but i know, i was happier with you (kathaël)

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{but i know, i was happier with you}
crédit/ tumblr & ed sheeran - perfect ✰ w/kathaël

"je t'aime". trois mots. trois petits mots qui venaient de t'anéantir et te réjouir à la fois. jamais elle ne te l'avait dit. jamais, elle n'avait osé te dire ces trois mots, sept lettres qui te ferait faillir. sauf ce soir. ce soir, elle l'a fait. elle t'a fait faillir, elle t'a fait te perdre. toi qui avait pourtant dit que tu ne replongerais pas. toi qui avait tenu bon, qui avait réussi à survivre à l'épreuve du zoo. cette déclaration, c'était trop pour toi. alors, t'as enchaîné. t'avais une bouteille dans ta chambre, celle de trop. t'aurais pas du, tu le sais mais t'es jeune et con. du coup, t'as bu un peu. moyennement en fait. la vodka finissait par être de l'eau, ne brûlant plus ton oesophage. tu t'étais promis d'arrêter. les déclarations par sms en étant alcoolisés, c'était terminé. de ce fait, t'as décidé mieux. l'alcool te montant à la tête, tu t'es levé d'un pas franc (bon, ok t'as tangué un peu) et t'as prit tes clés et t'es parti. t'as prit ta voiture, chose que tu n'aurais jamais fait avant. t'avais toujours eu pour idée que si tu buvais, tu ne conduirais pas. mais ce soir, elle t'avait dit je t'aime. elle t'avait chamboulé, t'avais perturbé au plus haut point. la route se voulait lente, trop lente pour toi. t'accélérais toujours plus, te rapprochant de ces trois mots. de cette fille qui te rendait plus heureux que malheureux. mais toi, t'es con et tes pensées sont désormais altérées par l'alcool qui circule dans ton corps. t'arrives finalement chez elle, enfin sur son parking. tu descends, t'es toujours décidé à y aller. t'arrives rapidement devant sa porte et là tu sonnes. tu titubes à moitié et tu réalises pas vraiment pourquoi t'es là. ses mots t'ont conduits là, c'est tout. mais, toi tu sais pas quoi lui dire. t'étais bourré, con et amoureux. un trio pas fait pour s'entendre.

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Les yeux fixés sur son écran, elle ne recevait aucune réponse. Qu'est-ce qu'elle avait fait, foutu en l'air la dernière chance qu'elle avait de récupérer Nate ? Éloigner d'autant plus le jeune homme qui n'arrivait plus à la regarder en face ? Putain mais elle avait pas déjà assez subi avec la mort de ses amis ? Combien de personnes encore allait-elle perdre ? Avait-il déjà supprimé son numéro ? Si sa fierté n'avait pas autant de place, elle aurait hurlé de frustration, elle aurait été pleurer dans les bras de sa meilleure amie qui se trouvait dans la pièce d'à côté, mais elle préférait prendre sur elle et se changer les idées, devant ses cours, devant une série, tout était bon pour ne pas penser à cette tornade monumentale. Elle lui avait dit "je t'aime", elle lui avait enfin dit ce qu'elle ressentait depuis des mois. En 5 mois de "relation", elle avait toujours installé cette barrière entre Nate et ses sentiments réels. Aujourd'hui, elle faisait tout tomber, quitte à suivre tout cela, elle en avait marre de se cacher et elle préférait être honnête, quitte à le perdre, autant le perdre en lui avouant tout. Enfin, elle pensait le perdre, jusqu'à entendre la sonnerie de l'entrée, se levant doucement pour aller ouvrir à la personne qui venait les déranger aussi tard. Sauf que voilà, c'était Nate qu'elle découvrit en ouvrant la porte, comme une apparition, un mirage. Il était là, pour elle ? Tout ce qu'elle voulait faire actuellement était de déposé ses lèvres sur les siennes. Elle le voulait lui. « Nate, qu'est-ce qu... » puis son regard se posa sur la bouteille dans la main du jeune homme, déjà bien entamée. Premier réflexe, prendre le bras du jeune homme, le voyant tanguer dangereusement, et le faire rentrer rapidement jusqu'à sa chambre, le salon victime de Nate au passage. « Qu'est-ce que tu fais là ? » dit-elle, le forçant à s'asseoir sur son lit, priant pour qu'Absolem ne les entende pas.

