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love is a bitch (jusia)

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Okay, c'était vraiment étrange mais Jules se demandait presque s'il ne préférait pas les deux mois et demi de merde qu'il venait de passer à gérer ses problèmes familiaux plutôt que son retour à Boston. Quelques jours seulement qu'il se remettait dans le bain et voilà qu'il regrettait presque. Submergé sous une avalanche de questions et surtout de reproches, pour changer quoi. C'est vrai qu'il n'avait pas trop daigné prendre des nouvelles de tout le monde mais comment vous dire, le mather avait eu plus important à faire. Puis dirait un certain dicton : pas de nouvelle, bonne nouvelle. Alors ce n'était pas lui qui allait s'inquiéter et virer parano juste parce qu'on ne lui avait pas envoyé de message depuis une semaine. Bref, disons qu'il évitait de croiser trop de monde lorsqu'il se trouvait à la MH, préférant la compagnie du canapé et celle d'un bon joint. Plus particulièrement alors que son ex avait décidé de rejoindre la confrérie à la rentrée. Dans le genre idée de merde, on ne pouvait pas faire mieux là. Le pire, c'est ce que c'était Jules qui lui avait conseillé de devenir mather. Mais qui l'aurait cru ? Pas lui, certainement pas lui. Encore heureux qu'il partageait un appart en ville avec Agathe parce que sinon c'est clair qu'il aurait déjà pété un câble. Parce que croiser Ana lui rappelait sans cesse qu'il n'était qu'un raté et surtout, qu'il ne serait jamais capable d'accomplir une seule bonne chose dans sa vie. Et évidemment, qui est-ce que le frenchie croisait en se dirigeant vers le salon ? Anastasia. Evidemment. Interdit, il soutint son regard pendant un instant avant de finalement se décider à briser ce silence de glace : "On peut parler ?' Wow, venait-il vraiment de dire ça ? Jules De Lacroix, demander à voir une discussion d'adultes sérieuse ? Comme quoi, les miracles étaient peut-être possibles... Ou bien était-ce juste parce que la jeune femme ne lui avait pas encore laissé la possibilité de s'expliquer ou même de s'excuser et de dire à quel point il s'en voulait depuis trois mois.

@Anastasia Reynolds
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Le froid se faisait ressentir de plus en plus et putain je détestais ça. Plutôt étrange de la bouche d'une rousse, mais.. j'aimais tellement le soleil. Limite, j'avais bien envie de me faire des petites vacances là... Quelques jours au soleil, histoire de me faire oublier de tout le monde. Ouais, je crois que je partirais toute seule. J'adorais Noah, mais avec les disputes qu'on se tapait ces derniers temps, je pense qu'un peu de réflexion ne nous ferait pas de mal et puis, ça permettrait de pouvoir se retrouver comme il se doit pour le bal de Thanksgiving et d'avoir un bronzage parfait pour aller avec ma robe. Non, je blague. Ma peau ne bronzait pas tellement en fait. Elle rougissait juste. Enfin bref. Je n'aimais pas le froid et c'est pour cette raison qu'après mon cours de musique, j'étais partie me réfugier dans le salon de ma confrérie pour boire une tasse de thé bien chaude. Sauf que, quand je relève les yeux pour me diriger vers le canapé, je croise de regard de Jules. Merde alors. Il est encore là lui ? J'essaie au mieux d'en avoir rien à foutre et de continuer en direction du canapé. Une chance qu'il ne puisse pas voir mon cœur faire un raté avant de s'affoler. Tout va bien Ana. « On peut parler ? » - « Non » J'avais répondu tellement vite que limite on se demandait si j'avais bien écouté la question. Attendez... quoi ? Il veut parler ? Genre, trois mois après ?
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Le suspense ne fut pas long - pour ne pas dire inexistant - puisque c'est un "Non" qui sortit immédiatement de la bouche de la jeune femme. Simple mais efficace. Jules ne fut pas surpris le moins du monde, au contraire. En fait, c'était même assez évident comme réponse. Le mather n'avait rien espéré d'autre et n'attendait rien de la part de son ex petite-amie. Il l'avait trahie, de la pire manière qui soit alors à sa place, la réponse aurait été la même. Pire, elle n'aurait sans doute même pas eu de réponse. Donc oui, il comprenait parfaitement sa réaction mais le truc... c'est qu'il n'avait pas envie de lâcher l'affaire. Pas de si tôt. Ok, il était le seul bâtard de l'histoire et à aucun moment il ne souhaitait prétendre le contraire mais ils devaient parler. Au moins une fois. Juste pour... mettre les choses à plat ? Ana était libre de l'insulter si elle le désirait, si ça pouvait lui faire du bien ou peu importe. Non franchement, ce n'était pas comme s'il avait l'habitude d'être traité comme de la merde de toute façon. Jules ne voulait pas jouer la victime ou tenter de se faire pardonner auprès de la jeune femme, ce n'était pas du tout son style. Lui, il était plutôt du genre à encaisser en silence hein. Mais là, pour une fois dans sa misérable vie, monsieur De Lacroix décidait de briser le silence. Brillante idée - ou pas - sortie d'on ne sait trop où et qui allait le faire passer pour un gros lourd, plus qu'il ne l'était déjà de base. "C'était pas vraiment une question, en fait." lâcha-t-il, cet air neutre indéfectible sur le visage, ses yeux verts soutenant le regard de la demoiselle comme pour lui prouver sa détermination. "Dix minutes, c'est trop demandé ?" Il aurait pu lui dire qu'elle avait de la chance, qu'elle devait plutôt se sentir privilégiée d'avoir une véritable conversation avec lui, contrairement à toutes ces autres fois où le mather avait préféré fuir. Mais non. Jules savait que le mot chance n'était pas ce qu'il y avait de plus approprié. C'est vrai, après tout, à quel moment pouvait-elle se considérer chanceuse de l'avoir laissé entrer dans sa vie ?
