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Demain il y aurait le bal, et je n’avais personne avec qui y aller, en plus de cela mon cousin avait découvert pour mon métier, alors il faisait la gueule et après quelque sms échanger avec sa copine, elle partagé son avis, je dois être maudite c’est ça. Bon tant pis pour le cocooning à la Mather House ce soir, il me fallait de l’adrénaline, du sport, il fallait que j’évacue toute la pression que j’avais. Je pars enfiler ma tenue de sport, je noue mes chaussures, et je franchie les portes de la Mather House. Je me mets à courir, bêtement, sens but. Je ne suis pas du genre à m’auto-diagnostiquer malgré le fait que je sois dans un cursus de psychologue, alors oui je cours sans réfléchir. Mon souffle est rapide, je m’énerve et j’accélère, faisant un parfait sprint d’un seul coup sans savoir pourquoi. Je laisse un cri s’échapper de ma bouche en m’arrêtant. Je suis terriblement en colère contre moi-même. Je retire mes écouteurs, et soudain j’entends de la musique, je suis intriguée. Habituellement je ne suis pas curieuse, mais là j’avoue qu’entendre ce genre de musique provenant du terrain, c’est pas commun. Je m’avance, il est tard, et la nuit assombris le paysage, seules les lumières du terrain nous offre un faible éclairage. Ma respiration est assez rapide à cause de mon sprint.
Je suis enfin proche du terrain, et chose peu commune, je vis un jeune homme qui s’entraine sur un fond musical peu commun lui aussi. Je suis intriguée, et je l’observe un petit moment, subjugué par sa façon de s’entraîner. Ma respiration ce calme un peu, et je trouve en moi le courage de m’avancer un peu plus, me dévoilant dans la lumière. Je souris stupidement à ce jeune garçon, et lui fait spontanément un bref signe de la main « Hey. » dis-je en souriant. Je ne suis pas une personne spécialement timide, quoi que parfois sa peut m’arriver, mais pas ce soir. Je me sens bête de débouler comme sa pendant son entrainement. Je souris, et ajoute « Eu .. » je montre du doigt la direction d’où je viens. « Je, je peux repartir si jamais je te dérange. » après tout je suis la première à détester qu’on me dérange quand je m’entraîne, alors qui sais, c’est peut-être pareil pour lui.
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