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Tu étais formidable, j'étais fort minable - ALANO

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Tu étais formidable, j'étais fort minable
feat. Alaska & Wolfgang
Fini de chez fini, plus jamais! Les femmes c'est en silence, une fois sous la couette de temps en temps et puis basta. Putain qu'elles sont prisent de tête, beaucoup trop pour moi. Bon disons qu'il est vrai que j'ai peut-être pas choisi la plus facile mais voilà, ça arrive de miser sur le mauvais cheval hein. Non retour à la case départ et fin des problèmes. Avec Alaska c'est terminé, faut que j'arrête, je vais arrêter. Ce soir, j'ai pour mission de m'amuser, boire un coup et trouver une belle demoiselle à ramener avec moi. Ouais c'est le challenge de la soirée et j'sais que j'aurais pas de mal à l'emporter. J'aurais pu faire ça au casino sinon, mais j'dois limiter les prises sur mon lieu de travail, ça peut finir par faire tâche dans le décor. Bref, j'entrais au LH et fonçais d'un pas assuré directement au comptoir pour demander "Un whisky sans glace." m'accoudant en commençant à regarder autour quand je l'aperçois elle... Bordel de merde non... Pas encore? Pas ici... Alaska est là, dans ce même bar et direct j'suis partagé entre l'envie de l'ignorer ou de repartir chercher bonheur ailleurs, hum...

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Sacha était là depuis quelques jours déjà, mais pas ce soir. Je faisais de mon mieux pour qu'elle reprenne confiance rapidement et que ça aille mieux, qu'elle passe à autre chose. De toute façon, j'avais du mal à croire qu'elle pourrait pardonner à Royce. Enfin, après, ça ne me regarde pas. Lilou n'était pas là non plus. Ce soir, c'est soirée détente chez papy et à mon plus grand malheur, je me retrouvais seule avec mes deux chats. Je déteste devoir rester à la maison toute seule. Je n'arrive à rien. Je n'arrive pas à me concentrer ou même à dormir. Alors rapidement, je prenais la décision de sortir boire un verre dans un bar, comme à chaque fois. Juste une bière, surtout que je suis en voiture et que je file du côté de Cambridge. Avec un peu de chance, je vais croiser quelqu'un que je connais et puis, je rentrerais après. Simple et efficace. Sauf qu'après plusieurs verres, j'étais lamentable, toujours seule et le barman en face de moi refusait de me servir à nouveau. Great. « Hamilton, c'est un verre d'eau ou rien d'autre » Petite moue boudeuse qui commence à apparaître, la tête qui se penche délicatement sur le côté et ma lèvre que... « Ta belle gueule ne changera rien » Ok. Je rends les armes. Je boude parce que je suis totalement ivre, à la ramasse et que je ne suis même plus en état de m'énerver. Ma tête se tourne au plus grand des hasards vers la droite et je croise le regard glacial du beau Wolfgang. Tellement ivre que je ne percute pas tellement le fait que je ne dois plus lui parler. « Le grand méchant loup » que je dis simplement avec un sourire amusé aux lèvres. « Je t'appelle un taxi ? » - « Nop » que je réponds en agitant les clés de mon super Cadillac. Je ne remarque pas le regard de panique du barman, puisque j'ai déjà quitté mon tabouret, regardant la porte de sortie en imaginant que ça allait être plus facile si je la fixe. Je titube, mais tristement et par habitude, j'arrive à sortir et même à retrouver ma grosse voiture. Prochaine mission, réussir à l'ouvrir et à monter derrière le volant.
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feat. Alaska & Wolfgang
Combien il y avait de chance pour qu'elle se trouve là en même temps que moi? Non parce que, j'avais décidé de couper court à cette histoire, alors si c'est pour me la foutre sous le nez les jours suivants, j'en vois pas trop l'intérêt en fait. Dés que je vois son regard croisé le miens, je détourne les yeux en haussant les sourcils d'une longue inspiration avant que l'un des barmans ne vienne me donner mon verre. "Merci." et je l'avale pas d'une traite, mais presque! Et grimace un coup, parce que ça fouette mais ça fait du bien. Sauf que mon attention revient bien cite sur Alaska qui fait son numéro car elle est... Complètement torchée en fait. Et je secoue la tête exaspéré de la voir ainsi. À croire que c'est plus fort qu'elle? Tss... Je détourne alors à nouveau les yeux droit devant moi pour tâcher d'me concentrer sur mon verre ou autre chose sauf que je l'entends faire encore sa maligne et parler de... Prendre le volant? J'ai bien vu les clés qu'elle pendait sous le nez du barman avant de se lever. Je la suis à nouveau du regard avant d'essayer une troisième fois de ne pas y prêter attention. Seulement quand je vois le regard inquiet du barman et sa façon de marcher à elle quand je tourne la tête en sa direction... J'me dis que non, finalement j'pourrais pas rester à rien faire. Donc je souffle un coup, gonflant mes joues d'une longue expiration avant d'avaler cul sec mon verre et de poser un billet sur le bar avant d'me lever pour marcher vers la sortie. Remettant correctement ma veste en passant la porte, je la cherche du regard avant de la reconnaitre un peu plus loin, arrivant à sa voiture et d'un pas ferme je la rejoins. C'est au moment où elle ouvre sa portière que je la referme sèchement en m'interposant entre elle et sa voiture d'un "Ça c'est non, tu peux oublier." non mais sérieux elle croyait quoi là? Puis fâché j'ajoute "Non mais en fait t'es bête ou tu l'fais exprès?" à chercher le danger comme ça là sans raison?

