We gonna fight for the right (wyde)

Toi, sur un campus universitaire. Qu'est-ce que tu pouvais ien foutre là. C'est loin d'être ta place. Tu le sais bien, mais pourtant tu es là. Sans raison précises. Tu es là à sillonner à travers les gens, ces étudiants qui ne t'inspies pas confiance. Ils ont tous leur air d'être supérieur et tu avoueras que ça te rend malade parfois cette histoire de rivalité étudiante. Tu es sur le campus sans même être étudiant et étrangement tu t'y fonds bien et personne ne semble vraiment te remarquer. Tu en jubiles presque. Tu as prit goût au fait que personne semble te voir. Tu as l'air normal dans ces fringues qui ne te ressemble pas. Tu bascule tes cheveux vers l'arrière, t'as les mains nues et putain que ta cagnote te manque. Tu frottes tes mains ensemble instinctivement quand une tignace blonde glisse près de toi. Tu la reconnaitrais à travers mille. Tu te tourne d'un bond. Il n'a même pas oscillé. Il ne t'as peut-être même pas remarqué. Tu as ce pincement au coeur, offusqué par ce manque d'attention, surtout venant de lui. Tu as bousculé quelques personnes pour le rejoindre, tout en restant à distance tu allais devoir faire un bon effet. Tu le suis et tu le vois tourner et tu tourne en même temps avant de te plaquer contre un poteau, sachant très bien qu'il passera par là. Tu as l'air de rien, t-shirt classique, chemise classique, tout comme le jeans et tu as cette veste un peu trop chic à ton goût. Tu vois sa tignace s'agiter dans ton champ de vision et c'est là que tu lui fais entendre ta jolie voix exotique. "Hey petite merde."

On pourrait presque croire que j’suis un mec de vingt-quatre ans comme les autres. On pourrait croire que je ne me dirige pas vers ma moto. On pourrait croire que je n’enfile pas fièrement ma veste des Wild Indians dès que je quitte le campus. L’université abrite un nombre impressionnant de personnes. Si on pouvait deviner tous leurs secrets en un seul regard, ce serait de la triche. Dans le campus, j’suis qu’une tête parmi tant d’autres et j’fais pas plus gaffe à eux qu’ils font gaffe à moi. C’est à la fois étrange et excitant de constater que la vie continue en dehors du club de motards… que la terre continue de tourner quand nos épaules supportent le poids du monde. « Hey petite merde. » J’pourrais reconnaître ta voix entre mille. J’te fusille du regard, malgré moi une pointe de douceur perçant mes prunelles. Putain… Qu’est-ce que j’ferais sans toi, Woody. J’fronce les sourcils et prends un ton qui se veut agressif. « Bordel, c’est à moi qu’tu parles, connard ? » D’un geste fluide, j’te pousse. « Mh ?» J’dois pas rire. Ça gâcherait tout. Tu sais bien que j’rigole, mais les étudiants qui se sont arrêtés dans leur course pour regarder la scène, eux, pas du tout.

Tu te redresses les deux poing serré. Ce genre d'action te fait normalement voir noir. Mais c'est Logan, c'est ton petit Hyde, qui n'est plus si petit. Tu te retiens à ne pas rire et tu t'approches de lui les épaules bien tendu. Tu fais un pas de plus et tu le repousses d'une main. " ouais, c'est à toi que je parle. P'tite merde. " tu glisses une main sous ton nez, satiafait. Putain qu'il t'avait manqué ce blondinet. Tomber sur lui maintenant... C'est un cadeau. Tu vois du coin de l'oeil des gens s'arrêter, soit intrigué, soit effrayé. Faut croire que ce n'est pas comme au lycée. Ça n'a plus le même effet faut croire. D'un autre côté, il faisait un moment que tu n'avais pas attiré l'attention. Tu as ce frisson qui t'attaque l'échine et garder ton sérieux est encore plus difficile. Tu finis par lever les poing de façon assez mou, histoire de le narguer un peu. Tu lui fais signe d'approcher. " Allez vaux rien. Montre moi ce que t'as. " Tu sens la tension monter autour de vous et tu vois des portable s'exhiber. Putain, ils vont être déçu. Tu te racles la gorge et tu reprends ton sérieux en fronçant les sourcils. Tu t'approche à pleine vitesse et tu lui agrippes le collet le tirant légèrement vers toi et vers le haut.

