accepter l'inacceptable. (khaled)

accepter l’inacceptable.

feat. Khaled & Elbeth

Aujourd'hui, tu étais fatigué parce que tu avais dû enchaîner deux boulots, épuisée tu tenais quand même ta promesse. Tu savais qu'aujourd'hui Lisandro avait rendez-vous à l'hôpital pour ses yeux, tu voulais être auprès de lui dans ce moment important, promesse que tu voulais tenir d'être à ces côtés jusqu'à l'opération pour que tu sois la première personne qu'il verrait quand il retrouverait la vue. Depuis le summer camp, il avait prit ces distances et votre relation en avait prit un coup, mais t'étais là tu étais revenue vers lui parce qu'il comptait. Une fois qu'il était passé te prendre, vous aviez discuté dans sa voiture, tu remerciais son chauffeur et vous entriez dans l'hôpital ta main dans la sienne. T'étais heureuse qu'il est une chance de pouvoir voir à nouveau et tu le soutenais sincèrement et tentait de le réconforter au mieux. Vous finissiez par prendre place dans la salle d'attente, l'un à côté de l'autre ta main allait se poser sur sa joue avec tendresse, il avait besoin de réconfort et il avait énormément besoin de toi. Tu faisais de ton mieux pour l'aider, te montrant douce et tendre avec lui, Lisandro le méritait et tu voulais le soutenir. Tu ignorais simplement que vous étiez observé, tu venais poser ta tête sur l'épaule de Lisandro alors que ton regard se posa sur Khaled, regard longuement échangé tandis qu'il était accompagné d'une blonde, encore une. Tu tentais de faire bonne figure malgré tout, il fallait que tu te protège et que t'arrête de te mettre à nue.

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feat. Khaled & Elbeth

Tu commences à te plaire à ton nouveau lieu de résidence. Tu l’appelles ainsi parce que c’est que c’est. L’hôpital, ton nouveau refuge. Tu enchaines les quarts de jour, de nuit. Tout se chevauche à une vitesse fulgurante, qui t’arrive parfois d’oublier que ça fait plus que vingt-quatre heures que tu bosses. Tu enchaines les urgences, trouvant un peu de réconfort entre les cuisses de ta partenaire lorsque tu as droit à un peu de repos. Cette belle infirmière tout en courbe et en beauté. On te l’as collé à toi, en tant qu’assistante et de ce fait, tu passes énormément de temps avec elle. Au fil des jours, vous êtes devenus très complices, sans doute la personne avec qui tu passes le plus de temps et avec qui tu baises le plus en ce moment. Pour cause, vous défilez dans les couloirs après votre petite frivolité dans la cuisine des employés. Vous échangez des regards complices sous l’attention curieuse des patients qui sourient de vous percevoir tel un couple heureux et épanouis. Tu salues tes clients habituels, elle fait de même. Tout est naturel, comme si votre situation découlait d’un film à grand succès d’Hollywood. Elle t’arrête un instant, Jade de son prénom. Elle replace ta chemise mal boutonnée, souriant avec son petit air coquin. Ton regard survole la salle d’attente histoire de voir la charge de travaille qui t’attend, perdant toute envie de sourire lorsque tu vois Beth et cet énergumène qui l’accompagne. Son petit jeu de tendresse guimauve te lève le coeur, mais ce n’est pas ça qui va te faire perdre la face, oh non. Tu fais craquer tes jointures avant de t’avancer dans sa direction, Jade sur tes talons. Bonjour, magnifique surprise que voilà ! Un rictus provocateur étire tes lippes alors que la longue chevelure blonde de ta partenaire vient recourir ton épaule. Jade, je te présente Elbeth et son petit copain du moment. Une connaissance. Tu pèses tes mots sans jamais déloger ton regard furax de celui de ta colocataire.

