la curiosité est un vilain défaut (anoah)

Noah est sous la douche. Pas une fois, je ne suis pas avec lui. Ma douche a déjà été prise et donc, la flemme d'en prendre un nouvelle. Je suis allongée sur le lit de Noah et je navigue sur mon portable en attendant qu'il sorte de la salle de bain. Depuis que nous étions ensemble, je travaillais moins bien mes cours et il allait falloir que je prenne quelques jours à travailler de manière intensive. Aller chez lui ou chez moi, à chaque fois, ce n'était pas pratique. Je ne pouvais pas bouger les instruments comme je le voulais et c'est vrai que quand on était ensemble, on passer notre temps ensemble. Même si pendant la dispute, j'avais pu rattraper mon retard, depuis que nous nous étions réconcilier, j'avais mis les cours de côté. C'est en entendant un portable vibrer sur la commode que je fronçais les sourcils. Noah n'a pas pris son portable avec lui. D'accord. Pense à autre chose Ana. Non, ne te lève pas pour regarder. Ce n'est pas bien. Hadès. Pas le temps de lire que l'écran de l'iphone s'éteint. J'appuie sur le bouton pour l'allumer à nouveau et l'on me demande un mot de passe. Hum. Une date de naissance ? Non. Qu'est-ce que ça pourrait être ? Il ne me reste plus qu'un seul essai. Le 1er novembre ? Wow. À ma grande surprise, l'écran se déverrouille. J'ai le cœur qui bat vite et mes oreilles surveillent le bruit dans la salle de bain. Je fais remonter la conversation et... je me fige. Mes yeux s'écarquillent et mon cœur se sert. Sérieusement ? "C'est moi je crois le problème.. Je suis attaché à elle, mais elle m'aime et je sais pas, je crois que je bloque.." Ah ouais... Pas du tout sur la même longueur d'onde quoi. J'étais scotchée par ce que je venais de lire, tellement que je n'avais pas entendu Noah revenir dans la chambre.

Passer la nuit avec elle, chaque nuit. Presque toutes les nuits, c'était un pur bonheur. Tu dormais mieux déjà et tu t'attachais chaque seconde de ta vie, encore plus à elle, sans cesser d'essayer de comprendre ce qu'il t'arrivait. Dix-huit jours et pas un de plus, voilà ce dont à quoi tu pensais. Tu avais demandé des conseils hier soir à Hadès et malheureusement la conversation avait dévié. Une chose que tu avais remarqué. Mais finalement, et heureusement pour toi, personne ne reposa de questions dessus. Puis, le réveil. Tu allais être en retard à force. Et le retard, tu as horreur de ça. Une douche bien mérité, après avoir embrassé la jeune femme qui était tienne dans ce lit. Et voilà que tu ressors quelques minutes après, une simple serviette au niveau de ta taille. Tu fronças les sourcils en la voyant, téléphone en main et tu déposas tes main sur tes poches, invisibles. Ana ? Qu'est que tu fais ? demandes-tu alors que tu t'approches d'elle. Tu vois plusieurs choses. Ana avec TON téléphone. Ana sur la conversation d'Hadès. Ana sur la conversation d'Hadès avec le mauvais message. Et merde. Tu lui prends le téléphone des mains, l'embrasser par la même occasion avant de la regarder. T'as voulu regardé si je sortais avec Hadès en cachette ? demandes-tu alors que tu sais très bien ce qu'elle voulait regarder. Tu éteignis ton téléphone pour le mettre contre la table et tu partis en direction de ton armoire afin de choisir une chemise parmi une centaine en stock. Tu sais ce qu'elle va dire et tu n'aimes pas ça.