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Non. Je n'avais pas envie de lui parler. Ni même de le voir. Croiser son regard restait un supplice. Vous savez ce que l'on dit... Il y a des petits amis qui ne sont pas facile à oublier. Je crois bien qu'avec Jules, c'était le cas. Le premier homme que j'avais aimé et putain, si j'avais su que ça ferait si mal, je n'aurais pas cherché à m'attacher à lui. Il n'y a rien de plaisant à être cocu. Surtout qu'on était bien tous les deux et que je dois dire que je ne comprenais pas très bien pourquoi. Peut-être que justement, s'il voulait parler, c'était pour m'expliquer... Seulement, je n'étais pas certaine de vouloir entendre ce qu'il avait à dire. « C'était pas vraiment une question, en fait. » Quoi ? Je fronce les sourcils et je m'arrête alors que je me dirigeais en direction du canapé. Mon regard croise finalement le sien et ça fait terriblement mal. Encore. « Dix minutes, c'est trop demandé ? » - « Oui » que je répondais simplement. Je continuais finalement mon chemin pour m'asseoir dans le canapé. Est-ce qu'il fallait qu'on parle une bonne fois pour toute ? Peut-être. Mais, vraiment, je n'en avais pas envie. Je n'étais pas douée pour ça. « Dix minutes, c'est certainement le temps qu'il t'a fallu pour tout foutre en l'air... » que je disais en posant mes affaires à côtés de moi. Ouais, certainement qu'il avait eu besoin que de dix minutes entre les premiers mots qu'il avait soufflé à cette femme et le premier baiser. « Alors quand on y pense, je ne suis plus vraiment certaine de vouloir te donner du temps... » surtout quand on sait que nous étions ensemble depuis quelques mois déjà et que l'on se tournait autour depuis bien plus longtemps encore. Mais d'un autre côté, j'étais curieuse, c'est pour cela que je soutenais son regard à nouveau. Parle. Optimise ton temps Jules, tu n'en as pas beaucoup.
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Dix minutes, ce n'était rien. Juste, qu'elle lui accorde dix petites minutes. Vraiment, pour Jules, ça ne représentait pas grand chose. Certains mecs lui auraient demandé le pardon, l'auraient même suppliée, mais pas lui. Il n'était pas comme ça. Il n'allait pas lui demander l'impossible puisque visiblement, il était pratiquement déjà en train de le faire en lui imposant cette petite entrevue improvisée et indésirée. Serrant simplement les dents, le mather l'écoutait, en silence. Jules était totalement du genre à dire ce qu'il pensait en temps et en heure et là, s'il n'avait rien à dire face aux paroles de la blonde, c'est parce qu'elle avait raison. Et à chaque fois qu'elle lui rappelait, à chaque fois qu'elle lui prouvait ses torts, il ne se haïssait que davantage. C'était à la limite du supportable mais puisqu'il l'avait cherché, il ne pouvait qu'en assumer les conséquences. Et redevenir ce Jules d'antan, celui qui presque dix ans auparavant, avait tout fait foiré. Et aujourd'hui, l'histoire se répétait. À croire qu'il était maudit et condamné à ne faire que ça de sa vie. Fronçant les sourcils, il la regarda s'éloigner de lui comme quelqu'un cherchant à éviter la peste, pour finalement s'installer dans le canapé en le jaugeant du regard. Ok... elle avait l'air prête à l'écouter et finalement lui accorder un peu de son précieux temps. Maintenant, c'était à lui de jouer. "Rassure toi, je ne suis pas là pour te demander de me pardonner ou de me donner une seconde chance." Drôle de manière de commencer un discours, hein... Mais bon, pour quelqu'un qui n'était pas doué avec les mots, Jules avait au moins le mérite de tenter. Enfin mérite... façon de parler. Puisqu'il n'avait rien prévu et que non, il n'avait pas répété trente fois devant un miroir avant de venir, ça allait être de l'impro totale, juste lui déballant le fond de ses pensées. "Je sais que j'ai merdé, vraiment. Je t'ai donné toutes les raisons du monde de me détester... J'voulais juste te dire que ça n'avait rien à voir avec toi. Que tu n'as jamais été le problème dans l'histoire. Cette fille... était totalement insignifiante. Je sais que ça ne change absolument rien, mais j'voulais juste que tu le saches. Que si j'étais avec toi... tout ce que j'ai pu te dire Ana, je le pensais." Que ses sentiments étaient bien sincères et qu'il l'aimait, qu'il l'aime ? Peu importe, ça ne comptait plus désormais. Mais Jules tenait à ce qu'elle le sache. Peut-être pour avoir la certitude qu'elle ne le haïsse que lui, et qu'elle ne se donne aucun tort. Parce qu'elle n'en avait aucun. C'était juste lui, l'erreur de leur histoire. Comme d'habitude. Ça avait toujours été lui. Depuis le début. Jusqu'à la fin.