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feat. Khaled & Elbeth

Depuis ton arrivé dans la salle d'attente, nombreux patients ont fait leur arrivés alors que quelques uns sont attirés par ce qui se passe un peu plus loin dans le couloir. Ton regard se pose sur un jeune couple, limite en train de ce câliner devant tout les patients et toi ça t'agace ce comportement parce qu'on est dans un hôpital quand même. Une mamie tourne la tête dans ta direction en te disant combien ils ont l'air charmant, pour ta part tu regardes de plus près et tu te décomposes en constatent qu'il s'agit de Khaled. Ta main serre fermement celle de Lisandro, qui tourne la tête vers toi inquiet mais tu le rassures tant bien que mal. Lorsque tu le vois à nouveau avec cette blonde, tu comprends pourquoi il prend autant de plaisir dans son travail, elle doit bien le vider entre deux rendez-vous. Seulement, très vite son regard rencontre le sien, tu tentes de faire bonne figure en lu lançant un sourire lorsqu'il a le culot de se montrer avec sa blondasse. « Une surprise en effet. » Lâches-tu tandis que vos regards sont accrochés comme si un combat silencieux était en train de se jouer silencieusement. Toi qui avait décidé de t'impliquer un peu plus dans votre relation en ne prenant plus tes distances, les voire aussi proche tous les deux revenaient à te faire gifler. Il ose même faire les présentations et de nouveau tu offres un magnifique sourire aux deux jeunes gens faces à toi. « Enchanté Jade, je vous connaissais mieux sous le prénom de pétasse numéro cent quelques choses. » De nouveau, tu plantes ton regard dans celui de Khaled, si il croyait s'en sortir aussi facilement. « Lisandro, je te présente Khaled, mon colocataire et accessoirement mon plan cul. » Tu ne faisais pas dans la dentelle et clairement tu te fichais des autres patients, qui eux semblaient ravis d'assister à cette scène. Tu lèves les yeux sur Jade qui ne la ramenait plus à présent. « Oui que tu le saches quand il baise avec toi, c'est moi qu'il imagine. ».

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feat. Khaled & Elbeth

La voilà qu’elle pointe le bout de son nez, cette confrontation qui menaçait d’éclater à tout moment. Le problème est que ce n’est pas l’endroit, ni le moment pour se donner en spectacle. Ça Elbeth le sait et en joue pour faire grimper ton niveau de frustration à son paroxysme. Elle porte fièrement le numéro deux-cent. Un nouveau sourire joueur étire tes charnue, Jade quelque peu effacée à ta demande. Tu n’as pas besoin d’utiliser de mot avec elle, un simple regard et elle sait quand il faut se battre ou juste se taire. Après tout, vous êtes sur votre lieu de travail, en uniforme signe que vous devez vous montrer professionnels. Enchanté Lisandro. Dis-tu d’un ton mielleux et très respectueux pour prouver aux patients que tu es quelqu’un en contrôle et que Beth est la seule timbrée à faire sa crise dans un lieu inapproprié. Docteur El’Ghourani devrait suffire. Ton regard trouve celui de ton acolyte, qu’elle te retourne fièrement pour démontrer qu’elle croit en toi. Tu comprends pourquoi elle consulte, elle a des visions, un trouble de bipolarité de surquoit. Tu hausses les épaules, déterminé à ne pas étaler ta vie sexuelle ici, banalisant de ce fait, chaque paroles qui franchissent les lèvres de Beth. D’ailleurs, c’est à votre tour mademoiselle Perol. Tu hoches la tête pour ponctuer tes dires. Salle numéro un. Jade, accompagne monsieur s’il-te-plaît. Ton attention se reporte sur ta furie et tu lui indique d’un geste de la main, le chemin qu’il faut prendre sans perdre ton tact et cette façade de mec parfait qui te colle à la peau.

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Le problème principal chez toi c'est sans nulle doute ton impulsivité, t'es une fille entière qui va à fond dans tout ce qu'elle fait et dans tout ce qu'elle vit. Tu sais que tu peux donner l'apparence d'une folle furieuse et il est en train d'en jouer en gardant un calme parfait et des mots bien courtois. Tu ne sais pas pourquoi mais ça t'agace encore plus sans doute parce que tu sais toi que c'est de la connerie, tu sais qui il est vraiment. Alors, tu lances des regards à Lisandro parce qu'il peut pas te voir et que t'as besoin de lui plus que jamais à cet instant, mais comme vous êtes très proche il fini tout de même par venir embrasser ta tempe d'un geste tendre pour essayer de te faire redescendre. Alors tu prends sur toi, tu fais de ton mieux pour ne pas rendre la situation pour difficile qu'elle ne l'est bien que tu ne t'attendais pas du tout à ce qu'il te prenne en rendez-vous. En croisant son regard tu comprends, le face à face ce jouera donc en privée question de professionnalisme sans doute. « Va avec elle Lisandro, je serais là à ton retour. » Tu viens embrasser ses lèvres d'un tendre baiser, juste parce que tu veux l'emmerder profondément le docteur El'Ghourani à cet instant précis. Tu finis par te lever de ta chaise en jetant un regard désolé aux autres patients. « Pardonné mon comportements. » Ton regard tourné vers Lisandro qui s'éloigne pour son rendez-vous, une fois certaine que tout aille bien pour lui, tu quittes le couloir pour entrer dans un box de consultation. Tu entends les pas de Khaled derrière toi, puis les portes qui se ferment et tu te tournes pour lui faire face plantant ton regard dans le sien. T'as les nerfs, toi la fille impulsive et jalouse à crever et tu sais pas faire semblant, tu sais pas tricher. Tu souffles alors que tu poses tes affaires sur la chaise.

