sa voix aussi. Et Elena comprit qu'il n'y arriverait pas. Qu'elle partait. Elle lui prit la main, le stoppant net et lui sourit une dernière fois aussi tendrement que possible. Que on dernière souvenir d'elle soit son sourire, son amour à toute épreuve.


Et la dernière image que David eut d'elle, fut celle de la femme qui partageait sa vie,
mourant dans les bras de l'homme qu'elle aimait. Daryl n'avait pas remarqué sa présence. Pa avant cet instant. Même les yeux embués de larmes, il pouvait encore voir la tristesse, la déception et la colère de son frère à son égard. Il essayait de le rattraper mais ne reçu de David qu'un poing dans la figure.

"Tu es mort pour moi".

Ces derniers instants, intenses, horrifiques, continuent de hanter les nuits de Daryl.
Depuis ce jour il s'est renfermé. Il ne vit que pour ses études, ne se permet pas d'être heureux, parce que s'il ne peut pas l'être avec elle, alors à quoi bon... ? Concentré,
il ne voit plus rien, plus personne, et c'est peut être mieux comme ça. Son boulot de Barman lui a permis de sortir la tête de l'eau, de sortir de sa bulle. Il ne dort quasiment pas, et quand il dort il continue de faire les mêmes cauchemars, encore et encore....

"Est-ce que c'est permis d'aimer autant que je t'aime...."

Est ce qu'aimer de nouveau serait la trahir....? Est-ce qu'être heureux de nouveau serait égoïste....? Près de trois ans se sont écoulés, mais pour Daryl, c'est comme si c'était hier. Plus jamais il n'entendra sa voix, plus jamais il ne la verra sourire, plus jamais il ne la touchera, plus jamais il ne l'embrassera, plus jamais il ne la prendra dans ses bras....
Comment pourrait il aimer de nouveau ? Comment pourrait aimer quelqu'un d'autre autant qu'il ne l'aimait elle ? Comment pourrait il être heureux si elle n'est plus là....
? Et une dernière fois, le temps s'est arrêté..... Et il semble ne plus vouloir repartir....