It's been a long day without you my friend ≈ Charlie

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{It's been a long day without you my friend }
crédit/ Google. ✰ w/Charliey

Murphy avait disparue depuis quelques jours déjà. Tu étais en train de péter les plombs et tu ne savais plus quoi faire pour la retrouver. Tu avais cherché dans chaque endroit où ta petite-amie avait l'habitude de se rendre. Il y avait ces putains d'informations qui n'arrêtaient pas de diffuser des alertes enlèvements et à chaque fois que tu tombais sur la photo de ta fiancée, ton cœur se serrait un peu plus à chaque diffusion. L'idée que tu ne la reverrais peut-être plus te rendait tellement fou que tu avais mis un bordel monstre dans l’appartement. Tu te sentais tellement coupable de ne pas l'avoir accompagné lors du bal. En plus la voir aussi proche d'un autre gars, n'avait pas arrangé la situation. Et puis plus rien, tu avais un trou de mémoire. Même la musique ne t'inspirait plus. Tu te sentais totalement impuissant. Décidant de prendre l'air, tu fermes l'appartement à double tour. Marchant les mains dans les poches, tu t'en foutais qu'il soit tard, tu n'avais plus vraiment envie de rentrer à la maison. Tu étais tellement dans un état de stress, que tu étais passé dans un bureau de tabac pour prendre un paquet de clopes. Aussitôt sorti, tu t'empresses d'allumer une cigarette que tu portes à ta bouche. L'effet fut instantané. Cela calme tes nerfs. Recommençant à marcher, tu passes alors sur le passage piéton sans faire attention au feu. Soudain, tu entends le bruit d'une voiture qui freine assez brutalement en entendant les pneus qui freinaient forts contre le béton. Tournant la tête, tu mets alors devant toi comme pour te protéger puis la voiture de luxe s'arrête à quelques centimètres de toi, étant à deux doigts de te faire écraser. Qui était cette personne tarée qui a failli t'aplatir comme une crêpe ? Tu étais loin  de te douter qu'il s’agissait de ta meilleure amie.

@Charlie A. Harrington

it's been a long day without you my friend

J’étais sortie du boulot tard. Il faisait déjà nuit noire et bien que fatiguée j’étais des plus agitée. Assise derrière le volant de ma voiture qui était encore garée sur le parking de l’hôpital, j’avais relu une nouvelle fois ce texto. Foutu message que j’avais reçu suite au bal. Soirée dont je n’avais, d’ailleurs, quasi aucun souvenir. Seule chose que je savais c’est que j’avais à présent deux choix qui s’offraient à moi : suivre ce que ce texto disait, ou, au contraire, refuser de me plier à ce chantage ridicule. Aux dernières nouvelles j’étais innocente, je ne connaissais même pas Jaime. Pourtant à en croire ce texto quelqu’un avait des preuves, des photos montrant que j’étais la dernière personne à l’avoir vu ce soir-là. Cette affaire pouvait avoir de terrible répercussions, que ce soit sur ma carrière, mes études, ou mon état de santé qui était déjà trop instable pour qu’on rajoute une forte dose d’anxiété au mixe… Pourtant je n’arrivais pas à me résoudre à accepter le marché. Renverser quelqu’un avec une voiture… Autant dire que c’était aux dessus de mes forces. J’avais bien pensé boire plus que de raison pour le faire, mais je m’étais bien vite dégonflée. Quand il s’agissait d’ouvrir la poitrine d’un patient pour réparer son cœur, j’avais le courage nécessaire, mais pour le reste, il ne fallait pas compter sur moi.
Perdu dans mes pensées, j’avais tout de même démarré, ne comptant pas passer ma nuit sur ce parking. À cette heure-ci, les rues étaient quasi désertes et je roulais machinalement, laissant la routine guider mes gestes, alors que l’idée de renverser quelqu’un ne quittait pas mon esprit. Quel genre de monstre ferait ça ? Est-ce que j’en étais capable ? C’était quasiment un meurtre… est ce que je pouvais tuer quelqu’un volontairement pour sauver ma peau ? Tout se bousculait dans ma tête alors que soudain mes yeux, qui fixaient toujours la route, tombèrent sur une silhouette. Au loin, quelqu’un traversait la route. Route sur laquelle je roulais. Et alors que je pouvais sentir des larmes rouler sur mes joues, mon pied droit appuyait violemment sur l’accélérateur, faisant crier un bon coup le moteur alors que ma main droite passait machinalement les vitesses. Le compteur afficha rapidement quatre-vingt-dix kilomètre heure alors que j’étais sur une petite rue de centre-ville, et très vite je me rapprochais du piéton, avant de reprendre mes esprits et de lâcher l’accélérateur pour écraser brutalement la pédale de frein. Les pneus de la voiture grincèrent contre le bitume, ma tête partit violement vers l’avant alors que la voiture s’immobilisait soudainement. Sonnée par le coup que je venais de me prendre en pleine tête, je me redressais, reposant mon dos au font du siège, venant d’une main tremblante essuyer mes larmes, avant de me frotter le nez. Un peu de sang du au choc, rien de bien grave, rien que je ne méritais pas après avoir tenté d’écraser quelqu’un. Je pris une grande inspiration avant de défaire ma ceinture, à la hâte, pour sortir de la voiture. Je tremblais comme une feuille, j’étais pathétique. Je m’avançais vers le capot, rejoignant le passage piéton avant de poser mes yeux sur celui qui aurait pu, à quelques cheveux, être ma victime. Et je craquais en le voyant. Échappant de gros sanglots, avant de couvrir mon visage de mes mains. J’avais manqué de tué mon meilleur ami pour une connerie de texto. Je m’appuyais contre le capot brûlant de la voiture, reniflant un coup avant de souffler un petit : « Merde... » suivit rapidement par un : « Désolée. » c'était un peu faible comme excuse au vu de ce qui c'était passé mais bon.

