Après avoir passé la journée au cabinet vétérinaire dans lequel j’effectuais mon stage, je m’apprêtais à rentrer chez moi, quand soudain, un homme sorti de nulle part, avait surgit devant moi et fais l’une des pires des choses à mes yeux : abandonner son chien devant la clinique vétérinaire avant de partir en courant dans une rue adjacente. L’enfoiré ! Ni d’une, ni de deux, me voilà en train d’accagner cet homme, sans me préoccuper du regard des gens que je croisais sur mon passage. Pas question que je ne laisse cet individu s’en tirer comme ça et s’il fallait que je le mette dans le margouillis pour ça, je le ferai sans aucun regret. Les animaux ont une âme comme nous et jamais je ne pourrai laisser un abruti, comme l’individu que je suis en train de poursuivre depuis plusieurs minutes maintenant, reprendre une vie normale alors que lui vient tout juste de bousiller la vie de son animal. Ce dernier, pressant le pas à chaque fois que je me rapprochais de lui, n’avait pas vu la poubelle qui se dressait droit devant lui et après s’être pris les pieds dedans et vautré lamentablement sur le sol jonché d’excréments de chien, je n’avais pas pu m’empêcher de rioter, avant de lui dire que ce qui venait de lui arriver était bien fait pour lui. Évidemment cela n’avait pas plu à cet homme que je me moque de lui et alors même qu’il allait m’insulter, je l’avais devancé en l’informant du fait que ce qu’il venait de faire était puni par la loi et qu’en prime on avait les preuves de ses agissements puisque la devanture de la clinique vétérinaire était filmée sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Après cela, j’avais tourné les talons et alors même que j’allais retourner à la clinique pour voir si ce pauvre chien avait été pris en charge par quelqu’un, un sms m’avait interrompu dans mon élan. Très vite, un léger sourire pris place sur mes lèvres et précipitant alors le pas pour voir ce qu’il était advenu du chien, une fois rassurée, j’avais pris la direction de mon domicile pour aller me doucher et me changer, avant de me rendre au centre-ville pour y rejoindre un jeune homme que je considérais comme mon grand frère. Le mini-golf… quelle idée franchement ! Aaron savait très bien que je ne savais pas jouer à cela et pourtant c’est là-bas qu’il m’avait invité à le rejoindre. Une fois face à lui, je n’avais pas pu m’empêcher de sourire légèrement avant de me rapprocher de lui pour l’embrasser sur la joue histoire de le saluer, avant de prendre enfin la parole :
- Comment va mon beau brun préféré ? Tu n’as pas peur de te prendre une balle de golf dans la tête en jouant au professeur avec moi ?
Bien évidemment c’était une plaisanterie… quoique je suis tellement maladroite que cela pourrait très bien arriver malgré moi. Passant ensuite une main dans mes cheveux, j’avais fini par ajouter, toujours un léger sourire aux lèvres :
- Et sinon, comment a été ta journée ? Elle s’est mieux passée que la mienne j’espère. Avant de te rejoindre, j’ai dû me taper un sprint à travers les rues de la ville pour chopper un imbécile qui avait abandonné son chien devant la clinique dans laquelle je fais mon stage… Les gens sont vraiment cruels parfois.
@Aaron Miller - Spoiler:
Désolée pour mon temps de réponse
Ah et sinon, les mots soulignés sont dans le cadre de mon bizutage
Voici les définitions :
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Accagner : Poursuivre quelqu'un en l'injuriant comme un chien qui aboie après quelqu'un.
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Rioter : Rire un peu avec dédain.
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Margouillis : Embarras.