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New York, New York ! - Benjona

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The big apple


Je ne sais plus quoi dire.
Tandis que Christine parle du passé, tout le film défile devant mes yeux : Une femme en fuite, pour sauver son fils, réussissant plus ou moins à le tenir en vie. Fuyant une vie teinté d'une menace à peine voilé. Faisant peut être plus de mal que de bien, au final...
Je ne sais plus quoi penser.
Je n'aime pas la blonde devant moi. Je ne l'ai jamais caché. un peu oui, certainement. A Benji surtout, parce qu'il est assez proche de sa mère. Mais ... depuis le début de notre conversation, c'est ... comme si je cherchais à m'en convaincre.
Je voulais me convaincre, que cette personne est encore celle qui a laissé des monstres brutaliser son enfant, le violenter, le violer, alors qu'il n'était qu'un enfant. Par tout les moyens, je voulais me remémorer qu'elle lui a communiqué sa paranoïa, sa peur, ses reflxes, et a été la cause de ses cicatrices, autant charnelle que mentales.
Toutefois, cette haine sourde que je ressentait pour elle ce matin, n'était plus qu'un vague écho amère, aux paroles brisées d'une mère paumé.

Je la comprenais.
Ou du moins, j'avais l'impression qu'en ayant une raison, à tout ce qui s'est passé pendant les jeunes années de mon homme, je compatissais beaucoup plus avec elle, qu'auparavant. Elle n'avait pas fait ces choix par indifférence, ou par option de facilité. Elle l'a fait obligée... La boisson, la drogue peut être, n'étaient que son moyen d'oublier ce qu'elle faisait vivre à Benji, ainsi que ce qu'elle vivait elle aussi.
Cela n'empêche en rien, la réaction de mon homme. C'est de sa vie qu'on parle, de son passé aussi, de sa relation avec une femme qu'il a l'impression de ne jamais avoir connu. Lui, tellement attaché à la famille, à sa seule famille ...
Non.
Plus maintenant.
Il a Eva maintenant. Je suis la aussi, membre de sa famille. Pas par le sang, mais son mari, et je l'aime. Alors, je le suis des yeux, quand il se lève pour se diriger vers Christine, l'embrassant sur le front, avant d'ajouter qu'elle est la bienvenue si elle veut faire partie de la vie d'Eva.
Puis je dire que, c'est à ce moment la, exactement, que je sens mes épaules se dénouer? Ca a beau n'être qu'une invitation à une sortie au Zoo, elle reste une déclaration de la part de mon brun. Un signe que leurs relation n'est pas complètement brisé.

Restant encore assis de l'autre côté de la table, tandis que mon mari nous quitte. J'attends que les yeux de ma belle mère se posent sur moi.
Las.
Le bleu de ses pupilles est éteint, son regard méfiant. J'ai l'impression qu'elle me défie de dire quoi que ce soit.
"Ca va prendre du temps"
Répondis je à une question qu'elle n'a pas posé
"Il vous pardonnera"
Continuais je, confiant en chacun de mes mots
"Parce qu'il vous aime. Il vous a toujours aimé, même quand ... Il n'était pas en sécurité"
Fis je avec un sourire sans joie, utilisant ses mots à elle
"Mais vous l'avez trahis"
Dis je, lui expliquant ce qu'elle a certainement compris toute seule
"Vous lui avez caché une grande partie de sa vie.. "
Est ce un hasard que j'aie choisit un mot qui rime avec gacher? Non.
".. alors qu'il avait confiance en vous. Ne gâchez pas vos chances de vous rattraper"
Elle me fixe de son regard, ses lèvres s'étirent lentement
"Il a de la chance de t'avoir"
Me dit elle
"Il a eu de la chance de t'avoir"

Mine de rien, je le penses.
On est la somme de nos actions, de nos souvenirs, de nos paroles. On est ce qu'on est a cause de notre passé.
J'aime mon mari pour ce qu'il est... même si je déteste, ne serais ce que penser à son passé.