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t'es comme un idiot devant sa porte d'entrée. t'aurais pas du être là et si t'avais été voir ton meilleur ami avant d'aller la voir, tu serais pas là à l'heure qu'il est. t'aurais pas non plus pris autant de risque pour la voir. t'es là titubant patientant pour qu'elle t'ouvre alors qu'en réalité, tu sais même pas quoi lui dire. t'es comme un débile et t'as jamais pensé ce que tu lui répondrais. parce que finalement, t'y as jamais répondu à son message. t'as juste foncé tête baissé sans penser aux conséquences que ça induirait que tu viennes. pourtant, quand tu croisas son regard lorsqu'elle t'ouvrit la porte, t'étais émerveillé. l'alcool a de bon dos, et bien que l'alcool te rendait bien gentil, bien naïf, t'affichais un sourire béat alors qu'elle t'attrapa rapidement pour t'emmener dans sa chambre. pauvre salon néanmoins, parce que le temps de pénétrer dans sa chambre, t'as eu le temps de gueuler : mais tu m'emmèèèènes oùùùù si t'avais voulu être discret c'était raté mais ton état décrivait désormais mal ce que tu voulais faire. d'ailleurs, en quelques secondes t'étais assis sur son lit devant celle qui faisait battre ton coeur, celle qui t'a mené jusqu'ici. c'était ça votre problème à vous deux. vous vous aimiez trop et vous ne saviez pas quoi en faire de cet amour. toi, à la place de lui dire que tu l'aimais, tu te ramenais complètement bourré chez elle. le pire dans tout ça, c'est que tu réaliserais cette connerie demain, du moins si tu t'en souviendrais. t'as. tu l'as dit en premier et j'sais pas ! bafouillas-tu alors que tu te décidas de te relever, faisant les quatre cents pas dans la chambre de la dunster. tu manquas de tomber sur le lit une ou deux fois, et au bout de quelques secondes, tu la regardas de nouveau. mais cette fois-ci, tu n'avais pas peur. t'étais bourré alors forcément, tu réfléchissais pas tellement. déjà que t'étais pas forcément intelligent à ses côtés quand t'étais sobre, l'effet était décuplé une fois alcoolisé. j'sais pas. j'ai prit ma voiture, et pouf j'suis arrivé là annonças-tu avant de te rasseoir toujours bouteille à la main. tu en bus une nouvelle gorgée tel un ivrogne. t'en veux ? c'est plus simple quand j'bois tu vois, j'penses pas à tout. un hoquet t'interrompus. À avant, à toutes les raisons pour lesquelles j'aurais pas du v'nir. soufflas-tu finalement.

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Il faudrait qu'il lui explique Nate, s'il s'était dans cet état là à cause d'elle ou si les sms qu'ils avaient échangés avaient été reçus alors qu'il était en soirée. Il avait réussi à se taper dans l'innombrable meubles présents dans le salon des deux dunsters, alors que la place pour y circuler était plus que suffisante. Le topo, c'était le cri qu'il avait poussé alors que l'autre blonde se trouvait dans sa chambre, à littéralement 2 mètres. C'était fichu pour la discussion. Mais elle s'en fichait, elle était soulagée et heureuse de voir que Nate était là, qu'il avait pensé à elle et qu'il était venu jusqu'à son appartement pour parler, sûrement du message fatidique qu'elle avait envoyé plus tôt. « Shhhhh. » lui dit-elle, son doigt se portant à ses lèvres pour lui intimer de baisser le ton. Il n'avait pas dû comprendre l'information, alors qu'il commença à s'embrouiller dans ses paroles et de faire les 400 pas dans sa chambre, pour finalement retomber sur le lit. Par sécurité, Kat attrapa la chaise de son bureau pour s'y asseoir, la proximité était dangereuse, elle ne voulait pas qu'il réagisse sous l'alcool, elle voulait qu'il soit conscient de ses actions pour ne pas les regretter le lendemain.  « La voit... Nate... » elle se massa légèrement les tempes avant de poser son regard sur la bouteille qui venait de se poser sur les lèvres du quincy. « Tout d'abord, tu me donnes ça. » un peu autoritairement, il n'allait pas bien, clairement et sa priorité était de prendre soin de lui. Elle ne voulait pas le voir s’effondrer sous ses yeux, l'alcool, ils en avaient assez ingéré cet été. Katherine déposa la bouteille à moitié vide sur son bureau avant de se positionner devant le jeune homme, à genoux pour mieux avoir accès à son regard, pour enfin se parler les yeux dans les yeux. Elle en avait assez de se cacher, derrière des sms, derrière l'alcool... C'était fini. « Tu... Tu voulais vraiment venir ce soir Nate ? Toutes ces raisons qui veulent que tu t'éloignes de moi, elles sont aussi importantes que ça ? » pour finir par poser sa main sur celle du jeune homme, leur premier contact physique depuis des mois, électrique.

