Je fais mine de réfléchir à ce qu’il vient de me dire, tout en souriant. «
Bon, très bien, si tu te loupe, tu auras peut-être le droit à une seconde chance. Mais pas une troisième ! » Je dis ça avec fermeté, comme si c’était la vérité. La vérité c’est que même si le repas était immangeable, je lui laisserais une seconde occasion de me faire à diner et même une troisième et une quatrième, du moment que je pouvais passer un peu de temps avec lui. Depuis cette fameuse matinée ou l’on s’était retrouvé à courir ensemble, se confier l’un à l’autre et décider de courir tous les matins avant d’aller prendre un café, on s’était rarement quitté. Et plus je passais du temps avec lui et plus j’aimais sa compagnie. Nate était vraiment une belle personne, de celle pour laquelle on s’attachait rapidement et qui devenait vite presque .. indispensable. Plus on passait du temps ensemble et plus je me rendais compte à quel point on s’entendait bien, on devenait complice et c’était naturel. Avec Nate c’était facile et cette facilité me faisais le plus grand bien. Le beau brun me sortie de mes pensées quand il me parla du fondant au chocolat, je tournais la tête vers lui. «
Très bien chef ! Ce diner sera au pire sauvé par le dessert ! » Je lui tire la langue tout en m’approchant à nouveau de la cuisine pour sentir l’odeur délicieuse qui émanait des casseroles. Je ne savais toujours pas ce qu’il cuisinait et la curiosité qui avait ravis mes papilles commençait à piquer la curiosité de mon esprit. «
Au fait, c’est quoi ce que tu me prépare ? Du poisson de la viande ? » Je n’étais pas du tout difficile en matière de nourriture, il y avait très peu d’aliment que je ne mangeais pas et j’étais la dernière à faire attention à ce que je pouvais bien manger étant donner que je ne prenais pas un gramme ! Et heureusement ! Avec les rush à l’hôpital, je peu de temps pour manger et les sandwich avaler sur le pouce, heureusement que je ne grossissais pas aussi facilement. J’en profitais pour attraper un verre, versant du vin dedans, faisant tournoyer celui-ci avant de le porter à mes lèvres. Je goutais le breuvage et me rassurais sur le fait que cette cuvée était vraiment à la hauteur de mes attentes. Les vins Français était vraiment de petites merveilles. Puis Nate se retrouva à porter un t-shirt qui n’était visiblement pas le siens et je ne pu me retenir de rire. « Il me semble entendre une pointe de moquerie dans ta voix. » Je souris à ce qu’il venait de dire. Faisant mine d’être offusquée. . «
Moi ? non je n’oserais jamais me moquer de toi ! » Je lui fais un clin d’œil avant de poser mon verre sur la table et de m’approcher à nouveau pour regarder l’intérieur des casseroles, espérant pourvoir humer encore un peu cette merveilleuse odeur. Alors que je venais de lui dire que j’aurais pu lui prêter une robe s’il l’avait voulu, sa réponse me fit sourire. Je ne vis pas tout de suite le côté gênant de ce qu’il venait de dire avant de le voir rougir et de l’entendre s’excuser. Je commençais alors à rire tout doucement le voyant gêné au possible. Il fit mine de rien, commençant à chercher les ingrédients pour le dessert. Je sentais sa gêne grandir alors je préférais rire dans mon coin, me cachant avec ma main. Je n’avais absolument pas mal pris ce qu’il venait de dire, au contraire. Mais Nate prétexta qu’il devait aller changer de t-shirt pour partir dans sa chambre. J’en profitais pour commencer le fondant. J’attrapais un saladier et mélangeais œufs, farine, sucre, beure et chocolat fondu. Quand Nate revint dans la pièce, je mélangeais énergiquement ma préparation. Tandis que je continuais de cuisiner, je ne regardais même pas Nate dans les yeux, mais avec un sourire en coin sur les lèvres je m’adressa à lui : «
Héé McLaren, soit pas gêné, ta blague m’a fait rire, je l’ai pas mal pris ! » J’avais un grand sens de l’humour et je savais qu’il n’avait pas dit ça par irrespect pour moi. Mais le fait qu’il se soit sentie mal à l’aise me fis le trouver encore plus mignon. Il était adorable, de plus en plus. . «
Et puis je ne prête pas ma robe avant le troisième rendez-vous ! » Et alors que je voulais juste le taquiner, je me rendis compte que ma phrase pouvait porter à confusion. On pouvait comprendre que je me déshabillais au bout de trois rendez-vous, ce qui n’étais pas le cas. Enfin je n’avais pas eu de rendez-vous depuis un petit moment. Ce pouvait aussi vouloir dire que je prenais ce soir pour un rendre vous, alors que pas du tout, enfin je ne pensais pas. Je ne savais pas vraiment en fait. Je préférais penser que ça n’en était pas un pour lui donc pour moi non plus. Quoi qu’il en soit, moi aussi je venais de dire un truc gênant et pourtant ma première réaction fût de rire aux éclats.
AVENGEDINCHAINS