Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityEven when it feels so lost (adria)
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Even when it feels so lost (adria)

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Je traîne trop en ce moment. Je passe mes soirées dehors, dans un froid des plus glaciales, à marcher encore et encore. Dans la pénombre, je me réconforte à chaque lampadaire lumineux qui semble se tenir debout, une lumière artificielle presque chaleureuse dans cet endroit sans couleur, démunit d'émotion, juste de forme géométrique et d'une tristesse sans égale. Je m'y aventure pourtant, ça me ressemble bien, d'arriver dans ce genre d'endroit pas vraiment accueillant, malfamé, qui peut faire peur. Mais ça ne me touche pas réellement. Je continue mon chemin, et entre finalement dans un bâtiment, un strip club. Etant majeur à présent, j'avais accès à tout, ce genre d'endroit que je trouvais plutôt amusant, mais sans vie. On se croirait dans un vieux film, où le temps se serait arrêté, mais où le charme d'une danse sensuelle serait la seule cible mouvante dans ce décor immobile. Je m'avance, balaye la pièce du regard bien que plongé dans la pénombre. Et finalement, je m’assoie au bar, commande un verre, quelque chose de fort, qui puisse tâcher mes pensées. Cette obsession ne me quittait pas. Celle de revivre ce moment. Précisément celui-la. Dans le froid. A me battre. Les poings ensanglantés. Je ne fais que penser à ça. Encore et encore. Cette période de ma vie, où le froid ne me semblait qu'ennemie et pire la mort. Je reçois finalement mon verre, que je sirote quelques temps. Je m'ennuie terriblement en ce moment. J'ai besoin de folie. Ce à quoi je suis finalement confronter à même ses pensées. Un type gueulait. Tenant fermement la main ainsi que la cuisse d'une jeune et jolie blonde. Il brandissait fièrement son dollar d'un valeur importante et injuriant la jeune femme qui visiblement ne voulait pas le suivre. J'avale finalement mon verre d'une traite et me dirige vers la source du problème. « Dégage. » lui dis-je d'un accent russe prononcé. J'en avais pas grand chose à faire de la nana, mais j'étais comme irrésistiblement attiré par les mauvais plans. Tout comme le frelon par le sucre, c'était une drogue, et comme toutes, le danger m'excitait délicieusement.

@Adria Steadworthy
(Invité)