LOGAN HYDE BLACK ► christopher mason

Il fait froid. Tes dents s’entrechoquent et j’sens ton corps trembler tout contre le mien. La mâchoire serrée, je joue dans tes cheveux. Tu sanglotes dans pouvoir t’arrêter et ma vision s’embrouille elle aussi. « On s’en sortira… On trouvera un appartement et j’travaillerai deux fois plus pour payer le loyer. » J’arrive pas à croire qu’elle soit partie. Je la déteste. Putain… j’ai la rage au ventre. Quelle sorte de mère abandonne ses enfants, mh? J’arrive encore à entendre ta voix cassante au téléphone quand tu m’as annoncé la nouvelle. « Elle a pris tout ce qu’on avait. L’appartement est vide. Elle est partie, Logan. Elle a foutu l’camp. » J’aurais pu croire que c’était une blague, mais j’entendais littéralement la souffrance dans ta voix. J’aurais pu croire que c’était une blague, mais notre putain de toxico de mère était bien capable de cet acte. T’es la seule famille qui compte pour moi. Toi, ma sœur jumelle. De toute façon, notre mère n’a jamais voulu qu’on connaisse notre père. On y arrivera. J’vais trouver une solution…

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Ils sont arrivés, avec leur moto rugissant sous eux et leur veste de cuir qu’ils portent si fièrement. Les Wild Indians… franchement, j’étais à la fois méfiant et terrifié. Un club de motard. Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien foutre là? Des amis d’maman? Des ennemis de maman? Bordel, j’voulais pas avoir à régler ses problèmes alors qu’elle nous avait abandonné comme des chiens derrière elle avec à peine quelques vêtements pour se vêtir. J’ai fait mon dur à cuir et j’ai ouvert la porte en bombant le torse et en relevant la tête. L’armoire à glace qui avait cogné à la porte avait une lueur dans le regard qui me semblait étrange. Il n’était pas là pour foutre la merde, au contraire. C’est comme ça que j’ai appris que mon père était un motard… comme ça que j’ai appris qu’ma mère l’avait tenu éloigné tout ce temps et qu’il veillait sur nous de loin depuis tout ce temps. J’avais pas confiance, au départ. Qui le serait? Pourtant, ils nous ont offert un toit à ma sœur et à moi, au club. Notre père n’était plus de ce monde, mais ces mecs étaient là pour nous malgré cela… parce que la famille c’est sacré… Parce que la loyauté chez les Wild Indians est un truc qui ne meurt jamais.

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Je m’humecte les lèvres nerveusement, caressant le cuir souffle de la veste, mes doigts parcourant les lettres gravées. J’tente un regard vers @Woody Stein, hésitant. C’est vrai? J’fais partie d’la famille maintenant? Putain… Un sourire taquin s’installe sur ses lèvres et il me donne une claque dans le dos en guise de signe d’affection. Milan a été là pour moi depuis que j'ai franchi le seuil du club. C’est un peu comme mon grand frère ici… et maintenant j'suis officiellement un Wild Indians. Ma vraie famille.