Cause I love the adrenaline in my veins x Jax

La simple évocation de son ancienne faculté lui renvoyait une image mentale d'elle, ses livres de biologie dans les bras. Dans le Transept. Dans sa chambre de la Quincy House. Dans les allées de la fac' à la tombée de la nuit. De nombreux étudiants étrangers se retrouvaient déracinés, du jour au lendemain, et catapultés sur les bancs d'Harvard. Jax devait connaître plus que quiconque cette sensation, celle de faire partout d'une grande famille. "Je me suis toujours demandé tout ce qu'on étudiait en psychologie. Vous étudiez aussi l'analyse comportementale ? Parce que je trouve ça fascinant." Le fait de lire, décoder et classifier un individu, sur la base de simples mouvements pupillaires ou faciaux, l'avait toujours impressionnée. "Si je vous dis voyage humanitaire ?" L'expression de Jax changea, il avait compris. "J'étais Quincy." ça lui manquait terriblement par moment, même si son dernier voyage humanitaire avait tourné au vinaigre, à son retour aux États-Unis. Elle n'avait connu que très peu de Mather lorsqu'elle était à Harvard. Son cercle d'amis, déjà très limité à la base, n'incluait aucun Mather. Ni aucun Eliot. "Je crois que vous êtes le premier Mather que je croise." Preuve que tout pouvait arriver.

Alors qu'elle avait quitté les bancs de la faculté depuis maintenant plusieurs mois, c'était comme si Harvard ne pouvait s'empêcher de se rappeler à son bon souvenir. Elle avait croisé la route de bon nombre d'étudiants depuis l'obtention de son diplôme. A croire qu'elle n'avait qu'un pied dans la vie d'adulte."De l'hypnose ?" demanda t-elle, piquée par la curiosité. Même si elle avait des réserves sur cette discipline, elle devait bien reconnaître que ça la fascinait. L'esprit humain, plus largement, la fascinait. "Et ça marche comment exactement ?" Elle avait même entendu dire qu'ils pratiquaient maintenant certaines chirurgies après une séance d'hypnose, ça paraissait fou. "C'était le cas aussi au moment où j'y étais.. C'est un super choix d'études" conclut-elle en souriant. "Par curiosité, c'est pour une exercer une profession en particulier ?" Lavender était bien placée pour savoir que les projets professionnels évoluaient. En même temps que les projets personnels. Elle qui avait écumé les bancs de la bibliothèque, le nez plongé dans ses livres de biologie, se destinait à travailler en laboratoire. A analyser, sans répit, les souches des maladies du siècle. Cancer, Alzheimer, Parkinson. Elle avait pourtant choisi une toute autre voie, tournée vers l'avenir. Celle des enfants.

Les mains autour de sa tasse de thé, Lavender remua légèrement le liquide brun. Un fin dépôt de menthe s'était formé au fond de la tasse. L'hypnose. Difficile de dire s'il s'agissait d'une sorte de médecine psychique alternative ou d'une lubie complètement folle. Et pourtant, ça fonctionnait. Elle avait entendu parler de certains cas, sensibles, dans lesquels l'hypnose servait à fouiller les moindres recoins de la mémoire. Extraire un souvenir remontant à des décennies. Une parole, un geste. L'humain était extraordinaire. Lavender le voyait tous les jours, au travail. Lorsque la mémoire nous fait défaut, ça peut être bien pratique. J'ai entendu dire que nous n'étions pas tous aussi réceptifs... Comment ça fonctionne exactement ? Fallait-il y croire pour que l'hypnose fonctionne sur nous ? L'expérience devait être éprouvante. Si certains souvenirs restaient enfouis, il y avait forcément une bonne raison. Dans ce cas, c'était sûrement la voie qu'il vous fallait. Finalement, leurs formations n'étaient pas si éloignées que ça. L'intérêt pour son prochain, c'était leur leitmotiv à tous les deux. Et vous alors, pourquoi ce choix-ci ? Lavender avala une dernière gorgée, quasi froide, de son thé. Elle n'avait pas envie de rentrer dans les détails, d'évoquer son père. Je me suis toujours imaginée dans cette filière. Le besoin d'être utile, de faire quelque chose qui compte. Comme vous, j'imagine.

Lavender en avait passé des longues soirées, à arpenter les allées de la bibliothèque universitaire lorsqu'elle fréquentait encore Harvard. Jax était son reflet, avec quelques années d'écart. Sa tasse vide lui rappelait que l'heure tournait et sa journée de demain s'annonçait plus que chargée. Son planning ne cessait de s'alourdir depuis le début de la semaine. Mais c'était plus fort qu'elle, Jax avait piqué sa curiosité et les aiguilles qui s'affolaient sur sa montre ne suffisaient pas à la déloger de sa chaise. Le froid mordant de l'hiver attendrait donc encore un peu avant de la cueillir à la sortie de l'espace détente. ça doit être impressionnant. Des deux côtés de la barrière, je veux dire. La mémoire étant le plus gros disque dur au monde, le cerveau emmagasinait des millions de souvenirs. Des fragments de vie en somme. Sans parler de changer le monde, changer des vies. Et c'est déjà beaucoup. Lavender ne s'était pas éternisée sur son activité. Celle qui se destinait à étudier de potentiels vaccins et traitements pour les maladies du siècle s'était finalement spécialisée dans l'aide à la procréation. Son diplôme en biologie, obtenu sur les bancs d'Harvard, avait été son laissez-passer. La tablée d'à-côté se dispersa dans la salle, ils n'étaient plus qu'une poignée de retardataires dans les locaux.

HS:

Cause i love
the adrenaline in my veins

-  LAVENDER & JAX  -

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Ayant poser ma tasse au centre de la table, une fois mon café finit je regarde la demoiselle face à moi, elle semble impressionné par l'hypnose et me dis même que ce soit être impressionnant des deux côté de l'hypnose. Je hoche la tête j'ai vus des patients se tordre dans touts les sens pour évité des souvenirs trop douloureux malgré qu'ils devaient s'y confronté pour aller mieux et je suppose que c'est blessant autant pour le patient que pour moi qui doit continuer mon entretient. «C'est très impressionnant en effet, et puis je suis encore tout nouveau dans ce genre de pratique alors parfois la pression augmente d'un coup, encore heureux que mon petit amis m'aide à aller mieux le soirs quand je rentre. » Je souris parce que jusque là je n'avais encore jamais appeler Oliver de la sorte face à un tier, mais je sens que cette femme n'ira pas le gueuler sur tout les toits alors je tente, et j'expérimente le fait de le dire à voix haute. Je suis d'accord avec elle, avoir déjà envie de changer des vie et ou le monde c'est déjà une bonne choses alors on verra bien ou tout ça nous mènera. «Eh bien ce n'est pas que votre présence me gêne mais il me semble que je vais devoir rentré il se fait tard à présent... En tout cas merci pour votre aide ce soir dans la salle et pour ce bon moment passé au café, sincèrement c'était très agréable. » Je souris me lève et lui tend la main pour la remercier avant de prendre mes affaires après qu'elle ai eu accepté et je souris grandement en rentrant à la Mather.


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Heyo ! :