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Cloisonnée dans la chambre de Florence, les larmes coulaient abondamment le long de tes joues. Cela te crevait le coeur de faire une croix définitive sur Raphaël. Malgré l’attraction qui demeurerait toujours tapis dans l’ombre et que tu savais dorénavant dompter, il était ton ami ! Tu n’avais bien entendu pas envie de le perdre mais tes priorités avaient aujourd’hui changées. Tu ne voulais pas ruiner ton couple pour des malentendus. Tu préférais sacrifier volontiers cette partie du passé pour offrir à ton enfant la chance de s’épanouir entre ses deux parents. Pendant que tu zieutais l’extérieur en essuyant ton chagrin, le Mather était revenu près de toi, déposant sa main gelée sur ton épaule nue. Par réflexe, tu avais secoué ton omoplate pour te dégager de ce contact qui te faisait peur, progressant un peu plus dans la pièce pour attraper tes vêtements en pile sur le bureau. En parallèle, le brun se démenait pour te maintenir dans sa vie avec une sincérité qui n’arrangeait rien à ton moment de faiblesse « Ne me fais pas ça Raphaël, ne me dis pas tout ça. Je le mérite vraiment pas » peinas-tu à dire tout en enfilant ta paire de jeans en dessous ta nuisette. Une jambe après l’autre, tu avais failli te vautrer tout en sautillant sur place pour le remonter sur tes fesses « Je suis désolée d’avoir traversé ta vie à un moment donné » t’excusas-tu en t’approchant de lui pour t’imprégner de ses prunelles. En jonglant entre ses yeux mystérieux, tu n’avais pu t’empêcher de sourire timidement. « Je dois réfléchir un peu. On peut profiter de cette journée ensemble ? Comme si c’était la dernière… Je veux pas perdre Ezio, cela ne fait que trois mois mais je sens que c’est le bon, j’espère juste que je fais le bon choix et qu’il me décevra pas. Puis, j’aurais beau lui dire qu’entre nous c’est que de l’amitié, il… il aura toujours des doutes. J’en aurais aussi si c’était l’inverse tu sais… c’est logique non ? » l’interrogeas-tu en lui faisant signe de se retourner pour retirer ta nuisette et enfiler ton tee-shirt « C’est bon, tu peux te retourner » lui indiquas-tu en le poussant dehors pour l’amener jusqu’au salon « Hmm… je vais peut être retournée à Paris bientôt, je dois vendre mes piaules là-bas, je suis dans la merde financièrement. Ezio non, mais je veux être un minimum indépendante au cas ou ça merde t’vois… Tes parents vivent toujours là-bas ? » lui demandas-tu pour changer de sujet avant de t'écraser dans le canapé.
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