Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(FF) (Laska & Lisbeth) - Congrats, you're pregnant!
-50%
Le deal à ne pas rater :
[Adhérents Fnac] -50% Casque Pro Gaming HyperX Cloud Alpha Noire et ...
49.99 € 99.99 €
Voir le deal


(FF) (Laska & Lisbeth) - Congrats, you're pregnant!

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Congrats, you're pregnant!
Chez Laska - 5 décembre 2017 - @Alaska Hamilton & Lisbeth

Mardi 5 décembre 2017

Ce matin-là, Lisbeth avait fini assez tôt sa journée de travail. A l’approche des examens de fin d’année, les étudiants étaient de moins en moins exigés en cours pour préparer au mieux leurs épreuves. Et ils feraient bien de le faire, surtout dans les matières que Lisbeth enseignait. Tout au long de ce semestre, les prodiges de l’informatique avaient fait leur preuve et elle ne les ménagerait pas. Au lieu de se rendre chez elle pour peaufiner certains examens bien gratinés, elle s’engagea sur la route menant au centre-ville de Boston, direction l’hôpital. Comme certains le savaient, elle détestait ce genre d’endroit mais cette fois, elle s’y rendait de son propre chef, ayant pris rendez-vous une semaine plus tôt. La raison ? le retour de certains symptômes qu’elle connaissait bien et qui l’alertaient. Les nausées, les faiblesses, la fatigue presque accablante, le manque d’appétit et, occasionnellement (et pour son plus grand plaisir) les vomissements. Craignant une récidive de son empoisonnement au cobalt (mais comment serait-ce possible ?) ou autre chose de plus grave, la jeune femme avait, pour une fois, laissé le bon sens parler.

A cette heure de la journée, le trafic était dense dans les rues principales de Boston et elle galéra pour arriver à destination (et à l’heure). Miraculeusement, elle trouva une place où se garer avant de prendre la direction des admissions. Elle fut redirigée sur un autre étage, là où certains cabinets de médecins se trouvaient. Après s’être annoncée une seconde fois, elle patienta dans une salle d’attente pratiquement déserte. Pour tuer le temps (et surtout son anxiété), Lisbeth consulta sa boîte email, répondit à certains étudiants flippés avant la période d’examens, avant qu’une voix masculine ne la tire de ses pensées. Elle rangea son portable, se leva et serra la main du médecin avec moins de réticence qu’elle ne l’aurait fait des mois auparavant. A croire que ses manières changeaient radicalement. Déjà qu’elle comptait trois proches parmi les forces de l’ordre, dont un qui l’était vraiment plus… Bref, elle suivit l’homme en blouse blanche dans son bureau et prit place en face de lui. Son dossier médical se trouvait en face de lui et elle devina qu’il l’avait étudié de près. Très bien, ça allait éviter les interrogations interminables. Ou pas. Il débuta par les questions de routine à savoir les symptômes qui l’accablaient. Lisbeth insista bien sur le fait qu’elle voulait à tout prix qu’il contrôle son taux de cobalt et d’autres analyses plus complexes. Mais le toubib semblait déjà avoir une piste, qu’il ne partagea pas tout de suite. Il lui demanda simplement la permission de faire plus de tests sanguins. Bien entendu, Lisbeth accepta, ne se doutant pas de ce qu’il recherchait exactement. Une infirmière vint lui prélever le sang puis, à nouveau, la jeune professeure patienta.