Je n'en reviens pas de ce que j'ai sous les yeux. Déjà, je suis surprise d'avoir réussi à déverrouiller son portable aussi facilement et surtout, son code et le "romantisme" de ce dernier n'allait pas du tout avec ce que je trouvais à l’intérieur. Dans un sms, il disait clairement, malgré qu'il soit attaché, qu'il avait un blocage vis à vis de moi. J'hallucine, ce n'est pas possible. Comment... Enfin, je ne sais pas... Je pensais qu'il aurait l’honnêteté de me le dire et finalement, ce sont les mots de sa sœur qui faisaient échos dans ma tête. Il allait se lacer de moi et nous y étions. « Ana ? Qu'est que tu fais ? » Je ne le regarde même pas, j'essaie de penser à ce que j'allais devoir faire. Quant à lui, il s'approche et il vient m'embrasser. Autant vous dire que son baiser, je ne lui rendais pas. J'étais pire qu'une statue. « T'as voulu regardé si je sortais avec Hadès en cachette ? » Parce qu'il veut faire dans l'humour maintenant ? « Peut-être qu'avec lui, il n'y aura pas de blocage au moins... » Comment j'ai pu être aussi stupide... Je le laisse s'habiller et je viens, à la hâte, ramasser mes quelques affaires qui traînent dans sa chambre. Hors de question que je reste ici plus longtemps.

Tu regardes la jeune femme, alors que tu enfiles un caleçon rapidement et ton jeans, tu fronces les sourcils à sa remarque. Et merde. Tu sais, tu vas pas faire l'innocent. Tu sais que tu as merdé. Tu soupires. Ana.. dis-tu alors que tu la regardes ramasser ses affaires et tu serres les dents Anastasia Reynolds STOP ! au moins ton hurlement était clair ! Tu la regardes, tu la vois, elle n'est qu'à quelques mètres de toi et tu soupires. Ce n'est pas de ça que voulait parler le message Ana.. Le bloquage c'est pas pour ça tu soupires doucement avant de passer ta main dans tes cheveux mouillés et tu t'assois sur ton lit, avant d'ajouter Le bloquage vient et tu t'y reprends plusieurs fois, toujours le même début de phrase, parce que tu ne sais pas comment le dire, tu réfléchis en voulant poser tes mots. Cléo et Hadès n'arrêtaient de dire que la discussion était la meilleure chose à faire alors, tu pris une inspiration pour parler Le bloquage vient du fait que je sais pas comment exprimer ce que je ressens pour toi alors que toi, t'y arrive très bien. Je sais pas comment faire pour ça, j'ai plus l'habitude de faire ce genre de choses.. Etre naturel en public, parce que je préfère le privé.. Te dire des choses simples avec des mots gentils pour te voir sourire .. Je sais pas faire tout ça ... Et j'ai essayé de demander de l'aide à Hadès .. Au moins, c'est dit, et tu soupires, alors que tu te lèves pour prendre une chemise blanche qui fait ressortir tes yeux bleus azurs, chose que tu adores ..

« Ana.. » Je ne l'écoutais pas, je me précipitais sur mes affaires pour les ramasser. Hors de question que je reste ici. « Anastasia Reynolds STOP ! » qu'il se met à crier, je me redresse alors dans un sursaut et je me tourne vers lui pour le regarder avec un regard noir. « Ce n'est pas de ça que voulait parler le message Ana.. Le blocage c'est pas pour ça » Et je dois le croire ? Sans blague... Désormais habillé, encore un peu humide, il s'assoie sur le lit en me regardant. « Le blocage vient » Accouche Noah. Je suis essoufflée pour mon élan de nervosité et désormais, je tiens toujours mes affaires dans les mains, les bras croisés, gardant toujours des distances. « Le blocage vient du fait que je sais pas comment exprimer ce que je ressens pour toi alors que toi, t'y arrive très bien. Je sais pas comment faire pour ça, j'ai plus l'habitude de faire ce genre de choses.. Être naturel en public, parce que je préfère le privé.. Te dire des choses simples avec des mots gentils pour te voir sourire .. Je sais pas faire tout ça ... Et j'ai essayé de demander de l'aide à Hadès .. » Malgré ses mots, je n'arrivais pas à en tirer le positif. J'étais trop énervée. « Premièrement, tes amis me détestent Noah, pourquoi voudrais-tu qu'il t'aide ? Et deuxièmement, pourquoi ne pas simplement m'en parler à moi ? Ça serait mile fois plus simple et au moins, on réglerait ensemble ce qui nous regard nous, tu vois... » que je lui disais en m'agaçant. « J'ai surtout l'impression que tu te rends compte que rien ne vient, que rien ne vient comme il faudrait et que rien ne viendra du tout Noah et que tu ne sais pas comment te défaire de tout ça ! » L'accusais-je. Je ne voulais pas me défaire de lui, mais en partie, c'était surtout mes peurs à moi. Rien ne venait comme il le fallait et ça me faisait peur. J'étais attachée à lui, des sentiments naissaient pour lui, mais contrairement à ce qu'il pensait, je ne l'aimais pas. Pas comme il l’imaginait, pas comme on devrait s'aimer, bordel, aussi fort que je tenais à lui, j'étais incapable de pouvoir dire que je l'aimais car pour le moment, tout ça n'était pas encore assez fort.

