Aaric(+) Pourquoi te voir maintenant.

Aujourd'hui je devais rester dans la chambre de la cabot house mais aller savoir pourquoi j'étais d'humeur studieuse, je voulais prendre de l'avance et avancer sur un devoir de médecine que je devais rendre dans plusieurs semaines mais je me disais qu'en me débarrassant maintenant je finirais par profiter plus tard de mon temps libre. J'étais donc dans la salle informatique depuis une bonne dizaines de minutes maintenant pencher vers mon écran d'ordinateur à faire quelques recherches et par la même occasion je gribouillais des phrases sur mon devoir au crayon à papier sans entendre qu'une personne venait d'entrer dans la salle, j'étais tellement concentrer et je pense qu'en voyant cette personne j'aurais plus envie de fuir que de rester ici, j'allais vraiment regretter d'être sorti de ma chambre parce qu'Aaric ça faisait longtemps que je ne l'avais pas revu, depuis qu'il m'avait brisé le coeur à New York en fait donc il y a un moment.

En ce moment c'est pas vraiment la joie dans ma vie, Sally a décidé d'arrêter notre histoire, mon frère et ma soeur ont tout les deux quitter Boston, j'ai hérité de la fortune et des boîtes de strip-tease de mon père biologique que je ne connais même pas. En conclusion c'est la merde dans ma vie, c'est pourquoi j'ai décidé de partir à mon tour de Bostonapres tout je suis venue ici c'était pour mon frère qui n'est plus la, avec Sloan on se voit pratiquement pas et je pense pas que je fasse partie de ses priorité alors à quoi bon de rester ici. Mais avant toute choses il faut que je passe par la salle d'informatique, mon pc m'a planter et bien que je sache réparer les ordinateurs, j'ai pas la tête à le faire. Il faut absolument que j'écrive cette lettre au doyen le plus vite possible pour partir d'ici rapidement.
Je pousse la porte et regarde autour de moi, il n'y a pas beaucoup de monde et c'est tant mieux. Je continue de regarder autour de moi afin de savoir sur quel ordinateur mon attention va se porter. Je décide de prendre celui qui est juste a côté de Talya que je n'est pas encore reconnue. "Pardon. Je la bouscule sans le faire exprès et fini par m'installer devant le PC pour ensuite sortir une feuille et un crayon le temps que l'ordi s'allume.

J'étais là pour une recherche mais je ne pensais pas tomber sur Aaric, je n'avais pas envie de le voir non plus, je gardais un très mauvais souvenir de lui alors autant avouer que je préférais tomber sur n'importe quel autre mec que lui mais fallait bien que je fasse avec tant qu'il était ici dans cette ville, dans ce campus. Je tournais la tête en me faisant bousculer mais quand la personne s'excusait j'allais offrir mon sourire et dire que ce n'était pas grave avant de voir que cette personne c'était Aaric, Je soupirais un coup sans répondre et je me tournais de nouveau devant mon ordinateur, on avait pas garder de chaleureux contact, du moins moi vis à vie de lui du coup lui parler serait hypocrite de ma part.

Mon visage se tourne en direction de la jeune femme qui ne répond pas lorsque je lui dit pardon. Je comprend rapidement pourquoi ce silence quand je remarque qu'il s'agis de Talya. Une EX à moi à qui j'ai du faire beaucoup de mal pour qu'elle m'en veuille encore après tant d'années. Je lève les yeux au ciel quand elle me lance se regard noir et m'installe malgré tout à côté d'elle. "Tu m'en veux encore après toute ces années?" Pour être franc, je ne me rappel même pas de combien de temps date notre histoire. Je suis pas le genre de mec à me souvenir de date et tout ce qui va avec. Enfin je ne l'étais pas jusqu'à ce que je rencontre Sally, avec elle tout était différent. J'allume le PC et en attendant qu'il démarre je décide de reprendre la parole. "Je ne savais même pas que tu était à Harvard." C'est étrange de la voir ici, je m'attendais à tout sauf à elle.

Il y avait une chose qui était sûre avec moi j'étais très rancunière et avec Aaric j'avais de quoi l'être et forcément que je lui en voulais encore, j'avais eu d'autres chagrin d'amour mais lui c'était comporté comme un vrai connard. Je l'avais complètement éviter mais forcément lui prenait un malin plaisir à me faire cette remarque j'étais sûre. "T'es vraiment sérieux quand tu me pose cette question??" Quand un mec faisait du mal à une fille bien sûr qu'on lui en voulait qu'elle question après c'est pas comme ci c'était l'homme de ma vie mais des excuses auraient été de rigueur. "Peut être que tu pourrais faire comme ci tu le savais toujours pas, comme ci je n'étais pas là."

Sérieux, les femmes sont vraiment chiante et parfois j'aimerais bien avoir le mode d'emplois parce que plus ça va et moins je les comprend. Nous deux ça date depuis déjà pas mal de temps et elle m'en veux encore, je sais pas si je dois en rire ou en pleurer parce que honnêtement vue le temps que notre relation à durée, jamais je n'aurais pensé qu'elle m'en voudrait à ce point. "T'es vraiment sérieux quand tu me pose cette question??" Je hausse les épaules et d'un air naturel, je répond. "Ben oui...Pourquoi m'en vouloir autant? Tu n'es pas passé à autre chose?" Parce que généralement lorsque nous avons de la rancoeur, c'est parce qu'on ressent encore des choses et j'espère que se n'est pas le cas, parce que j'ai pas la tête à ça. Mon PC s'allume enfin, je me retourne donc pour être en face."Peut être que tu pourrais faire comme ci tu le savais toujours pas, comme ci je n'étais pas là." Je soupire un peux et sans même la regarder. "Okay, comme tu veux." Après tout je vais pas la forcer à me parler si elle en a pas envie.

Aaric n'était plus dans ma vie depuis longtemps donc oui je n'étais plus amoureuse de lui, il était sorti de ma vie mais je n'avais jamais eu de pardon non plus de sa part et pour moi c'était la moindre des choses, j'étais rancunière mais à partir du moment où un homme que je n'aimais plus s'excusait du mal qu'il m'avait fait je pouvais passer au dessus seulement Aaric lui agissait comme ci ce n'était rien et comme ci j'étais celle qui était coupable. "Oh que si, si seulement tu savais.." Peut être que j'attendais des excuses qui ne sont jamais venus, je soupirais un coup et le laissais retourner à son écran et moi au sien, je n'allais pas non plus lui courir après, je pouvais très bien cohabiter dans cette pièce avec lui sans même un mot ou un regard.