Anxieuse ? Elle ne l’était pas vraiment. Juste impatiente de savoir ce qui clochait. Encore. Décidément, Declan avait raison : au bout de dix hospitalisations il faudrait obtenir une carte de membre. Un peu blasée, elle poussa un lourd soupir, hésitant à écrire à Clay. Non, elle attendrait de savoir ce qu’elle avait. Et si ce n’était rien de grave, inutile de l’alerter. Au bout d’un temps interminable, alors que les nausées revenaient au pas de course, le médecin revint vers elle et la fit revenir dans son bureau. Les questions prirent alors une tournure inattendue et Lisbeth en resta comme deux ronds de flanc. Au début, elle chercha à se défiler mais ce maudit toubib insistait. Alors elle répondit, contrariée, avant que l’analyse des résultats sanguins ne lui soit présentée. Elle s’empara de la feuille et rechercha d’abord ce foutu taux de cobalt. Normal. Merde. Visiblement, elle s’était trompée. Au lieu de la rassurer, ce constat la fit pâlir un peu plus et se sentir plus nauséeuse que jamais. Toutes ces valeurs étaient normales (peut-être le fer un peu bas mais toujours dans la limite de l’acceptable) mise à part une. Une seule.

« Refaites-moi cette analyse. »

Le médecin lui offrit une autre alternative et qui irait beaucoup plus vite. A contrecœur, la jeune femme accepta et cette fois, ce fut un tout autre échantillon qu’elle fournit à l’infirmière. Devant le médecin, les bras croisés, elle attendit à peine cinq minutes quand le résultat tomba : il confirmait celui du sang. Alors elle objecta (encore) parce que rien dans son corps (à part les symptômes qui l’avaient amenée jusque-là) ne présageait ce résultat positif. Alors l’homme en blanc s’empara de son téléphone et appela un de ses confrères. Pour lui, sa patiente avait besoin d’une preuve visible et non des chiffres ou un trait rosé sur un bâtonnet. Par chance, son collègue avait un créneau. Raccrochant, il invita Lisbeth à le suivre dans un autre secteur de l’hôpital. Comme un automate, elle le suivit alors que son esprit lui ordonnait de partir. Mais une partie d’elle voulait savoir, être certaine que tout ça n’était pas un mauvais rêve. Elle arriva alors dans la pièce tant redoutée et, à sa grande surprise, ce fut une femme qui l’accueillit. Cette dernière lui demanda de s’installer et de relever son haut. Lisbeth s’exécuta et attendit. Elle se crispa quand le gel froid fut déposé sur son ventre et, instinctivement, elle jeta un regard en biais à l’écran qui n’était plus noir. Et là, la vérité lui explosa au visage. Oui, elle était bien enceinte. Et à en croire les images, ça ne datait pas de hier. Mais comment était-ce possible ? L’obstétricienne lui expliqua chaque geste qu’elle faisait comme mesurer le fœtus pour savoir depuis combien de temps elle était enceinte et, à sa grande surprise, ça faisait déjà presque trois mois. Comment a-t-il pu survivre à sa dernière hospitalisation ? Avec tous les produits qu’elle avait reçu en intraveineux, jamais il n’aurait dû survivre. Et, pour ce que l’obstétricienne voyait, il ne semblait pas y avoir de malformation. Elle demanda alors à Lisbeth si elle voulait connaître le sexe et elle secoua la tête. Non, c’était bien trop de nouvelles à digérer en une seule fois. Et puis la prochaine fois, elle espérait ne pas être seule pour cette annonce. La consultation improvisée s’acheva alors avec le prochain rendez-vous fixé sans oublier la photo-souvenir. Lisbeth allait devoir la regarder mille fois par jour pour être certaine de ne pas avoir rêvé.

Au lieu de rentrer chez elle, elle prit la direction de l’appartement d’Alaska, dans un état second. Elle se gara et évita l’ascenseur pour monter chez elle. Elle frappa alors à la porte et attendit. Un peu pâle, elle faisait peur à voir. Mais là, il fallait qu’elle parle et à qui de mieux qu’Alaska qui croyait déjà en elle avant même qu’elle ne reçoive cette nouvelle des plus… Inattendues ? Quand la porte s’ouvrit enfin, Lisbeth lâcha un :

« Il faut que je te parle… »

Pas très assuré.

