CEDREW ► We're all in this together, as a family !

Le temps passait lentement dans la vie du Prince Andrew, mais il était tout de même heureux parce que sa femme était toujours la plus belle du monde et qu’elle l’aimait profondément, tout autant que lui. Ses enfants étaient parfaits surtout Connor et Aliénor, tandis que Chrysta se remettait petit à petit de sa maladie jugée incurable par les incompétents médecins américains… Sauf qu’Andrew n’aimait pas perdre, du coup il avait fait venir l’un des meilleurs médecins d’Europe pour la soigner et récemment, on l’avait prévenu que la petite princesse pourrait rentrer chez elle. De ce fait, cette merveilleuse nouvelle ne pouvait que le réjouir au maximum. En ce moment, il devait partir à l’hôpital afin de la récupérer en compagnie de Cecilia mais sa femme n’était pas au courant pour la sortie officielle de Chrysta. En effet, le Prince avait demandé expressément à ce que la mère de sa fille ne soit pas mise au courant afin que ça soit une surprise. Du coup, lorsqu’il lui avait envoyé un message afin de la prévenir qu’il viendrait la chercher pour qu’ils aillent voir Chrysta à l’hôpital, sa jolie femme devait certainement penser qu’il s’agirait d’une visite journalière au chevet de leur fille. Pour que sa surprise soit parfaite, il ne prendrait pas Aliénor ni Connor avec lui parce qu’ils ne savaient pas encore tenir leurs langues, ses deux petits diables. Il avait donc terminé son travail en avance et il monta à bord de la Bentley qui portait ses fanions aux couleurs de sa petite famille, puis on l’emmena jusqu’à la Cabot House où Cecilia séjournait ces derniers jours. Il lui envoya un nouveau message afin de la prévenir qu’il l’attendait à l’entrée de la résidence des Roses. Il remit sa grande veste ainsi que ses gants noirs parce qu’il faisait un peu frais dehors.

J'étais heureuse en ce moment. Malgré que l'absence de mes soeurs commençaient vraiment à me peser sur le morale, je continuais de rester forte parce que je savais que j'avais un mari qui m'aimait, des enfants adorables et je sentais que pour une fois, tout allait bien. Aujourd'hui, une visite à Chrysta à l'hôpital. Je détestais la voir prisonnière de ce petit lit d'hôpital, elle méritait de courir, de jouer avec son frère et sa soeur, d'être heureuse quoi. Je finissais de me maquiller, Andrew devait passer me chercher pour qu'on y aille ensemble. Il me manquait terriblement, cela faisait quelques jours que je dormais à la Cabot House parce que mon emploi du temps faisait que je devais rester sur le campus plutôt que d'aller rejoindre ma petite famille. J'enfilais mon long manteau qui s'attachait vers le devant, nouait une boucle à ma taille, enfilait mes gants en cuir. Je replaçais ma longue chevelure blonde devant le miroir et prenait mon sac à mains Hermès blanc et sortait de ma chambre. Il faisait très beau à l'extérieur, le soleil était présent, j'avais reçu un texto d'Andrew alors il était là. Je poussais la porte et le voyait là, contre la bentley. Je souriais: ''Wow monsieur Windsor, très sexy.''. Je m'approchais de lui et venait l'embrasser.

Aujourd’hui, Son Altesse Royale, le Prince Andrew d’Angleterre devait retrouver sa petite princesse chérie, sa fille toute belle parce qu’elle sortait enfin de l’hôpital. Et afin de faire la surprise à sa femme Cecilia, l’actuelle présidente de la Cabot House mais aussi et surtout la princesse héritière du Liechtenstein, il avait demandé à son chauffeur de l’emmener jusqu’à la résidence de sa Sororité sans qu’il ne soit accompagné des enfants. Ils étaient au courant du retour imminent de leur petite sœur mais ils avaient ordre de se taire tant que leur maman reste dans l’ignorance. Bref, il l’attendait tranquillement, appuyé contre la Bentley royale et pianotant sur son cellulaire afin de checker ses derniers messages. Il faisait encore très beau à l’extérieur malgré la petite brise de fraîcheur qui se levait petit à petit maintenant. Andrew leva la tête lorsqu’il vit finalement sa femme arriver. « Bonjour Madame Windsor, tu es toujours aussi jolie. Et tu m’as terriblement manqué mon Amour. » dit-il d’une voix enamourée tout en rendant le baiser fougueux de sa femme. Lorsque le baiser s’estompa, il lui prit la main afin qu’ils puissent monter à bord du véhicule. « Ça fait un petit moment que nous ne sommes pas rendus au chevet de notre princesse ensemble. Je crois qu’elle sera heureuse de voir Papa et Maman ensemble. »

Tenter d'être la meilleure présidente possible pour la Cabot House et concilier ma vie personnelle n'était pas facile mais une chance que je pouvais compter sur Andrew. Il était simplement merveilleux. Je faisais la gueule à Ezio depuis qu'il me faisait un silence de la muerte pour je ne sais quel raison, une chance qu'il était supposé être mon meilleur ami. Bref, j'allais me concentrer aujourd'hui, sur le fait d'aller voir Chrysta, elle en valait beaucoup plus la peine que mon meilleur ami, je ferais de mon mieux pour rester de bonne humeur. Je souriais en embrassant mon mari, il m'avait manqué: ''Et moi donc, tu me manques, je suis désolé de ne pas passer aussi souvent à la maison.''. Je lui prenais la main et grimpa à l'intérieur du véhicule. C'était bon de se retrouver avec les personnes que j'aime, ma vie semblait plutôt calme ces derniers temps alors je voulais m'amuser un peu. ''Pourquoi elle ne serait pas contente de nous ? J'ai tellement hâte de la serrer dans mes bras. ''.