Et c'est repartit. Tu soupires fortement avant de serrer la mâchoire. Mes amis ne te détestent pas. Tu ne les connais pas et tu ne sais pas qui ils sont, arrête donc de penser ça Mais ça t'énerve finalement tout ça. Toi qui pensait que vous alliez partager un petit moment tranquille tous les deux, c'était tout le contraire finalement. Parce que .. Parce que je n'ai pas besoin de quelqu'un normalement pour m'exprimer. Et que je suis quelqu'un qui .. Qui n'a pas besoin d'aide. J'ai pas envie que tu te fous de toi. C'est pas ma faute si j'y arrive pas. J'essaie, je fais des efforts, je te jure que c'est vrai. Mais dire des trucs comme ça, parler de ça, j'ai du mal.. vu tes dernières expériences, tu n'étais pas le meilleur pour parler d'amour et de sentiments. Faut dire que ces mots là, tu évites très souvent d'en parler pour éviter d'avoir des complications.. Mais là, si il fallait que tu exprimes tes sentiments, tu allais le faire, enfin tu allais essayer du moins.. Après tout, c'est en essayant que tu apprends. Mais tu soupires, tu passes ta main sur ton visage. A cause de ce message, vous vous preniez la tête, c'était con, putain que c'était con. Tu souffles. Rien vient comme je le voudrais ? Je le sais ça. Je sais que tu es attaché, et je le suis aussi, je ne dis pas le contraire. Mais ça, le truc que tu as plus que moi, j'arrive pas, pas encore .. Laisse moi juste du temps, et je .. Je vais faire des efforts promis .. dis-tu alors que tu la regardes dans les yeux. Tu es sérieux, tu vas vraiment faire des efforts pour elle..

« Mes amis ne te détestent pas. Tu ne les connais pas et tu ne sais pas qui ils sont, arrête donc de penser ça » Je mettais ma main à couper que s'il pouvait appuyer sur le bouton de mon siège éjectable, ils se battraient pour appuyer dessus. Je suis une mather, je reste une mather. Rien de plus. Tout partait en sucette à cause d'un sms que je n'aurais même pas dû regarder. Et putain, son sms, il faisait mal. Noah prenait quand même temps de s'habiller et bon, il avait raison. « Parce que .. Parce que je n'ai pas besoin de quelqu'un normalement pour m'exprimer. Et que je suis quelqu'un qui .. Qui n'a pas besoin d'aide. J'ai pas envie que tu te fous de toi. C'est pas ma faute si j'y arrive pas. J'essaie, je fais des efforts, je te jure que c'est vrai. Mais dire des trucs comme ça, parler de ça, j'ai du mal.. » Je soufflais fort, partageais entre l'envie de rester et continuer cette conversation ou bien partir et fuir loin d'ici. Un silence s'installe et il reprend, toujours assis sur le lit. « Rien vient comme je le voudrais ? Je le sais ça. Je sais que tu es attaché, et je le suis aussi, je ne dis pas le contraire. Mais ça, le truc que tu as plus que moi, j'arrive pas, pas encore .. Laisse moi juste du temps, et je .. Je vais faire des efforts promis .. » C'était pas ça bordel, c'était pas ça qui m'inquiétait. « Et si ça vient pas pour moi non plus ? S'il n'y a rien d'autre que de l'attachement et des sentiments naissants ? » En tout cas, sans m'en rendre compte, je lui dévoilais des trucs pas forcement évident à dire. Et le pire, c'est que je continuais de ramasser mes affaires, je tremblais parce que j'avais peur et que j'étais en panique total.