©️S a n i e
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'avais été mise en arrêt quelques temps. Je n'allais pas bien et ça se voyait à mon physique amincie et à mon teint blafard. Toutes ces histoires n'avaient pas eu totalement raison de moi, mais nous étions passées à deux doigts de la catastrophe. En peu de temps, j'avais perdu beaucoup de monde et j'étais plus seule que jamais. Pour une personne qui détestait la solitude, ce n'était pas facile tous les jours. Aujourd'hui, ma petite puce jouait sur son tapis, attrapant, secouant et balançant tout à travers l'appartement. C'était fatiguant, mais je ne demandais rien de mieux que de la voir en pleine forme, active et insouciante. Les deux chats avaient compris que désormais, il valait mieux éviter Lilou quand elle devenait une catapulte et qu'il était préférable de privilégier les endroits en hauteur. Pour ma part, je m'occupais des taches ménagères du quotidien quand quelqu'un frappa à la porte. Je fronce les sourcils et je découvre Lisbeth à travers le judas. Je ne perds pas de temps pour ouvrir, mais avant même qu'un son ne sorte de ma bouche, voilà que la brune entre et parle de manière... agitée. « Il faut que je te parle… » - « Euh... D'accord. Qu'est-ce qu'il y a ? » demandais-je en refermant derrière elle. Lilou, encore une fois au top de sa forme, commençait déjà à venir jusqu'à mademoiselle Larsson en faisant un quatre pattes énergique.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Congrats, you're pregnant!
Chez Laska - 5 décembre 2017 - @Alaska Hamilton & Lisbeth

Quand la porte s’ouvrit enfin, le cerveau de Lisbeth capta le changement qui s’était opéré en Alaska. Son teint blafard, sa mine amincie, les cernes sous ses yeux lui sautèrent au visage. Mais sa bouche articula ces quelques mots avant qu’elle ne pénètre chez elle. Elle avait eu vent des disparus de Thanksgiving et ignorait totalement que des proches de son amie en faisaient partie. En tout cas, elle n’avait pas l’air dans son assiette et elle ressentit un pincement au cœur. Peut-être que Laska vivait des instants pires que son euh… Problème actuel. Problème qui devrait ne pas en être un, bien au contraire. Alors la culpabilité fit bientôt place à toutes les autres émotions qui l’envahissaient. Mais elle ne devait pas esquiver le sujet, pas cette fois. Elle n’arriverait plus à se confier sinon. Non, pour une fois, elle se confierait d’abord avant de questionner la jeune maman. Egoïste ? Un tantinet. Alors qu’elle se tenait dans le couloir, immobile, son regard capta la petite Lilou qui s’approchait d’elle à quatre pattes. Toute l’énergie qu’Alaska semblait avoir perdu se retrouvait chez sa fille qui ne tarda pas à atteindre Lisbeth. Avant même d’en prendre réellement conscience, elle se baissa et la prit dans ses bras. Comment ne pas faire autrement ? Elle était totalement raide dingue de ce bout de chou. C’est alors qu’elle prit conscience que bientôt ce serait son enfant à elle qu’elle tiendrait dans ses bras. Si tout se passait bien. Et la peur panique la saisit à nouveau et c’est le regard humide qu’elle se tourna vers Alaska.

« Je… Désolée… T’as pas l’air dans ton assiette et je débarque là, comme ça… Qu’est-ce qui se passe ? »

Bon, elle s’était promis de ne pas faire ça et pourtant, l’inquiétude pour son amie prit le dessus. Comme elle sentait sa volonté flancher, Lisbeth fouilla d’une main dans son sac et ses doigts sentirent bientôt le papier lisse tant redouté. Elle le sortit, hésitante, avant de tendre à la jeune femme le cliché pris à peine une heure plus tôt à l’hôpital. Il n’y avait aucun doute possible à l’image visible dessus : une petite forme humaine déjà bien visible semblait tranquillement profiter du confort de l’environnement dans lequel il évoluait. Le nom de Lisbeth était inscrit en haut du cliché.