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« Rassure toi, je ne suis pas là pour te demander de me pardonner ou de me donner une seconde chance. » Je serrais les dents. Jules avait la délicatesse d'un tractopelle. Il ne s'en rendait peut-être pas compte, mais c’était douloureux d'entendre cela. Non pas que j'aimerais qu'il le fasse, ça faisait juste de la peine de l'entendre dire. Ouais, j'aurais clairement préféré qu'il ne dise rien. En attendant la suite, je restais simplement assise dans le canapé, regardant mes doigts se triturer. « Je sais que j'ai merdé, vraiment. Je t'ai donné toutes les raisons du monde de me déteste... J'voulais juste te dire que ça n'avait rien à voir avec toi. Que tu n'as jamais été le problème dans l'histoire. Cette fille... était totalement insignifiante. Je sais que ça ne change absolument rien, mais j'voulais juste que tu le saches. Que si j'étais avec toi... tout ce que j'ai pu te dire Ana, je le pensais. » Et putain, c'était douloureux. Je n'avais pas envie d'entendre tout ça. Là, il était juste en train de dire qu'il avait tout fait sans raison. Mais pour ma part, je pensais qu'il y avait toujours une raison à tout et que s'il avait été voir ailleurs et qu'en plus la nana était insignifiante, alors sans le vouloir, il était en train de me dire que le problème venait de moi au fond. « Si tu n'étais pas allé voir ailleurs, on serait toujours ensemble » que je disais finalement en relevant le regard vers lui. Parce que j'avais toujours un truc pour lui malgré que le temps soit passé. Je l'aimais tellement que nous serions encore ensemble aujourd'hui. Mais avec des si, on referait le monde. Aujourd'hui, nous n'étions plus ensemble et j'étais convaincu qu'au fond, c'est qu'il l'avait voulu.
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Il avait parlé, il avait déballé tout ce qu'il voulait comme il le pouvait et elle l'avait écouté, en silence, sans l'interrompre. Maintenant, c'était à elle de répondre, si elle en avait envie. Jules n'attendait pas forcément de réponse de toute façon, il savait ce que la jeune femme pensait et c'était légitime. Si les rôles avaient inversés, il ne lui aurait probablement pas accordé le moindre regard alors... il se considérait déjà chanceux qu'Anastasia accepte de l'entendre. Même si ce n'était pas comme ça qu'il aurait voulu dire le fond de ses pensées, même si c'était mal dit. Mais c'était Jules alors ça, c'était un problème qui ne changerait sans doute jamais. Il faisait des efforts, c'est clair, parce que pour en arriver à une situation pareille, il fallait forcément en faire. Plus particulièrement de la part d'un mec aussi peu démonstratif et sensible que le mather. Ana ne s'en rendait peut-être pas compte mais un autre facteur entrait en compte dans l'attitude de Jules : la valeur du sujet. Parce que Jules ne bougerait certainement pas le petit doigt si ça n'en valait pas la peine à ses yeux. S'il était là, c'est que la blonde était importante pour lui, plus qu'elle ne devait l'imaginer. Et oui, il avait une drôle de façon de le montrer. Ou bien, c'est parce qu'il était trop tard pour le lui montrer. Trop tard pour revenir en arrière et éviter que le pire ne se produise. S'il n'avait pas couché avec une autre, ils seraient encore ensemble. Encore une fois, c'était la pure et simple vérité. Vérité à laquelle Jules n'avait rien à répondre. Il cligna des yeux en croisant ceux de la jeune femme, soutenant son regard dans un silence meurtri. Que pouvait-il ajouter à cela ? Une excuse qui n'arrangerait en rien la situation ? Non. Certainement pas. "Je sais." finit-il par lâcher, la contemplant pendant encore quelques secondes avant de finalement tourner les talons et disparaître entre les murs de la maison. Cinq minutes avaient suffi. Le temps était écoulé.

FIN ?
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