Tu me repousses d'une main et je serre les poings juste pour la forme. Putain mec... Ça fait un moment que je t'ai pas vu au club. Qu'est-ce que tu fiches ici? Ça fait bizarre de te voir sans ta veste et tes bagues. Tu renchéris en me disant que c'est bien moi la p'tite merde. Tu joues les arrogants. Tu me nargues. Fais comme si tu voulais savoir ce que j'ai dans le ventre. Tu le sais depuis longtemps. Tu sais pourquoi on m'appelle Hyde. Tu me connais trop bien. Heureusement que c'est toi parce que j'aurais pas toléré un truc pareil venant de quelqu'un d'autre. Tu le sais aussi bien que moi. T'arrives rqpidement et t'agrippes mon collet pour me soulever légèrement. Tu sais que dans cette position j'pourrais rapidement mettre fin à cette mascarade en t'embrassant. Putain les gens comprendraient plus du tout ce qui se passe. J'pourrais faire le mec en peine d'amour que t'as jamais rappelé. J'en peux plus. Mes airs de méchants tiennent plus et je commence à rire à gorge déployée. Les gens se regardent, les sourcils proncés. Désolé mais le spectacle est terminé. J'te prends rustrement dans mes bras et te donne une claque dans le dos. "Woody!! Qu'est-ce que tu fiches ici?"

C'est qu'une histoire de sérieux. En fait si tu tiens en corps, c'est parce qu'il aurait fini par te mettre en rogne. Hyde, te mettre en rogne ? Ce serait nouveau. Entre lui et toi, ça a toujours été lui qui s'énervait en premier. Tu étais toujours là pour calmer les choses. Putain que ce gamin savait te manquer. La situation tourne enfin à la dérision. Tu te mets à rire à cette tappe dans le dos. Tu fini par lui lâcher le collet avant de le tirer vers toi pour cet accolade fraternel. Tu repousses un peu avant de te regarder un peu. Tu pousses un soupire en fermant un oeil pour le regarder à nouveau. Tu croises tes bras contre ton torse. Tu pousses un soupire et passe une main dans tes cheveux avant de tomber à nouveau à cette position fermé. Tu lèves les yeux vers les autres qui se dispercent tranquillement en ne comprennant pas du tout ce qui se passait. Hyde et toi étiez très bon pour ce genre de chose et ce n'est pas ton absence au club qui changera les choses. Tu te racles la gorge avant de prendre la parole. " Longue histoire en fait. Je bosse... Si on peut dire ça comme ça. " Tu laisses tomber un rire. Tu lui fais signe de te suivre pour aortir du champ de vision.

J'ai aucune idée de pourquoi t'es sur le campus et encore moins pourquoi t'es habillé autrement que comme le motard que t'es habituellement. J'me demande bien ce que tu fiches ici et j'me rends immanquablement compte que tu m'as manqué. Bordel que tu m'as manqué Woody... T'es l'une des rares personnes qui arrive à me calmer quand j'perds le contrôle. T'es mon rock putain. Après m'avoir rendu l'accolade, tu croises les bras et tu me dis que t'es là pour un boulot. J'fronce les sourcils et hoche lentement la tête. J'te suis quand tu me fais signe pour sortir du champ de vision. On arrive rapidement au parc principal d'Harvard et je me retrouve en dessous d'un arbre éloigné des autres. " C'est pour ça que j'te vois plus au club? " J'me demande bien c'que Sin veut que Woody face au campus. " Ça consiste en quoi au juste...? J'pourrais facilement te filer un coup de main. "

Le parc, l'endroit qui te plait bien sur ce campus. Une main dans tes cheveux tu t'approches de lui, de cet arbre où il s'est installé. Tu le conturne en observant autour, les gens, les regards. Tu fini par d'adosser contre l'arbre près de lui. Tu baisses les yeux vers tes pies et tu soupires. Tu en voulais quelque peu à Sin de te faire vivre ça, mais il avait raison, en ce qui s'agit de faire reigner votre loi, à trouver ceux qui vous font du tord. Ta langue se coince entre tes dents et tu fronces les sourcils. " je retrouve ceux qui nous foutent dans la merde. Je nous en débarasse en fait. " Ta langue tire ta lèvre inférieur vers l'intérieur avant de la relâcher. Tu passes ta main à nouveau dans tes cheveux avant de lever les yeux vers lui. " Il y en a qui rôde dans le coin. " Tes épaules s'agittent et tu as cet impression d'être nu. Putain que tu détestes. Toi qui n'aurais jamais troqué ta vie pour une autre. Toi qui n'aurais jamais retirer cette veste, pas même devant un flic. " J'en ai marre.. Je déteste ça. "