Justement, il m'attend encore. Dehors. Le temps que je prenne mon manteau, paie l'addition, et laisse notre invité continuer une énième cigarette, je le rejoins, embrasse sa joue froide, et le suit à la voiture. Ses gestes sont déterminé et précis, tandis qu'il décale la chaise d'Eva, pour me laisser une place à côté de lui.
Un moment surpris, je n'en suis pas moins heureux, me mettant dans la place qui, fut un temps, n'était que la mienne
"Ca va?" demandais je, simplement, quand il s'installe à mes côtés.  

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Après avoir déplacé le banc d’Eva sur la banquette, j’entraîne Jona du côté conducteur, faisant écran entre lui et la rue le temps qu’il s’installe. Me glissant à ses côtés, je tourne la clé pour partir le moteur, mais ne fait aucun mouvement pour sortir de l’emplacement de stationnement.  Entendant sa question, je mets un temps à répondre, passant ma main sur sa cuisse en un geste affectueux. Mon regard scrute un instant les passants à l’extérieur sans que je n'accroche véritablement sur aucun détail.

- Je sais pas, avouais-je finalement en tournant la tête vers lui.

Lorsque j'ai mis les pieds dans ce resto, je m'entêtais à vouloir des réponses. Je les ai eu, mais je ne sais pas si j'y crois entièrement. Ou si je peux croire la moindre paroles que ma mère m'aie dit au courant de ma vie. C'est déstabilisant. Sauf que je n'ai pas les moyens de vérifier tout ça. La seule personne qui aie moindrement été là à cette époque, c'est Edouard. Et on sait très bien qu'on n'a pas la meilleure des ententes, alors est-ce qu'il me validerait vraiment tout ça? Est-ce qu'il ne l'arrangerait pas selon ce qui lui convient aussi?

Soupirant, je secoue la tête sans vraiment le contrôler, puis passe la première vitesse pour faire entrer le camion dans la circulation. Silencieux, me concentrant sur la route, je glisse tout de même ma main à la nuque de Jona, massant doucement sa nuque, l'attirant doucement sur mon épaule pour qu'il s'y appuie. Un "je t'aime" silencieux. Un "merci" également. Une manière de lui faire comprendre que j'ai besoin de sa chaleur et de son énergie pour me remettre droit, sans que je n'ose réellement l'admettre à haute voix.

On reste ainsi jusqu'à l'arrivée à l'hotel. J'espère que Pénélope et Eva s'entendent bien, parce que j'ai besoin de me retrouver seul avec Jona. Tranquillement, on traverse le hall et mes doigts enlacés aux siens, je l'entraîne vers l'un des ascenceurs qui a tôt fait de nous amener à la suite qu'ils nous a réservé. La porte à peine refermée, je l'attire à nouveau à moi, posant mes lèvres à son cou, le serrant dans mes bras.

- Merci, soufflais-je contre sa peau.

D'avoir été là. D'être qui tu es. De me laisser savoir, en un sens, que je peux me fier à toi.

- J'aurais dû t'en parler pour le certificat, admis-je.

Ce n'est pas que j'ai voulu le lui caché. Plutôt que je n'ai pas voulu lui ajouter une raison de se casser la tête en plus de tout ce qui se passait déjà pour lui.

- Tu cours partout ses derniers temps, je voulais pas t'ajouter ça, expliquais-je en embrassant sa jugulaire. Mais j'aurais dû avant de le sortir devant elle. Désolé Baby, m'excusais-je en relevant enfin la tête pour fixer ses pupilles noisettes. Je t'ai malmené, aujourd'hui, soufflais-je en dérobant doucement ses lèvres pour me faire pardonner.