« Je suis enceinte. »

Et elle ne savait pas si elle devait pleurer, rire, sauter de joie ou laisser la nausée prendre le dessus.

©️S a n i e
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il est vrai que je ne m'attendais pas à recevoir de la visite. Seulement quelques personnes étaient au courant de mes problèmes de ces dernières semaines. Les choses semblaient s’apaiser et pourtant, je n'avais jamais été autant fatiguée. Le pire, c'est que j'étais en arrêt pour quelques jours et donc, je ne travaillais pas et je sortais pas non plus. J'étais avec ma fille, à la maison et je subissais le contre coup d'une grosse période de stress. J'avais minci et j'avais le teint blafard, mais je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que tout rentre dans l'ordre à nouveau. J'ouvrais la porte, laissant Lilou au milieu du salon avec son jouet, je savais de toute façon qu'elle avait hérité de ma curiosité et qu'elle allait débarquer quand elle allait comprendre que quelqu'un était là. Lilou adorait Lisbeth et j'étais ravie que ça match aussi bien entre elles deux. Lis m'était d'une aide précieuse quand elle gardait Lilou une heure par-ci, une heure par-là. La grande brune entrait comme une flèche et s'empressa de m'avouer qu'elle avait quelque chose à me dire. C'était.. Bizarre. Je refermais la porte alors que Lilou arrivait et recevait toute l'attention qu'elle désirait. Mon amie semblait énervée, au bord de l'implosion. J'haussais les sourcils alors qu'elle se mettait à parler pour s'excuser. « Je… Désolée… T’as pas l’air dans ton assiette et je débarque là, comme ça… Qu’est-ce qui se passe ? » - « Rien... Toi, qu'est-ce qu'il se passe ? » Et en fait, pas besoin de poser la question. Lisbeth avait définitivement besoin de parler et il était hors de question que la discussion tourne autour de moi. Voilà qu'elle se met à trifouiller dans son sac, attirant tous les regards sur celui-ci pour me sortir un papier que je connaissais plutôt bien. La stupéfaction. Wow. Je regardais le cliché d'échographie que j'avais entre les doigts et clairement, je ne m'attendais pas à ce genre de nouvelle. « Je suis enceinte. » et c'est écrit noir sur blanc. « J'ai l'impression d'être ton fiancé et que tu m'annonces que je vais être papa.. » que je lui disais avant de me mettre à rire. En fait, j'étais heureuse pour mon amie, c'était.. une superbe nouvelle. « Félicitations » que je dis alors, un large sourire aux lèvres. Lisbeth allait être une maman formidable, alors je ne me faisais aucun souci pour elle. « C'est le moment d'applaudir mon ange » que je disais à Lilou en riant et en mimant le geste pour qu'elle m'imite. « Est-ce que tu en as parlé au père ? » que je lui demandais alors. Lis semblait vraiment en panique totale et, je comprenais totalement.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Congrats, you're pregnant!
Chez Laska - 5 décembre 2017 - @Alaska Hamilton & Lisbeth

Tant bien que mal, Lisbeth avait tenté de ne pas détourner la conversation mais elle n’avait pu s’empêcher de demander à Alaska ce qui se passait. Sa mine l’inquiétait et comme toute bonne amie qui se respectait, elle voulait savoir ce qui la tracassait. Mais son amie était décidée à ne pas se laisser berner par ce détournement. Lisbeth n’avait donc pas le choix : elle devait annoncer le (bonne) nouvelle à Laska. Tout en tenant Lilou contre elle, elle réussit à fouiller dans son sac pour en extirper le cliché de la petite vie qu’elle portait en elle. Quand son regard se posa dessus, elle eut encore du mal à croire à ce qui lui arrivait. Elle attendit que son amie prenne le papier glacé avant de s’avancer dans le séjour alors que la petite Lilou se mettait à gigotter dans tous les sens. Une véritable boule d’énergie, cette fillette ! Lisbeth alla s’asseoir sur le sofa et installa la petite sur ses genoux tout en lui soutenant le dos pour ne pas qu’elle bascule en arrière. Ravie, la fillette se mit à glousser de plus belle ce qui arracha un sourire à la jeune femme. A la remarque de son amie, elle leva la tête vers elle alors que son sourire s’estompait lentement.