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crédit/ Google. ✰ w/Charliey

Par réflexe, tu avais tendu tes bras pour te protéger ainsi que mit ton visage dans tes bras, étant à deux doigts de te faire écraser. Pour être honnête, oui tu avais eu peur de passer sous les pneus, ce n'est pas une chose qui fait plaisir. Ayant eu la frayeur de ta vie sur le moment, tu sens très rapidement que les lunettes n'étaient plus sur ton nez quand ta vision se troublait et voyait flou. T'abaissant pour partir à la recherche de celle-ci, tu les retrouves rapidement pour les mettre sur ton nez. Levant la tête vers la personne qui a failli t'écraser était maintenant sortie de la voiture, tu restes tout simplement con. Même si c'était ta meilleure amie, il n'y avait des choses que tu ne pouvais pas laisser passer. Putain, elle a failli te tuer. La blonde en avait t-elle consciente ? Apparemment, oui, puisqu'elle était en sanglots. Te levant rapidement « Charlie, tu as failli m'écraser, je n'ai pas besoin de ça en ce moment. » La blondinette pouvait l'entendre que tu étais assez tendu à travers ta voix. D'habitude, tu étais tellement gentil que cela pouvait surprendre. Tu espérais qu'elle n'en allait pas en tenir compte vu les événements qui se déroulaient actuellement. T'approchant d'elle, tu tends ta main « Si tu veux bien me passer les clés, je préfère conduire le temps que tu te remettes de tes émotions et un désolé ne suffit pas. » Allumant une deuxième cigarette vite fait, bien fait, tu l'apportes à ta bouche, laissant échapper de la fumée de ta bouche. Tu la regardes droit dans les yeux en attendant qu'elle te donne les clés de sa bécane. Tu ne lui laissais pas le choix. Tu n'avais pas envie qu'elle fasse d'autres blessés.

@Charlie A. Harrington

HJ : Désolé, c'est nul à faire caca

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Je tremblais comme une feuille, observant Teddy qui ramassait ses lunettes. Il n’avait rien heureusement sans quoi je ne m’en serais jamais remise. Je m’appuyais contre le capot de la voiture, mes jambes ne me portant plus vraiment. Teddy était tendu. Pas étonnant sachant que je venais de manquer de l’écraser. Mais pas d’insultes, pas de cris. Juste une remarque qui me ramenait une fois de plus à cette dure réalité : des gens avaient disparu, dont la fiancée de Teddy et j’étais potentiellement coupable. Je sentais de nouveau des larmes perler au coin de mes yeux. Dans quelle merde je m’étais foutu sérieux ? Puis Teddy s’approcha de moi, me tendant la main et réclamant mes clefs. Il ne me pardonnerait pas aussi facilement, c’était compréhensible. Je me redressais pour venir glisser une main dans la poche de ma veste. Il n’en avait pas vraiment besoin pour conduire, puisque c’était une de ces foutu voiture sans contact, mais je les lui passais quand même, posant mon précieux trousseau dans sa main. « Je voulais pas t’écraser. » dis-je à mi-voix. « pas toi. » ajoutais-je comme pour le rassurer alors qu’enfin de compte c’était une information en trop. Je devais passer pour une folle, mais qu’importe, j’étais trop en état de choc et stressée pour réfléchir au sens des mots que je lâchais. « Par contre tu fumes pas dans ma voiture. »

