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Dans deux ou trois jours, le bal de Thanksgiving aurait lieu et tu te demandais s’il fallait que tu y ailles ou non. Ce n’était pas une des soirées mondaines auxquelles tu étais habitué… Non ce serait plutôt comme ces stupides soirées dans les séries où ça finissait irrémédiablement en clash. Trop de dramas, tue le drama quand même ! N’était-ce pas ce qu’il s’était passé lors de la réunion des Eliots ? Eh bien si ! Au départ, vous deviez vous réunir afin de trouver une solution à l’encontre des animateurs de cette fichue radio qui ne cessaient de descendre la confrérie Eliot ! Non au lieu de cela, les membres n’avaient pas cessé de se chamailler comme des gosses… C’était puéril ! Et dire que tu avais du annuler une réunion importante avec l’Ambassadeur de Monaco. Tu regrettais amèrement ta décision mais surtout ton actuelle position de bizut. Qu’importe, tu marchais tranquillement dans la rue, accompagné de deux de tes gorilles qui te servaient de gardes du corps. Tu n’aimais guère avoir des gardes du corps mais tu n’avais pas tellement le choix, puisque tu étais le fils du Souverain de Monaco et en tant que tel, tu devais être le mieux protégé possible. Surtout lorsque tu décidais d’un coup de tête de marcher dans les rues de Boston alors que tu pouvais te déplacer dans un véhicule diplomatique. Tu fis signe à tes gorilles de s’arrêter parce que tu venais de voir quelque chose ou plutôt une personne que tu ne voulais surtout pas voir… En l’occurrence, il s’agissait d’une de tes ex-petites amies, rarissime mais tu en avais eu et celle-ci était vraiment une cinglée alors, ne sachant guère comment cette idée t’était venue en tête, tu t’approchais d’une jolie jeune femme afin de lui dire avec ton irrésistible accent français : « Bonjour, Miss. Est-ce que vous pourriez jouer le jeu s’il vous plaît ? Prétendez que vous êtes ma petite amie, le temps d’un baiser ». Comme ton ex approchait à grands pas, tu ne pus refréner tes ardeurs puisque tu venais de poser tes lèvres sur celles de la jeune femme. Que tu ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam. « Je m’appelle Arthur et toi ? » murmuras-tu entre deux baisers.
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