« Si seulement c’était aussi simple… »

Alaska était à présent près d’elles et félicitait Lisbeth tout en montrant à sa fille comment applaudir. Lilou s’exécuta alors que les yeux de la future maman se remplissaient de larmes. Elle s’était retenue de craquer durant tout le trajet et à présent, elle ne pouvait plus retenir les larmes qui commençaient déjà à s’échapper de ses yeux. L’idée d’être mère la terrifiait toujours autant et Laska le savait. Même si elle pensait qu’elle serait une super maman, même si elle prenait soin de Lilou comme une habituée des enfants, même si d’ordinaire elle débordait d’assurance. Mais là, il s’agissait de son propre enfant et, inévitablement, son enfance à elle lui explosait à nouveau au visage. Même si tout serait différent car elle ne vivait pas du tout dans le même environnement insécure que quand elle était enfant, la terreur la terrassait.

« Non… Je viens de l’apprendre… Je n’étais pas bien depuis quelques temps et je croyais que je n’étais pas encore totalement rétablie de mon empoisonnement… Visiblement, ce n’est pas le cas… »

Et c’était une excellente nouvelle ! Ces quelques semaines passées à l’hôpital alors que les médecins s’échinaient à trouver la cause de la détérioration de son état de santé avaient été… Flippantes. Mais qu’est-ce qui était le plus effrayant, au final : l’annonce de sa grossesse ou un nouvel empoisonnement ? Du revers de sa main, Lisbeth essuya les quelques larmes qui coulaient.

« Je n’arrive toujours pas à comprendre : je suis enceinte de presque trois mois donc je l’étais déjà avant mon hospitalisation. J’ai reçu Dieu sait combien de salo… de produits divers et variés et… »

Mieux valait surveiller son vocabulaire face à Lilou. Mais oui, Lisbeth se demandait comment cet amas de cellules inoffensif avait survécu à tant d’agressions. Et sur le cliché, le fœtus ne semblait pas avoir trois jambes ou deux têtes. Une autre chose qu’elle se demandait : la réaction de Clay quand elle lui apprendra la nouvelle. Depuis des mois, il n’y avait que lui dans sa vie et elle avait cessé de se demander pourquoi depuis longtemps. Le père de l’enfant, c’était incontestablement lui. Sans compter que depuis le début, ils ne se protégeaient pas. Mise à part elle, d’une certaine manière, en prenant la pilule. Visiblement, elle ne lui servait à rien depuis un moment et avait failli à sa mission très certainement à cause de ce maudit empoisonnement.