J’te vois soupirer. Cette situation te fait clairement pas plaisir, je le sens. J’sais pas ce qui te tracasse, mais j’ai bien l’impression que ça a un rapport avec ton absence au club et ta présence ici. Tu dois t’sentir nu sans ton apparence de Wild Indians. J’comprends… j’me sens pareil mec. Pareil. Sauf que, toi, je m’en doute, ce n’est pas un choix. Tu me dis que tu retrouves ceux qui nous foutent la merde… Tu nous en débarrasses. Je fronce les sourcils, pensif. De la main droite, je caresse ma barbe naissance avant d’hocher la tête. « Mh… J’savais pas que des gens sur le campus foutaient la merde. » Tu me réponds qu’il y en a qui rôdent dans le coin. J’suis pas surpris. Ça ne change en rien le fait que tu sois resté vague. J’en viens à me demander si c’est un secret bien gardé. « Tu m’étonnes que tu détestes… putain. T’es le mec qui porte sa veste le plus fièrement au club. » J’ressens une pointe de colère me parcourir les veines. J’me sens agité. Qu’est-ce qui pourrait justifier de demander à Woody de piétiner sur sa fierté? Putain, ça doit être important. « C’est un ordre de Sin ? Qu’est-ce qu’ils foutent comme merde? Ça doit être important pour que t’aies à te la jouer incognito. » Qui cherche le WI les trouvent. Qui foutent la merde au WI devraient s’attendre à avoir des problèmes avec ses membres. Avec moi. C’est ma famille bordel.

Enfin revoir Hyde te faisait un bien fou. Tu retrouvais un peu cette appartenance. Il était comme un frère pour toi, alors le voir aujourd'hui, est plus qu'agréable. Tu as l'impression d'avoir une pression en moins sur tes épaules. Tu soupires en t'adossant contre cet arbre. Tes mains se glissent sur ton visage, tu peux enfin relâcher la pression. Tu ne le regardes pas, si Sin te l'a demandé à toi, il y avait bien une raison. D'un autre côté, mentir ou cacher quoi que ce soit à Hyde, ça t'est impossible. Tu grognes, ça te donne presque la nausée. « Pour foutre la merde ils le font. » Tes poings finissent par se serrer et se cacher dans tes poches. Pour que tu montres cette once de violence, t'étais vraiment en pétard. Il te connait, il t'en faut pour montrer les dents. Tu n'aurais jamais dit non à Sin, tu ne lui dira assurément jamais non, c'est peut-être ça ton problème. Le hic, c'est qu'il t'a demandé le pire. D'abandonner ta veste pour sauver le club. Putain, il faut vraiment que tu tienne au club pour faire ça. Tes épaules s'agitent, comme si ta veste se posait contre elles, pourtant elles restent nue. Tu fermes les yeux la mâchoire bien serré. « Ouais, ça me manque. » Tu lèves les yeux vers la foule. Putain que tu le sais, tu le sais que si tu le regardes tu lui diras sans honte, sans retenu et tu sais aussi que ce n'est peut-être pas une bonne idée. Explosif comme il est, putain tu prendrais une caméra pour filmer le massacre. Tu ne fais qu'approuver d'un signe de tête ce qu'il dit. Un ordre de Sin. Qu'est-ce que tu ne ferais pas pour Sin, pour le Club. Ça va te tuer et tu le sais. Tout comme ton père en fait. Tu crèveras pour le club et tu t'en fiches totalement, tu es déjà prêt à crever.

Y'a un truc qui cloche, Woody. Ce regard fuyant ne me dit rien qui vaille. C'est quoi le problème bordel? Si tu m'dis qu'un membre du club est en danger, j'te jure que les responsables vont en payer le foutu prix. Tu caches tes poings serrés dans tes poches et ma propre mâchoire se contracte, tout comme la tienne. J'sens mon coeur commencer à s'affoler. Dis-moi putain Woody. Lâche le morceau. Ça doit être un foutu bordel pour que tu perdes une once de ton sang froid. Mes doigts s'agitent. Mes poings me démangent alors que j'sais même pas de quoi il retourne. Putain... C'est peut-être une mauvaise idée que tu m'dises ce qui se passe. Tu m'connais trop bien pour vouloir me dire un truc qui me mettrait dans tous mes états. Les épaules et la voix tendus, je te demande. "C'est quoi ce bordel Woody? Qu'est-ce que tu me caches?" Moi aussi j'te connais, idiot. J'sais que tu m'caches un truc quand tu me regardes pas.