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Je ne perdais pas de temps pour quitter le bar. Enfin, mon temps à moi ne s'écoulait plus de la même façon que pour les autres. J'étais totalement ivre, au point de ne plus tellement savoir comment faire, au point de ne plus me rendre compte de rien. Je comprenais juste que le barman ne voulait plus me donner de verre malgré ma bonne volonté et que Wolfgang était à mes côtés avant que je ne parte. Qu'est-ce qu'il faisait là d'ailleurs ? Aucune idée. Si je n'avais pas été ivre, j'aurais été dans tous mes états, essayant surtout d'établir le contact avec lui. Mais là, je quittais mon tabouret et je fonçais en direction de la sortie en titubant pour rejoindre ma voiture. Je n'allais pas rester à Cambridge, il fallait que je retrouve Boston, mon chez moi. Avec énormément de concentration et beaucoup de galère, j'arrivais enfin à déverrouiller la voiture et à ouvrir la portière, sauf que celle-ci vint se refermer d'un coup sec. Je sursaute, mais ne bouge pas pour autant. Mes sourcils se froncent quand je comprends que Wolf me fait barrage. « Ça c'est non, tu peux oublier. » Non, mais... De quoi je me mêle ? « Non mais en fait t'es bête ou tu l'fais exprès? » - « Je l'fais exprès » que je réponds alors qu'au fond, il n'en attendait pas, de réponse. « Pousse toi monsieur Wolfy, il faut que je rentre chez moi.. » J'essayais de le pousser, en vain.
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Elle tiens même pas debout putain, fin presque pas. Tss et elle veut conduire avec ça? No way. Je referme donc la portière qu'elle vient d'ouvrir, ce qui ne manque pas de la faire sursauter sans pour autant bouger de sa place. Elle fronce les sourcils d'un « Je l'fais exprès » et je roule des yeux en m'appuyant sur la portière pour pas qu'elle l'ouvre à nouveau "C'est bien ce que j'me disais." et voilà qu'elle insiste, essayant de me pousser avec ses petits bras « Pousse toi monsieur Wolfy, il faut que je rentre chez moi.. », et me pinçant la lèvre inférieur, je réponds le plus détendu du monde, croisant les bras "Non j'bougerais pas et toi non plus." je la fixe de haut en bas avant d'ajouter "Mais regarde toi, tu tiens même pas debout, t'espères aller où comme ça exactement?" soupirant un coup en lui prenant les clés de la main pour les mettre dans ma poche et lui prendre le poignet pour la tirer avec moi afin de l'éloigner de la voiture et du coup, la rapprocher de la mienne en marchant d'un pas déterminé "Je viens à peine de t'offrir cette voiture c'est pas pour te voir l'exploser au bout de quelques jours seulement. J'te ramène chez toi." elle rêve si elle croit que j'vais la laisser conduire. Je la ramène chez elle...