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les pensées se bousculent, se chevauchent et à la place d'essayer de les remettre en place, toi tu fais les quatre cents pas. il était pourtant inutile dans ton état de chercher à trouver des mots à tes sentiments actuels et encore moins aux côtés de la Östensson. t'étais vulnérable, bien trop à ses côtés et l'alcool était loin d'aider. t'étais clairement bouleversé bien que tu ne le montrais pas. ces sept lettres qu'elle t'avait finalement annoncé t'avais perdu et t'avais mené à elle. serais-tu venu si tu avais été sobre ? c'est sans doute la question à un milliard dont tu ne pourras jamais répondre vu ton état actuel. te faisant subtiliser ta bouteille si précieuse mais si légère à la fois. t'avais du boire plus de la moitié à toi tout seul, chose que tu n'aurais jamais fait auparavant. or, comme t'étais bourré tu t'en foutais un peu et tu ne t'inquiétais pas de la future gueule de bois que tu aurais le lendemain. oui, maman katherine... répondis-tu lentement alors que t'affichas désormais un visage boudeux et les mains croisés contre ton torse. toujours aussi autoritaire et sur la réserve. pourtant, tu l'avais connue plus joueuse que ça, plus amusante. et bien que depuis ton retour t'étais plus ennuyant qu'avant, ce soir tu voulais rigoler bien que ce n'était pas ta principale venue ici. mais tu n'étais pas non plus venu pour te faire réprimander. toujours à me donner des ordres, gnagnagna répliquas-tu comme un gamin. très mâture de ta part, c'est certain mais tu n'y pouvais rien. ton corps était imbibé de cet alcool qui coulait dans tes veines et t'évitais de penser à toutes les craintes que tu avais en débarquant chez elle. sobre, t'aurais du réfléchir à deux fois avant de franchir son antre et encore plus sa chambre. là tu te sentais bien, t'avais juste un peu chaud. tu parles trop, tu t'poses trop de question soufflas-tu lançant ton regard sur le sol, à moitié perdu dans tes pensées. t'avais pas tort néanmoins. vous vous aimiez trop mais vous vous posiez trop de questions. vous ne vous laissiez pas vivre et finalement, vous finissiez par bousiller le début de relation que vous aviez pu avoir. trop de questions sans réponses certes, mais peut-être que certaines questions n'ont pas de réponses évidentes ? peut-être qu'elles se découvrent au fur et à mesure ? un avenir qui aurait pu être crée si cette distance entre vous ne s'était pas installé. d'ailleurs, tu ne fis rien alors que sa main s'était posé sur la tienne, créant une certaine proximité que tu n'avais plus connu avec elle depuis un certain temps. ça t'apaisais en quelque sorte. bien qu'incorrigible comme tu étais, t'aurais bien reprit une gorgée de ta bouteille. c'était surtout un moyen de te déconcentrer et ne pas penser à la blonde qui se trouvait en face de toi, à ta hauteur. t'as jamais voulu qu'on s'laisse vivre. t'as préféré vouloir tout contrôler ! soufflas-tu avant de répondre. Comme pour ma bouteille, tu me l'as subtilisé parce que tu voulais encore avoir le contrôle. puis, tu continuas plus bas, de manière à peine audible. et puis après t'as dit ces trois mots qui m'ont rappelés pourquoi j'étais aussi faible face à toi. tu marquas une pause, reprenant alors que tu te parlais sûrement à toi-même, ne remarquant plus la présence de Katherine à ce moment présent. Ces mots qui m'ont fait comprendre qu'à l'époque, j'étais plus heureux à tes côtés...