Alors ça part en dispute, parce que tu es incapable de lui dire  ce que tu ressens. Putain, mais, ça t'énerve. Elle t'insupporte quand elle est comme ça. Elle te fait même chier. Alors, tu serres le poing et tu soupires fortement Je sais que tu ressens des choses pour moi ... Sauf que ça t'énerve, et quand ça t'énerve, ça part en couille. Comme toujours. Tu te lèves, pour la regarder ramasser ses affaires, plus lentement cette fois, mais elle les ramasse quand même. Tu décides de mettre ta chemise pour essayer de ta calmer, et ta main dans tes cheveux mouillés n'arrange rien du tout. Tu soupires fortement avant que l'italien ne sort de ta bouche, c'est trop tard, t'es énervé. So molto bene che provi qualcosa per me Ana, mostra e io non posso provare la stessa identica percentuale di te, ma ti ammiro molto, mi fido di te e di te ti attacca molto perché sei tutto ciò di cui ho bisogno, cazzo! Je sais très bien que tu ressens quelque chose pour moi Ana, ça se voit et je ressens peut-être pas la même chose, exactement, au même pourcentage que toi, mais je t'admire beaucoup, j'ai confiance en toi et je m'attache à toi énormément parce que tu es tout ce dont j'ai besoin putain ! Voilà c'est dit, sauf que tu te rends compte qu'elle ne comprend pas un mot italien, et que tes lèvres s'humectent. Mais qu'est que tu es con des fois putain.. Tu baisses les yeux lentement vers le sol..

« Je sais que tu ressens des choses pour moi ... » Heureusement qu'il a intégré ça en fait. Sinon ça serait le merdier terrible. Mais il ne comprenait pas en fait. Ce que je voulais dire, c'est que j'avais peur que tout s'arrête et que ça n'aille pas plus loin. Mais ce n'était pas facile de lui expliquer parce qu'à mesure que je lui parlais, il s'énervait davantage. C'était vraiment en train de mal finir cette histoire. Je ramassais toujours mes affaires parce que je l'avoue, j'avais très envie de rentrer chez moi, j'avais besoin de souffler. « So molto bene che provi qualcosa per me Ana, mostra e io non posso provare la stessa identica percentuale di te, ma ti ammiro molto, mi fido di te e di te ti attacca molto perché sei tutto ciò di cui ho bisogno, cazzo! » Il était furieux et il n'en fallait pas plus pour me rendre furieuse. « Sauf que je ne comprends rien à ton putain d'Italien Noah ! » que je criais en me précipitant en dehors de la pièce. Rien que ça, ça me rappelait qu'on pouvait aussi ne pas être sur la même longueur d'onde du tout.

Sauf qu'elle se casse. Elle vient de se barrer de la chambre. Tu regardes la porte en soufflant Ah la pute putain ! ajoutes-tu en partant en courant. Fais chier. Elle t'énerve. Tu ouvres la porte pour la voir dans l'escalier alors que tu la suis. Mais tu lui prends le bras en bas de ce dernier. Tu l'embrasses, tu ne veux pas qu'elle s'en aille. Hors de question qu'elle se tire comme ça. Ton italien est certes pas mal et magnifique, mais elle n'a pas compris, rien compris. Tu t'en fous. Tu l'embrasses, avant de te détacher d'elle. Doucement. Je suis désolé okay ... Et je veux pas que tu t'en ailles okay .. J'ai besoin que tu m'aides .. S'il te plait Alors, là si c'est pas des efforts. Et puis, tu ajoutes même Et je vais faire des efforts en public, mais s'il te plait, t'en va pas .. dis-tu en la regardant. Vous vous étiez déjà envoyé chier une fois, pas deux fois, ni trois fois quoi.. Ca suffit merde. Tu soupires doucement alors que tu entends ton téléphone sonné d'en haut. Mais merde, il attendra. Il fallait que tu la fasses passer en premier maintenant, et c'était ce que tu allais faire maintenant ..