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crédit/ Google. ✰ w/Charlie

Même si ton corps n'était pas adapte à manifester un tremblement par exemple, ta voix, elle le faisait bien comprendre que tu étais très tendu, sur la défensive. Heureusement, par miracle, tes lunettes ne s'étaient pas brisées en mille morceaux. Tu avais été choqué après avoir été à deux doigts de te faire écraser par ta meilleure amie. Tu attendais la main tendue que la blondinette te donne les clés et peu importe qu'ils soient avec ou sans contact. Tu ne voulais plus qu'elle prenne la voiture tant que tu serais à ses côtés. Question de sécurité pour vous deux, il fallait mieux que tu prennes le volant. « N'empêche que tu as failli le faire Charlie. Et comment ça pas moi ? C'était prémédité, tu veux dire ? » Ta tête tourne en direction de la Quincy en fonçant les sourcilles, refermant la main pour garder la clé. En entendant que tu ne devais pas fumer dans la voiture, tu soupires puis fumes lentement la cigarette pour éviter de la jeter alors qu'elle n'est pas entièrement consommée. Quelques minutes plus tard, tu rentres dans la voiture côté conducteur, où tu fais les multiples réglages pour être à l'aise dans ta conduite. Avant de redémarrer, tu attends que la femme de vingt-cinq ans boucle sa ceinture. « Je te reconnais plus ce soir, c'est quoi qui t'a mis dans tous tes états pour que tu réagisses ainsi ? » Autant savoir la vérité tout de suite. Une fois que Mademoiselle Harrington s'était attachée, tu démarres la voiture et commences à conduire en faisant attention à tout. Tandis que le feu venait de passer au rouge, tu t'arrêtes et continue à regarder la route sans lancer un regard à la blonde aux yeux. Le tout en te mordillant les lèvres, signe que tu étais tendu limite en colère même si tu faisais tout pour ne pas le montrer.

@Charlie A. Harrington

it's been a long day without you my friend

Evidemment ma remarque ne manqua pas d’interpeller Teddy. Quelque part ce n’était pas plus mal, ça me forcerait à en parler, puisque clairement j’avais besoin de me confier et surtout besoin d’un avis extérieur. Je baissais les yeux, un peu honteuse avant de hocher la tête. Oui c’était prémédité. Ça n’avait rien d’un accident ou d’un manque d’inattention de ma part. « Soit je renverse quelqu’un, soit je finis en prison pour un truc que j’ai pas fait… » bordel ça semblait tellement con comme explication. Puisque à première vue renverser quelqu’un avec ma voiture serait une parfaite raison pour m’envoyer en prison. Mais c’était là toute l’horreur de cet affreux chantage : aller en prison pour un crime non commit, ou commettre un crime et être libre. C’était le choix que j’avais. Teddy termina sa cigarette, me jaugeant du regard avant de jeter son mégot par terre et de grimper dans la voiture. Je le rejoins assez rapidement, m’installant côté passager alors que le rouquin réglait le siège à sa taille. Je bouclais ma ceinture avant qu’il ne démarre tranquillement. Je me sentais tellement bête. « Tu sais … le bal de Thanksgiving ? Les gens qui ont disparu ? » je n’attendais pas de réponse de sa part, je savais pertinemment qu’il savait de quoi je parlais. « Bah… j’ai reçu un message et quelqu’un m’accuse d’être responsable de la disparition d’un gars. » Je marquais une courte pause fixant le feu, toujours rouge. « J’ai rien fait, je ne connais même pas le type, mais la personne à des preuves contre moi… des photos. Et si je relève pas son défis je risque d’avoir de gros ennuis… Je pourrais finir en prison, perdre mon job aussi… ma carrière serait foutu… » Puis bien plus encore. Mon père refuserait certainement une nouvelle fois de me parler, ce qui me laisserait sans père, sans argent et surtout sans médecin puisque c’était lui qui s’occupait de mon cas depuis l’été 2016. Bref autant dire que je signais mon arrêt de mort, d’une certaine façon, si je ne relevais pas ce foutu défis. Je reportais mon attention sur Teddy, espérant voir un peu de compassion dans son regard, rien qu'une petite lueur d'empathie, quelque chose qui me prouve qu'il ne m'en voulait pas trop, ou qu'il me comprenait ne serait-ce qu'un peu.