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The big apple


Sa réponse toute simple, à une question qui l'est tout autant, ne m'avance pas plus que ça. Malgré tout Je le comprends.
Il est, en quelques sortes, aussi amnésique que je le suis. Cette entrevue avec sa mère lui fait découvrir de nouvelles informations, sur son propre passé,et ... c'est désemparant. Ca laisse un gout amère dans son sillage ... Je sais que, moi, ça me fait sentir impuissant. Comme si, par ce simple fait, je n'ai plus de contrôle sur mon avenir.
Alors je comprends son silence.
Parce que je le connais aussi.
Et pour le moment, tout ce dont il a besoin, c'est que je sois la, que je lui laisse de l'espace, et que je l'écoute quand il le voudra.
Je tourne donc la radio, avec un volume très bas, que je laisse sur une station au hasard , avec une musique assez douce qu'on puisse profiter du son, sans avoir à l'écouter. Bientôt, sous les doigts de Benji sur ma nuque, je me met à chantonner avec le rythme, fermant les yeux, pour profiter seulement de la proximité de mon homme.
Ai je déjà dit que cette proximité m'avait manqué ?
Le simple fait d'être seulement tout les deux, ensemble, dans sa voiture. Le simple fait de nous sentir aussi proche... Même si la raison première n'est pas aussi positive que le laisse croire un micro sourire qui se dessine sur mes lèvres.
"je t'aime"
Combien de fois le lui ai je dit, aujourd'hui ? Cette semaine ? Ce mois? Beaucoup, plusieurs fois, plein de fois. Quelques fois même sans parler. Par des regards ou des sourires. Des caresses ou des gémissements. En bougeant sa bague , dans son anulaire ... Lui rappelant que, d'une certaine manière, il m'appartient.

Les routes, pleines de voitures, rendent nos mouvements lents. Des bouchons, partout, qui ne m'ennuient pas plus que ça, puisque adossé contre l'épaule de mon mari, je ne sens pas le temps passer... Ni ne fais attention à l'endroit où il nous emmène. Je sais par contre, que s'il tarde encore un peu, je vais commencer à l'embrasser dans le cou, pour finir sur le côté de la mâchoire, avant d'arriver chez Pénélope, d'emmener Eva, et de revenir à notre suite.
Oh oui! L’embrasser , la tout de suite. Mon regard coule vers son visage que je scrute en me mordant la langue, prêt à m’exécuter quand… on s'arrête.
Oh?
La dernière fois que j’ai vérifié, on était un peu trop loin de l’immeuble de mes parents. Ça doit être mon imagination. Me dis je m’apprêtant à suivre mon homme dehors. Avant de me rendre compte qu’en fait, on était arrivé à notre hôtel.
Oh!
Je le suis, sans dire un mot, la encore. Ses décisions aujourd'hui seront incontesté… surtout que ses décisions semblent impliquer qu’on sera ensemble, tout les deux . Même seulement pour parler.
En fait… surtout si c’est seulement pour parler.
De lui, de ce qu’on a découvert, de son prénom, de sa mère. Tout ce qu’il voudra.
Tant qu’on est seul.
Tant qu’il m’embrasse encore de cette manière, avec cette ferveur, en m'emprisonnant entre ses bras.
"Ne me remercie pas" l’interrompis je, puis le laissant me demander pardon, de pas m'avoir parlé de sa découverte. De… m’avoir malmené .
"non." fis je catégorique "c’est moi qui m’excuse, de ne pas avoir été là pour toi. Quand t’en avais besoin. Je me perds dans le boulot pour la Eliot, et j’ai plus le temps de rien faire. Je suis désolé " continuais je avec une moue. Ce n’est pas loin de la vérité, j’omet seulement de préciser la raison de cet éloignement … notamment parce que je ne suis pas fier de ces dites raisons "ça te fait quoi de t’appeler Benjamin?" demandais je. Puis précisant "ça te fait quoi de savoir que metclaf avait raison ?"