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feat. Khaled & Elbeth

Tu la suis de près, verrouillant derrière toi pour t’assurer une certaine intimité et surtout pour prévenir tout autre dérangement futile. Tu plantes ton regard dans le sien, ta façade de mec joyeux tombant de lui même pour laisser place à tes traits étirés par la colère. Tu es furieux, ça bouille à l’intérieur et de toi et si tu ne te contrôlais pas, y’aurait longtemps que tu l’aurais fait taire Beth et sa petite crise… Sa provocation, ce baiser aussi léger soit-il, il te répugne. Tu fixe ses lippes encore dégoûté par cette image qui pourrie tes pensées. Tu restes silencieux, car tu sais que si tu ouvres la bouche, ça sera violent. Très dommageable et ça se voit aux veines naissant sur ton cou. Tu souffles un bon coup avant de te ruer sur elle, empoignant son cou ferment d’une main. Tu resserres ta prise, à vif, avant de venir lécher ses charnues pour faire disparaître toute trace de ce baiser échangé plus tôt. Tu es territorial et tu ne conçois pas que la salive d’un autre la réchauffe. Je te hais. Tu fronces les sourcils. Ta voix est cassante, autoritaire. Tu inspires profondément avant de la relâcher, t’éloignant d’elle pour aller prendre place sur un tabouret plus loin. T’avise plus de me faire une crise pareille ici ! Si tu fou mon avenir en l’air avec tes caprices d’adolescente, je te jure que je vais t’empoisonner la vie! T’as perdu la tête ? C’est quoi ton putain de problème? Tu glisse une main dans tes cheveux, haletant sous le poids de la colère. T’as envie de frapper dans les murs, parce que c’est ta façon à toi de te défouler, mais tu ne peux pas… tu dois te contenir et ça, c’est mauvais… mauvais pour toi et pour elle…

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feat. Khaled & Elbeth

Face à face enclin à la violence qui se profil à l'horizon parce que tu te laisses guidé par tes émotions et parce que tu le vois il à la rage au corps et tu es l'unique responsable. Pourtant, tu n'as pas peur de lui, bien au contraire, la violence dont il fait preuve en te saisissant le cou te fait frissonner de désir. Tu le sais, tu le vois il est jaloux, baiser que tu as donner à Lisandro et qu'il se donne le droit d'effacer de sa langue sur tes lèvres. Tu le fixes du regard alors qu'il sert ton cou, une marque de plus de son passages sur ton corps. Finalement il te lâches et tu reprends ton souffle, tu sais bien que t'as autant envie de le blesser qu'il ne le fait parce que ça va trop loin ce jeu dans lequel vous vous êtes lancé et que tu vas perdre. Assit il te fixe et ces mots ne te font même pas mal parce que tu le hais toi aussi à cet instant, tu te détestes de ressentir autant d'émotions différentes et de perdre toute notion de réalité. Tu sens la colère de plus en plus présente et tu ne peux pas concevoir qu'il appel ça un caprice, non mais comme ci il avait tout les droits. « Si tu voulais pas que ça arrive t'avais qu'à pas jouer les loveurs dans les couloirs, tout le monde vous regardais alors que t'es censé être médecin. Mon caprice comme tu dis, ça se contrôle pas, tu m'as demandé d'assumer et de ne pas me barrer bah va falloir faire avec mon caractère de merde alors ! » Tu t'appuis contre le mur alors que vous ne vous lâchez plus du regard à présent. « T'sais quoi t'aurais dû me laisser avec lui, au moins t'aurais la paix, mais tu peux pas ! » Parce que t'es aussi jaloux que moi et que tu supportes pas ça.

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