Carl Théodore Bartholomew ◇ Logan Lerman

Les premiers rayons de soleil étaient déjà présents dans la chambre où tu dormais en compagnie de ta copine depuis cinq ans. D'ailleurs, la chaleur qui tapait contre ton dos avait réussi à te réveiller. Te frottant les yeux, tu te penches alors vers la table de chevet où tu tires le tiroir afin d'attraper la petite boîte d'écrin rouge où étais enfermée une jolie bague avec un petit saphir. Regardant le plafond, tu n'arrivais jamais à prendre ton courage à deux pour proposer à la jolie blonde d'être ta fiancée. Sentant que ça commençait à remuer dans le lit, tu remets vite la boite à l'endroit d'origine avant de te retourner afin d'être en face de ta copine. Celle-ci dormait à poings fermés. On aurait dit un ange. Pliant ton bras pour appuyer ta tête dessus, tu t'amuses à observer chaque partielle de son visage comme si tu venais de trouver un trésor. Entre toi et Murphy c'était comme le premier jour. Tu l'aimes toujours un peu plus chaque jour. Tu voyais une de ses mèches blondes comme les blés tombaient sur son visage. Avec la plus grande délicatesse du monde, tu viens lui dégager le visage ce qui avait eu le don de la réveiller. Esquissant un petit sourire « Bonjour Belle endormi. » tes phalanges viennent alors se poser sur sa joue afin de lui offrir de petites caresses du bout des doigts. « Je me demandais comment tu réagirais si je te demandais. Veux-tu m'épouser ? » Petit à petit, tu voyais la tête de la Quincy être étonnée aussi bien que joyeuse. C'était cruel de lui faire ça, mais tu avais besoin de voir sa réaction histoire d'être rassuré. Bien sûr, tu ne doutais pas de son amour pour toi. « Malheureusement, ça ne sera pas tout de suite ma puce. » C'est alors que tu fais ta tête de chien battue qui s'avère être la plus mignonne possible pour te faire pardonner. En guise de réponse, tu avais reçu un oreiller dans la gueule. Sale traîtresse.  



Pour être nerveux, tu l'étais. Depuis ce matin, tu avais tout préparé dans le plus grand secret afin d'offrir une belle surprise à l'élue de ton cœur. Cette dernière était partie voir sa tante, ce qui t'avait laissé une journée entière pour tout préparer. Pour cette occasion, tu t'étais un peu mieux habillé que d'habitude avec une chemise blanche ayant remonté les marches jusqu'aux coudes. Il devait être aux alentours de vingt-deux heures lorsque la demoiselle arrive enfin dans votre nid d'amour. Tu avais fait exprès de te mettre dans le noir, afin qu'elle puisse allumer la pièce d'elle et que toutes les ampoules s'allument en même temps pour donner un effet romantique. Le temps que la belle arrive, les minutes semblaient durer des heures en guettant chaque bruit. Soudain, la porte s'ouvre et la lumière fut. Tu commences alors à jouer de la guitare en chantant la chanson que tu avais chantée lors de la soirée où tu avais rencontré Murphy pour la toute première fois. Ce qui remonte à cinq ans déjà. Pendant toute la durée de la chanson, tu la regardais avec des yeux de merlan frit. Tu voyais qu’elle était émue aussi bien que captiver par ce que tu chantais. Au bout de la quatrième minute, tu avais enfin terminé de jouer la mélodie. Sortant de ta poche arrière de ton jean, cette fameuse boîte que tu trimballais de partout dans le seul but qu’elle ne tombe pas dessus par surprise. Tu t’approches doucement de la demoiselle, ouvrant la boîte pour découvrir une jolie bague. Prenant sa main dans la tienne, « Murphy Elise Hawkins, me ferait tu l’honneur de m’épouser ? » Des perles salées coulaient le long de ses joues alors que tu sens deux bras s’entouraient autour de ton cou. Ta moitié faisait oui de la tête avant de t’embrasser passionnément en guise oui. Enfilant la bague au doigt de future Madame Bartholomew, tu viens doucement la serrer dans tes bras en glissant tes bras autour de sa taille. Le reste de la soirée se passe la simplement possible. C’est-à-dire un dîner pour une nuit remplie d’amour pour rattraper le temps perdu et surtout fêter cet événement.



Parfois, tu te dis que tu as dû être adopté par ta famille. Ce n'est pas possible d'avoir des parents aussi conservateurs que les tiens. Ils avaient tracé un avenir tracé pour toi. Que je devienne docteur comme l'était ton père. Mais la médecine ne m'a jamais attiré. Non moi ce qui m'attirait, c'était le droit et surtout la musique. La musique était un sujet tabou, car pour eux, c'est des gens qui profitent de la société en ne faisant rien de leur vie. Tu te sens totalement différent d'eux, d'accord, tu dois avouer que tu viens d'une famille riche, mais tu n'aimes pas le montrer. Depuis l’adolescence, tu te sens complètement en décalage avec eux, te prenant régulièrement la tête avec tes géniteurs. Bien qu'au début, tu te laissais faire, à force de vouloir tout t'interdire, pas de sorties avec les copains, ta vie était axée sur les études, les soirées mondaines où les apparences étaient plus qu'importantes que les qualités d'une personne. Tu n'as fait que de rebeller. La musique prenait de plus en plus de place de ta vie. La guitare et les chansons te permettaient de garder les pieds sur terre surtout face aux grosses crises de colère que tu pouvais prendre dès que tu rentrais en conflit avec tes parents. La seule chose bien dans la famille Bartholomew est bien ta petite sœur Loreleï dont tu es très proche ayant une relation fusionnelle. Tu dois faire gaffe à elle, car elle en fait tourner des têtes des hommes. Elle peut faire sa vie, mais si elle est malheureuse à cause d'un homme, celui-ci aura affaire à toi.