La femme du Prince lui manquait mais il savait à quel point c’était compliqué d’être à la fois parent et président d’une confrérie importante à Harvard. Du coup, il ne pouvait pas la blâmer de passer autant de temps avec les Cabots, puisqu’il aurait fait la même chose s’il était resté le Président de la Winthrop House. Néanmoins les enfants avaient besoin d’elle et il était content qu’elle ait accepté de revenir à la maison avant qu’elle ne se rende enfin à Aspen. « Ne t’excuses pas mon amour. Je comprends. » sourit-il à sa jolie princesse avant de lui tendre la main pour qu’elle puisse monter à bord de leur voiture officielle. Alors qu’ils se rendaient jusqu’à l’hôpital où se trouvait leur petite fille chérie, il lui disait qu’elle serait contente de voir papa et maman ensemble. « Parce qu’on est trop occupés et la petite a remarqué qu’on venait la voir plus souvent chacun son tour et rarement tous les deux. Du coup, ainsi on lui montrera que papa et maman sont toujours unis et qu’on l’aime. » répondit-il avec un sourire tendre tout en lui serrant la main alors qu’ils arrivaient finalement à l’hôpital. Aussitôt ils se dirigèrent jusqu’à la chambre de la petite princesse où les attendait Klein avec les bagages de la petite. Chrysta, en les voyant, accourut aussitôt aux cous de ses parents. « Maman, papa, je rentre à la maison avec vous !!! »

Je n'avais pas calculé l'ampleur des sacrifices que je devrais faire pour tenter d'être une bonne présidente pour la Cabot House et ainsi remplir mon devoir conjugual, je savais que c'était qu'une question d'adaptation. Grâce à Andrew, je pouvais me permettre de développer des projets et de faire ce que j'aimais, défendre la cause féminine en m'assurant que les Cabots soit une confrérie respectée sur le campus d'Harvard, fini le temps qu'on ne prendrait pas les roses au sérieux. Je montais à bord de la voiture et prenait mon téléphone, restant au courant de ce qui se passait chez les roses. Aux dires de mon mari, je tournais la tête, un peu inquiète, est-ce que c'était vraiment ce que l'on projettait aux yeux de notre fille? : ''Attends? C'est vraiment ce que l'on croit? Je m'excuse Drew, je me sens mal. Je veux pas qu'elle croit que sa va pas entre nous, elle mérite la stabilité....''. Est-ce que c'était parce que j'étais trop occupée ailleurs? Je ne dis pas un mot de plus lorsqu'on arrivait à l'hôpital, une fois à son étage, on pouvait voir Klein avec ses petites valises. Attends quoi? Je tournais la tête vers Andrew: ''Quoi?''.

Comme le prince était assez occupé avec ses responsabilités de PDG mais aussi de futur souverain, il laissait sa petite femme diriger la Cabot House comme il se devait. Il ne réclamait pas grand-chose, juste qu’elle profite de cette occasion unique d’être la présidente des Roses. De toute façon, Andrew était fier de sa belle épouse et rien ni personne ne pourrait l’enlever de sa vie. Bref, aujourd’hui il la récupérait afin de l’emmener auprès de leur petite fille, qui devrait sortir dans la journée même. Sauf qu’il ne comptait pas le dire avant qu’elle ne le découvre d’elle-même. En gros, ça serait sa petite surprise bien méritée avec tout ce qu’elle vivait actuellement. Il lui disait que leur fille serait heureuse de les voir enfin réunis pour venir à son chevet… L’inquiétude dans la voix de Cecilia n’échappa pas au Prince qui lui prit tendrement la main avant de répondre : « Ne t’excuses pas chérie, ce n’est pas de ta faute. Nos responsabilités sont importantes mais au moins on trouve du temps pour nos enfants, même si c’est séparément. Mais notre petite fille sait que nous nous aimons et c’est le principal. Tu n’as pas à t’inquiéter de cela, d’accord ? ». Une fois qu’il ait terminé de parler, il effleura doucement ses lèvres avec les siennes puis ils sortirent de la voiture officielle pour se diriger jusqu’à la chambre de Chrysta. Celle-ci était en compagnie de Klein, qui tenait fièrement les valises prêtes de la petite princesse. La réaction de Cecilia fit sourire le prince qui fit signe au médecin d’approcher. « Altesses, votre fille est guérie et avec tous nos vœux de bonheur, nous lui accordons notre permission de sortie. Merci à vous de nous avoir faits confiance pour la soigner. » disait le médecin à l’adresse de Cece, vu que le Prince savait déjà tout depuis la veille. Néanmoins, il s’approcha de sa chérie afin de l’entourer de ses bras. « C’est une très bonne nouvelle, n’est-ce pas ? »