©️S a n i e
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je n'avais pas envie de parler de moi. Je sais que ça se voit que je ne vais pas bien. Mais, je pouvais aussi faire semblant. J'étais préoccupée par ce que mon amie avait à me dire. Lisbeth semblait en panique et pour cause... Après avoir pris Lilou dans ses bras, elle vint sortir de son sac une photo de son échographie. Mon dieu. Lisbeth est enceinte. Je la suivais dans le salon en regardant toujours la photo. Lilou pleine de vie explosait de joie comme si elle comprenait tout ce qu'il se passait autour d'elle et surtout, Lisbeth souriait en regardant ma fille. Elle allait être une maman en or, il n'y avait aucun doute là-dessus. Je faisais une petite blague, me mettant dans la peau de... Clay, quelque instant. « Si seulement c’était aussi simple… » Je haussais les épaules. Ce n'était pas tellement difficile en vérité. J'avais vécu ça, le cacher au père devoir lui en dernier. Je savais de quoi je parlais. Je venais m'asseoir aux côtés des filles et je félicitais Lis pour cette superbe nouvelle que l'annonce de sa grossesse. Je mettais même Lilou sur le coup en la faisant applaudir.. Sauf que Lis en avait gros sur le cœur et se mit à pleurer. Lilou, tout comme moi, se mit à la regarder d'un air surpris. Il fallait que ça sorte de toute façon. Je venais passer ma main dans le dos de Lisbeth et je le caressais doucement pour la réconforter, attrapant un mouchoir dans la boite se trouvant sur la table basse pour lui donner. Elle ne pouvait pas garder l'information pour elle seule. « Non… Je viens de l’apprendre… Je n’étais pas bien depuis quelques temps et je croyais que je n’étais pas encore totalement rétablie de mon empoisonnement… Visiblement, ce n’est pas le cas… Je n’arrive toujours pas à comprendre : je suis enceinte de presque trois mois donc je l’étais déjà avant mon hospitalisation. J’ai reçu Dieu sait combien de salo… de produits divers et variés et… » Et le bébé était toujours là. « C'est que ça devait arriver » que je disais calmement. « Tu ne devrais pas être ici. Tu devrais en parler à Clay. Je suis certaine qu'il trouvera les mots ou bien, qu'il arrivera à t'aider. Il est déjà papa, il sait ce que c'est tout ça et puis, vous êtes proches même si vous n'êtes pas un.. couple. » Clay n'était pas le mec le plus expressif, mais il était pas con non plus, c'était un adulte, il allait savoir gérer la nouvelle. « Quand j'ai su que j'étais enceinte, Osean ne me parlait plus et crois-moi, il était tout sauf prêt à être père... » Il n'était pas mature, il prenait du LSD et avait des hallucinations pas possible. « J'ai mis du temps à lui dire parce que j'avais peur de sa réaction et en réalité, il l'a tellement bien prit que je me suis sentie stupide... » C'est con, mais dans ma tête, je n'imaginais pas Cooper faire un scandale à cette annonce. « Et tu feras une mère formidable » et ça, j'en étais certaine.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Congrats, you're pregnant!
Chez Laska - 5 décembre 2017 - @Alaska Hamilton & Lisbeth

Une chose était certaine : Lisbeth était complètement perdue face à cette situation. La première personne qu’elle avait pensé à mettre dans la confidence n’était autre que son amie Alaska, déjà maman et avec qui elle avait déjà eu cette conversation au cours de l’été, quand elle lui avait rendu visite à l’hôpital. Lisbeth était alors à des années-lumière d’imaginer qu’une nouvelle pareille lui tomberait dessus aussi tôt. Pas après toutes les emmerdes vécues cette année. Plusieurs fois elle avait failli y laisser sa peau, la dernière en date il y a quelques mois à peine, à Stockholm. A présent, tout danger semblait écarté. Il ne lui restait plus qu’à veiller sur le petit être qui grandissait en elle. Et pour le moment, ça lui semblait insurmontable. Et si une connerie lui arrivait encore ? Non, parce qu’elle avait le don de se retrouver dans des situations inédites, tout droit tirées d’une série télévisée. Elle n’arrivait pas à s’imaginer enfin tranquille, c’était bien trop beau pour être vrai. Pourtant, depuis leur retour de Suède, c’était le calme plat. Mise à part ce maudit empoisonnement du fait de sa jumelle, elle en était encore persuadée. Mais à présent, tout allait bien. Elle enseignait au MIT et elle adorait ça. Les journées passaient sans qu’elle s’en aperçoive et jamais elle n’avait été aussi investie dans quelque chose. A l’heure d’aujourd’hui, la jeune professeure pouvait presque affirmer qu’elle aimait autant enseigner que se balader en toute impunité sur le DarkNet, toujours aussi certaine que la seule personne qui saurait jamais qui elle était vraiment n’était autre que Clay. Il ne fallait quand même pas oublier que sa profession se rapprochait dangereusement de son passe-temps préféré…