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Je ne calculais plus rien. J'étais ivre et je crois que j'avais atteint un nouveau palier dans le pathétisme aux yeux de Wolfgang. J'essayais d'ouvrir ma voiture et après des longues minutes, quand j'arrive enfin à ouvrir la portière, celle-ci se referme brusquement, me faisant sursauter. Je ne bouge pas parce que j'ai beaucoup de mal à comprendre, je suis longue à la détente. Wolfgang me fait barrage et il a décidé que je ne pourrais pas renter en voiture. Je rentre comment alors ? À pieds ? Il veut qu'un type me tombe dessus ? Il m'insulte au passage et je réponds même s'il n'attend aucune réponse de ma part. Je le fais exprès. Bien sûr que je le fais exprès. Mais, je n'étais pas capable de partir dans des explications. « C'est bien ce que j'me disais. » J'insiste parce que je veux vraiment qu'il me laisse seule. Je n'ai pas besoin de lui, j'en suis persuadée. « Non j'bougerais pas et toi non plus. » - « Quoi ? » que je demande en fronçant les sourcils. Je me sens partir en arrière et j'agrippe le manteau de Wolf pour rester en équilibre. « Mais regarde toi, tu tiens même pas debout, t'espères aller où comme ça exactement? » - « Chez moi » que je répondais en fermant les yeux quelques secondes avant de les ouvrir à nouveau. Mes clés n'étaient plus dans ma main mais dans sa poche et voilà qu'il m'attrapait le poignet pour me faire marcher en direction de sa voiture de sport plus loin. « Je viens à peine de t'offrir cette voiture c'est pas pour te voir l'exploser au bout de quelques jours seulement. J'te ramène chez toi. » C'était bizarre, mais ses mots raisonnaient différemment d'un coup. Quand j'étais vraiment au bout de ma vie, il s'occupait vraiment bien de moi. J'sais pas, j'espérais un jour qu'il s'occupera de moi de cette façon même si je suis clean. « Tu sais.. jamais deux sans toi » enfin, un truc dans le genre. Il avait compris ce que je voulais dire non ? « Le troisième accident sera peut-être le bon » que je disais en prenant place dans sa voiture. J'étais dans le mal putain.
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Elle est grave cette meuf sérieux... Elle se ine la gueule pour prendre le volant ensuite? C'est quoi le but? De se tuer? Non merci, pas ce soir et encore moins dans la caisse que je viens de lui offrir. Donc je lui claque la portière au nez et elle? Elle comprend rien « Quoi ? » ni une ni deux je ne lui laisse pas le choix et lui prend ses clés pour ensuite attraper son poignet et l'emmener vers MA voiture. Je lui demande où elle va et elle me répond « Chez moi » et je secoue la tête d'un "Bah t'y serais pas arrivé entière alors." ou par miracle? Tsss idiote. Je ne lui laisse donc pas le choix et décide de la ramener chez elle, tss idée à la con encore ça « Tu sais.. jamais deux sans toi » je fronçais les sourcils d'une grimace "Deux sans toi..? Non c'est jamais deux sans trois mais si tu veux." ouais j'vais pas m'arrêter sur son vocabulaire sinon on en a encore pour la nuit hein. Bref, je déverrouille ma caisse et l'incite à y monter côté passager avant d'en faire le tour et de m'asseoir côté conducteur pour démarrer alors qu'elle ajoute « Le troisième accident sera peut-être le bon », et je reste figé comme ça un instant "Tu trouves ça drôle? C'est quoi le but de ce genre de réplique?" ouais car j'aime pas du tout là en fait. Je la fixe puis l'attache moi même sèchement d'un "Maintenant tu bouge plus, tu évite de gerber et tu arrête de dire des conneries. Vu?" puis je la fixe un instant toujours penché vers elle avant de me redresser pour appuyer sur l'accélérateur.


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J'étais dans un tel état que je ne comprenais pas vraiment ce qu'il était en train de m'arriver. En face de moi, Wolfgang était furieux. Je voyais dans son regard qu'il n'en pouvait plus de mes bêtises et que pourtant, il ne pouvait s'empêcher de me traîner dans sa voiture pour me ramener chez moi. Wolfgang était en train de prendre soin de moi et j'étais trop ivre pour le voir, malheureusement. « Bah t'y serais pas arrivé entière alors. » Qu'il ne sous estime pas ma capacité à m'en sortir vivante. Puis, il avait vu ma voiture ? Elle est tellement énorme que rien ne peut m'arriver dedans, c'est certain. Et quand il se mit à faire allusion d'un accident de voiture, je ne pouvais m'empêcher d'avoir une pensée pour les deux précédents. Il ouvre la portière passagère et m'oblige à m'asseoir dans sa voiture sportive tandis qu'il se dirige de l'autre côté pour s'installer derrière le volant. Mon problème, c'était d'aller mal au point de ne plus aimer la vie, mais de ne pas avoir assez de cran pour l'achever rapidement. Alors, peut-être que d'avoir un troisième accident serait le bon. « Tu trouves ça drôle? C'est quoi le but de ce genre de réplique? » - « Oh parce que tu penses que je rigole Wolfgang ? Je suis très sérieuse à ce sujet » Sans savoir comment, mon humeur commençait à tourner. L'alcool mauvais. Et le pire, c'est que j'étais bien plus bavarde que d'ordinaire sur des sujets pourtant tabou. Voilà qu'il se penche et qu'il attrape ma ceinture d'un coup sec pour la boucler. « Maintenant tu bouge plus, tu évite de gerber et tu arrête de dire des conneries. Vu? » Je fronce les sourcils et je ne réponds rien. Caractère de merde. Je boude si je veux. Je gerbe si je veux et je dis des conneries si je veux. De toute façon, fin de la discussion, il se met à conduire. Je ne vais pas le cacher, je suis vraiment dans le mal. Si je ne vomis pas, c'est certainement parce que je me tiens bien dans le siège et que je me concentre. S'il y avait échappé la fois précédente... Cette fois-ci, il n'allait surement pas avoir cette chance. On arrivait chez moi par miracle et je sortais de la voiture - tant bien que mal - avant même qu'il ne coupe le moteur. Faisant passer ça pour une non envie de le voir, j'avais surtout envie de prendre l'air. « Je ne me sens pas bien » que je lui dis en commençant à tanguer un peu. Le sol, il bouge.
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