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Jona dans mes bras, je pose mes lèvres contre sa peau, m’enivrant doucement et profitant de sa chaleur. M’excusant, je ne peux m’empêcher de le couvrir de baisers, comme si un manque s’était créer depuis ce matin. Un manque de lui ou de sa proximité. Le laissant parler, je secoue cependant un peu la tête. Il ne veut pas que je m’excuse ou que je le remercie, mais lui le fait pourtant.

- Jona, t’es là depuis le début, lui fis-je remarquer. Baby, combien de fois t’aurais pu me tourner le dos parce que c’était trop? Le questionnais-je pour lui faire réaliser. T’as tout accepté : les cicatrices, le passé de merde, le monstre que je pensais être - non, écoutes-moi, s’il-te-plait, le coupais-je avant qu’il n’ajoute que je ne suis pas un monstre. Y’a tout ça, y’a eu le fantôme de ma relation avec Becca, y’a eu d’apprendre qu'Eva existe… et pourtant, je me réveille encore contre toi tous les matins. Et y’a pas un matin où je me sens pas à ma place, affirmais-je en appuyant mon front contre le sien, le serrant contre moi. Avec toi, j’ai réalisé que je suis peut-être un monstre et j’apprends aussi que de te voir te déhancher sur une musique pendant que tu tries tes papiers, c’est peut-être une des visions les plus agréables de la planète, fis-je avec un sourire en coin. Alors tu me laisses te remercier et je laisse t’excuser, négociais-je en l’embrassant. …si tu me promets que tu prends un peu plus le temps de respirer après les fêtes, ajoutais-je en compromis.

J’ai pas envie de le voir se claquer un burnout, mais je me doute que sa confrérie aura besoin de lui à fond avant les vacances. Après par contre, faudra lâché un peu la bride parce que sinon son système tiendra pas jusqu’à la fin de l’année scolaire. Il peut pas être une boule de nerfs aussi longtemps et aussi souvent. Du moins, je crois pas que ce soit bénéfique. Mais un Jona pas motivé et qui se donne pas à 200%… c’est pas lui. Alors… on verra, j’imagine.

À sa question, j’hausse les épaules pour lui faire comprendre que j’ai pas vraiment l’impression d’avoir changé. Sa précision me tire un sourire en coin. Il me connait bien, mine de rien.

- Ça m’emmerde un peu par principe que c’est lui, laissais-je entente en toute franchise.

On se déteste, mais par moment, ça en devient presqu’un jeu. Je me suis déjà demandé pourquoi il restait si je l’horripile à ce point. La réponse est simple en fait : il est pas con. Il connait la compagnie par coeur, a d’office un très bon salaire en plus de récupérer des cotes un peu partout, et sa vie est sensiblement établie ainsi. Qui plus est, que la direction de Skelton Intercorp. passe de la main de Frederick à la mienne, ça signifie pour Edouard qu’il a plus de pouvoir. Pourquoi? Parce que je connais rien dans toutes la paperasse et que j’ai aucun intérêt pour ça. Et si après ça, on me demande encore pourquoi il est encore là, bah c’est ça : il fait tout ce que je détesterais faire dans cet entreprise. J’ai rien d’un col blanc. Alors encore moins quand le dit col appartient à une tête dirigeante!

Entrainant Jona vers le lit, je m’y installe, le guidant pour qu’il vienne se poser sur mes cuisses comme il le fait si souvent. Mes mains glissent d’ailleurs en un mouvement habituel sur ses cuisses pour remonter dans son dos et revenir sagement sur ses hanches. J’aurais pas fait ça avant. Quoi que… mon regard accroché au sien, je glisse finalement mes doigts dans les poches arrière de son pantalon. Ouais, c’est mieux comme ça en effet. Le regard joueur un instant, j’en redeviens tout de même un peu plus sérieux lorsque je reprends la parole.

- J’ai pas l’impression de m’appeler Benjamin, lâchais-je.

Je sais, y’a des papiers à ce nom pour prouver que c’est réellement comme ça que je m’appelle. Benjamin Frederick Skelton. Nah.