Pourtant, une femme qui avait autant vécu en si peu de temps ne devrait pas être à ce point effrayée à l’idée d’être mère. Et puis, à vingt-sept ans, ce n’était pas le moment, non ? Alaska avait raison sur un point : si elle était enceinte, c’est que ça devait arriver. Point barre. Si ce petit être avait survécu à toutes ces merdes, ce n’était pas pour rien non plus. Prenant le mouchoir que lui tenait son amie, elle s’essuya d’une main les joues avec le papier. Il lui fallait encore annoncer la nouvelle au père et déjà, son esprit tournait comme une hélice. Comment allait-elle s’y prendre ? Une chose était certaine : ça ne sera pas aujourd’hui qu’il allait l’apprendre. Lisbeth avait besoin de temps pour digérer la nouvelle et surtout, personne d’autre que Laska ne serait au courant avant Clay.

« Ne t’inquiète pas, je vais lui dire… En attendant, promets-moi de ne le dire à personne. Jusqu’à ce que Clay le sache. »

Oui, elle redoutait sa réaction et s’imaginait le pire des scénarios. Mais elle ne manquait pas de courage et si ça devait mal se passer, elle savait qu’elle saurait gérer la situation. Si Alaska et d’autres mères célibataires pouvaient le faire alors pourquoi pas elle ? Finalement, elle prit une grande inspiration, les yeux toujours un peu rouges alors qu’une mine meilleure s’affichait sur son visage.

« Comment tu l’as annoncé à Osean ? Non, parce que j’ai besoin d’idées… »

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’elle serrait Lilou contre elle. Bon, allez, elle devait se reprendre même si la peur lui tiraillait toujours les entrailles (ce qui était normal, non ?).


©️S a n i e
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Ne t’inquiète pas, je vais lui dire… En attendant, promets-moi de ne le dire à personne. Jusqu’à ce que Clay le sache. » Je grimace doucement avant de me détendre et de hocher la tête de haut en bas pour acquiescer. Ce n'est pas que je suis incapable de garder des secrets, bien au contraire, mais disons avec le temps, j'avais du mal à tenir ma langue. Parfois, il y a des secrets tellement énormes que tu as définitivement besoin d'en parler comme si le secret t'appartenait à toi. Mais bon, comme avec Cooper on ne se parlait pas et que la dernière fois que je lui avais parlé, je lui avais dit à propos des sentiments que Lisbeth ressentait à son égard, je crois qu'il valait mieux pour moi que je reste à distance du tas de muscles pour être certaine de ne pas faire d'erreur. Par contre, je pouvais en parler en toute sincérité avec la jolie Larsson et je crois bien qu'au vu de l'état de stress dans lequel elle se trouvait, il était essentiel que je fasse mon maximum pour la rassurer. Il fallait qu'elle en parle à Clay et il ne fallait surtout pas qu'elle s'imagine que ça allait être la pire des choses à faire. Si j'avais pu le faire à Osean alors elle pouvait le faire à son amant, les yeux fermés. Lisbeth sécha ses larmes et reprit le contrôle de la situation, venant même à retrouver le sourire grâce à Lilou. Ma puce, c'est la meilleure de toute façon. « Comment tu l’as annoncé à Osean ? Non, parce que j’ai besoin d’idées… » Hum. Je réfléchis quelque instant, me remémorant la scène à mon plus grand malheur. « C'était pendant les vacances, il lisait un truc débile sur des célébrités et il me disait que l'une d'elle était enceinte et... enfin bref, je ne me souviens plus exactement, mais j'ai saisi le moment pour lui balancer que j'étais enceinte.. » Sans aucune délicatesse. « Tu sais, je suis plutôt directe comme personne, alors j'ai lâché ça comme une bombe... ». Je me souvenais que Osean avait stressé, mais qu'une fois la nouvelle intégrée, ça allait mieux.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)