- Benjamin est mort y’a plus de 25 ans, fis-je plus doucement. Avec une possibilité de vie qui n’a jamais réellement existé.

Je ne sais pas s’il comprendra ce que j’essaie d’expliquer.

- Je veux dire... C’est pas Benjamin qui a été élevé dans des bas fonds et les taudis plus minables les un que les autres. C’est pas lui qui a changé d’adresses un nombre incalculable de fois dans sa vie. Pas lui non plus qui a des cicatrices sur les hanches et les poignets…

Dans ma tête, c’est comme si “Benjamin Frederick Skelton” signifie une vie que je n’ai jamais mener. Celle de grandir avec mon père, élevé comme un véritable héritier. J’aurais peut-être connu Jona dès sa naissance, couru avec lui dans le jardin du manoir familiale et quoi encore? On aurait peut-être été super potes. Ou je l’aurais peut-être pris sous mon aile comme s’il avait été mon petit frère. J’arrive pas à me dire qu’on aurait eu la même relation qu’on a aujourd’hui. Comme si ce putain de bout de papier que j’ai tant chercher avait décidé d’une trajectoire de vie qui me fait réaliser, maintenant que je l’ai retrouvé, maintenant que j’ai les réponses, qu’au final, c’est peut-être mieux comme ça. Et que malgré les tuiles et les cicatrices, ma vie avec toutes ses conneries, valait la peine pour se rendre jusqu’ici.

- C’est pas Benjamin qui t’a épousé et qui porte aujourd’hui le nom de Lynch. C’est Benji, expliquais-je.Ton Benji. Ton homme, fis-je en faisant une pression sur son bassin pour l’approcher un peu plus et l’embrasser.

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Benjamin.
Il aurait été heritier depuis longtemps en Benjamin.
Il aurait grandit à quelques metres de chez moi.
Il aurait été un "ami" d'enfance.
Peut être qu'il aurait été un gamin pourri gâté de ceux que j'aurais detesté ?
Peut être qu'il aurait pu m'aider quand j'ai perdu ma mémoire?
Peut être ...
Je sais pas.
Bizarrement je ne veux pas savoir. Parce que comme il le dit : Benjamin n'est pas celui que j'ai épousé. C'est Benji. Avec ses qualités et ses defauts, son passé, et son nom.
Avec tout ce qu'il est.
Mais voila... Cela soulève encore la question de : "Qu'est ce qui nous definit exactement?". Est ce qu'il serait resté Benji, s'il avait été Benjamin? Aurais je été attiré par lui? Aurait il été mon premier? Si je n'avais pas été amnésique, aurait il apprécié l'autre moi? Celui qui se rappelle de Harvard ? Celui qu'on dit volage? Celui qui se shootait pendant ses partie de jambes en l'air, et qui se filmais en le faisant?
L'image du moi entrain de regarder la caméra, refait surface, m'arrachant un frisson qu'il doit ressentir, tandis que le regardant droit dans les yeux, je réponds.
"Mon homme." affirmais je "Je ne veux pas penser à des What if. Tu es la. tu es ce que tu es. Ton passé t'as forgé, ton avenir est avec moi. Et pour le présent, je n'ai aucune autre envie que de t'avoir tout contre moi. Que tu sois Benji ou Benjamin. Que ta mère t'aie kidnappé, ou que t'aie passé ton enfance avec des montres ... "le mot monstre étant utilisé pour qualifier les vrais, et pas pour le qualifier lui "... Je m'en fou. Tu es mon homme. Mon mari. Une partie de moi. Et ... j'arrête d'être aussi mièvre" M'excusais je " je peux pas m'en empêcher quand je suis avec toi."


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Une vie différente. Qui ne me semble pas plus alléchante que le moment présent. Étrangement, je n’arrive pas à figurer qu’on aurait pu aboutir ici si j’avais vraiment évolué comme un véritable héritier. Ça me semble être une autre vie. Une tangente que je ne regrette pas vraiment. Certains points, peut-être aurait été mieux. Sauf que c’est partout, tout le temps, ça. Du moment qu’une décision est prise qu’un mouvement est fait, ça développe des tas de “et si…” et j’ai même pas envie de les imaginer. Surtout que Jona a parfaitement compris ce que je voulais dire. Même s’il s’excuse de ses paroles qu’il considère mièvre.

- Y’a pas de mal à ce que tu le sois. En grande partie parce que tu ne t’attends pas à ce que je le sois, indiquais-je simplement, haussant vaguement les épaules.

Ça n’aurait probablement pas l’air réaliste si je me mettais à faire comme lui. Si j’avais autant de mots doux ou que j’étais aussi calin. Ça aurait l’air d’une pâle copie, d’une imitation presque vulgaire. Mais l’idée, c’est que j’ai pas besoin d’être comme lui pour qu’il comprenne que je l’aime.

Négligemment, je laisse les doigts de ma main gauche courir sur sa hanche, le caresser par-dessus ses vêtements, remontant doucement. Lorsque j’atteins son pectoral, je glisse sur la gauche pour sentir les battements. Ça m’arrive parfois de faire ce genre de mouvements lorsqu’il dort. Si son sommeil est agité surtout. En ce temps-là, je l’appuie un peu plus contre moi, pose mes lèvres contre son épaule ou mon menton sur sa tête et je respire calmement, attendant que les pulsations se calment sous mes doigts. Ça fonctionne bien habituellement. Là, ce n’est pas tout à fait ce que je recherche, mais j’apprécie de sentir le mince mouvement de sa peau.

- Une partie de toi, repris-je en hochant légèrement la tête, le regardant dans les yeux. Ton coeur, admis-je avec un sourire en coin tandis que je me cale un peu plus contre les oreillers, reprenant les termes qu’il utilise et que pourtant je n’aimais pas. Avant. Et apparement, t’en a deux puisque y’a “petit coeur” aussi, remarquais-je avec un léger sourire. J’ai remarqué que tu l’appelais comme ça, dis-je plus doucement.

Ça m'a peut-être pris du temps, mais j'ai noté.

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Non je ne m'attends pas à ce qu'il le soit.
Pas du tout même.
Je préfère tellement mieux la façon qu'il a d'être "mièvre" à sa façon. La façon qu'il a des fois de me regarder amoureusement, quand il croit que je le vois pas. Les mots qu'il dit, et qui, dans sa bouche, signifient tellement plus que ce que les autres peuvent entendre. Comme maintenant.
Mon coeur.
Ce mot que j'utilise pour le surnommer, quand je sens une forte émotion envers lui. Ou pour être plus exact, une émotion plus forte que ce que je sens d'habitude envers lui. De l'inquiétude, de l'attendrissement, de la douceur... Parce que, en ce temps la, je sens qu'il fait battre mon coeur. Qu'il est vraiment mon coeur.
Et mon petit coeur... Eva.
Je souris en lui répondant
"C'est parce que c'est ta fille. La fille de mon coeur est mon petit coeur" Je lui souris en disant ça, sans le lâcher ni m'éloigner. L'évocation d'Eva ramène légèrement ce poids que je ressens constamment depuis quelques mois. Un poids que j'apprends à oublier, et à vivre avec. Le poids de la responsabilité je présume.

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Son coeur battant sous mes doigts, je répète ses paroles, affirmant, en un sens, que j’ai fini par accepter ce rôle qu’il me donnait. La possibilité de contrôler les inflations de son coeur dans le bon comme dans le mauvais sens, même si je préfère nettement quand c’est dans la positive. Je ne veux pas le blesser plus que je l’ai déjà fait. Je peux pas promettre que ça n’arrivera jamais, parce que je le ferai peut-être un jour sans même m’en rendre compte, mais j’ai bien l’intention de passer tout le temps que ça prendra pour recoller les morceaux si ça arrive. Et j’aimerais que ça arrive le moins possible.

Le sourire qu’il m’offre pour mes paroles vaut bien tous les efforts et, plaisantant doucement, je lui fais remarquer que j’ai noté la dénomination qu’il donne à Eva. Si moi, je l’appelle Puce, lui, la surnomme Petit coeur. Le raisonnement qu’il me donne est adorable, mais un détail me fatigue. Penchant la tête sur le côté, je fronce légèrement les sourcils.

- C’est la tienne aussi, lui fis-je remarquer.

C’est que quelques mots, une simple formulation, mais ça m’accroche. D’accord, biologiquement, c’est ma fille, mais il a signé les papiers pour en avoir la garde tout autant que moi. Elle porte le nom Skelton-Lynch, pas juste Skelton.

Me redressant légèrement, je pose mes mains à ses cuisses, le caressant doucement en le fixant. Pourquoi j’ai l’impression que l’éclat qui était dans ses yeux y’a deux minutes a faibli?

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C' est la tienne aussi...
Je sais.
Et je l'adore au moins autant que je l'aime lui. C'est mon petit coeur, mon petit bout de choux. Elle apporte le bonheur dans notre maison. Elle est le deuxième être le plus important pour moi au monde. Et je l'aime !
Mais elle n'est pas tout à fait la mienne.
J'aurais beau l'entourer de tout mon amour et ma tendresse. Lui lire des histoires le soir, lui préparer à manger, ou regarder des films avec elle accompagné de glaces ou autre sucreries. Mais... Elle n'est pas la mienne.
"C'est la notre" le corrigeais je. Le seul terme que je me permet d'utiliser avec elle.
La notre implique que Benji sera toujours la dans l'histoire. Ca m'aide à me dire que je ne serais jamais seul.
Mais... Fuck. Je n'aime pas parler ou penser à ce sujet.
Me rapprochant de lui, je l'embrasse, avant de me détacher, et rouler sur le côté du lit, afin de me relever. Il ne risque pas de rater ce signe de nervosité malheureusement, me rendis je compte en même temps que je m'éloignais. Même si j'aurais voulu tout faire pour ne pas éveiller ses soupçons. Même si, depuis quelques mois, je ne veux pas le déranger avec les idées qui traversent mon esprit... Ce soir, je n'y arrives pas tellement bien qu'avant.
J'ai besoin de distance, afin qu'il ne voit pas combien je suis bouleversé. Au fond de mes yeux, dans les battement de mon coeur.
Reprends toi Jonathan.

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Fixant Jona, je l’entends corriger les termes utilisés, conclure qu’Eva nous a tous les deux. Je devrais être rassuré de ce qu’il dit. En conclure que j’ai simplement tiqué sur un mot pour rien. Pourtant, y’a quelque chose qui cloche. Son baiser n’a pas le même entrain. Et il se détourne pour quitter le lit alors qu’on pourrait bien rester comme ça encore une heure ou deux sans que ça ne gêne vraiment Pénélope qui fait baby-sitter pour Eva, sans que ça ne devienne urgent de se préparer pour aller souper avec ses parents et tout leur déballer. Je sais que ça pèse sur ses épaules et peut-être que maintenant que j’ai fait face à ma mère, il est en train de se passer 350 scénarios sur ce que vont être les aveux avec les siens. Mais je crois pas que ce soit que ça. Y’a un truc qui cloche. L’atmosphère s’est refroidi imperceptiblement.

- Baby…

Me levant à sa suite, je passe mes bras à sa taille et remonte sur son ventre pour empêcher une possible fuite de sa part. L’attirant doucement, je colle son contre mon torse et penche la tête pour m’appuyer contre sa tempe.

- Qu’est-ce qui se passe? Le questionnais-je. Je suis là, lui assurais-je doucement.

Respire et canalise, ma fouine. Cherche tes mots si tu veux, mais vide ce qui te tracasse, tu sais que je t’écoutes toujours.

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