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Le voir ainsi, ce côté immature qui ressortait énormément alors qu'il était sous l'influence de l'alcool, c'était attendrissant. Ça lui rappelait tous ces moments cet été où ils avaient abusé sur la bouteille et s'étaient retrouvés à faire les cons, aux côtés de leurs potes. Il n'avait plus de filtre en ce moment même et pour la première fois depuis longtemps, elle avait l'impression de retrouver son Nate, celui qu'elle avait appris à aimer. Cette mine boudeuse familière alors qu'elle lui confisquait sa bouteille, elle était presque heureuse de la retrouver. Enfin, jusqu'à ce qu'il lui parle de ces raisons pour lesquelles il n'aurait pas dû venir. Elle se posait trop de questions ? Oui, c'était sûr, ils en étaient conscients depuis bien trop longtemps que le questionnement était ce qui se bousculait dans la tête de Kat. C'était pas la première fois qu'elle se posait trop de questions, déjà cet été alors que leur relation prenait un tournant inattendu, elle avait voulu tout abandonner à cause de ces questions bien trop présentes dans son crâne. Puis encore en septembre, la culpabilité d'avoir laissé West seul cet été, ne lui avoir envoyé aucun message depuis le mois de juin, comme s'ils allaient se retrouver à la rentrée, se raconter leurs étés respectifs. Maintenant, West se trouvait 6 pieds sous terre et Kat ne le reverrait jamais. Mais elle se rendait compte qu'elle devait encore s'occuper de toutes ces autres personnes qu'elle aimait à en crever. Nathanaël compris. Le voir aussi froid, aussi distant, aussi peu souciant, ça lui avait brisé le cœur, plus qu'il n'avait pu l'être auparavant. Le regard posé sur celui de Nate, qui pourtant fuyait ses yeux, sa main posé sur la sienne, Kat savait que c'était nul d'essayer de soutirer des réponses de quelqu'un ayant bu, mais c'était le seul moyen, la fierté du jeune homme bien trop forte lorsqu'il était sobre. Le soulagement la parcouru alors qu'il ne fit rien pour éviter le contact physique, elle avait eu peur de le voir retirer sa main, puisqu'elle savait qu'il en était capable, bien trop blessé. « Contrôler ? » qu'elle répéta, comme une évidence, il mettait les mots sur ce qu'elle faisait depuis des mois, ne voulant laisser échapper ce contrôle qu'elle avait sur sa vie depuis toute petite. « Mélange pas tout Nate, la bouteille c'est pour ton bien que je te l'ai prise. Je veux contrôler, oui, mais tu peux pas tout rejeter sur ça. J'étais brisée. Tu le sais, tu peux pas m'en tenir responsable indéfiniment. Je serai toujours touchée par tout ça, mais j'essaye de réparer mes erreurs. » tirade suivit par cet aveux. Presque inaudible, pas assez pour qu'il échappe à la blonde. C'était plus qu'elle ne pensait recevoir. Venait-il vraiment de lui dire être plus heureux à ses côtés ? « Je suis heureuse quand je suis avec toi aussi. T’amènes ces couleurs dans ma vie que je pensais avoir perdu à jamais. » c'était le moment de tout lui dire, aucun filtre, pas d'écran pour les séparer. « Nate, t'es ma bouée de sauvetage, t'es le phare au milieu du brouillard. Sans toi, sans l'envie de te voir, je serai pas là. »

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tu crées ta bulle, une bulle indescriptible. l'alcool t'avais permis de faire les pas que tu n'aurais pas fait sobre. la fierté s'entremêlant avec tes sentiments, t'as osé, t'as laissé cette fierté de côté, te déplaçant vers celle que t'aimes. pourtant, ça en reste compliqué. même si ce soir, tout s'arrangeait, demain tous les problèmes seraient de retour. c'était un peu le calme avant la tempête, c'étai l'acalmie qu'il vous fallait, qu'il te fallait. t'en pouvais plus d'intérioriser tout ce que tu ressentais, tout ce que tu pensais. et le filtre que tu gardais en toi depuis ton retour du summer camp, ce soir tu ne l'avais plus. t'étais aussi franc, aussi honnête et aussi gamin que cet été. été qui t'avais permis de te libérer, de profiter et de revivre. la blonde, elle t'avait fait respirer de nouveau. t'avais pu être heureux à ses côtés durant cet été mais malheureux à la fois. tout dépendait d'elle, ton humeur, tes pensées, tes actes. tu détestais qu'elle ait une si forte emprise sur toi, surtout après tout ce qu'il s'était passé. tu sais que d'un côté, ce n'était pas entièrement sa faute. le deuil, c'est quelque chose de particulier et personne ne le vit de la même manière. toi, tu voulais juste l'aider car après tout, niveau deuil tu t'y connaissais. malheureusement, la vie a voulu t'ôter deux personnes que tu aimais le plus au monde et maintenant, la vie remettait sur ton chemin une personne que tu aimais tout autant mais dont tu ne savais plus quoi faire. aimer et pardonner ou rester dans cette fierté qui te boufferais au fur et à mesure ? Tu fais tout pour sois disant notre bien mais au final, il est où le bien dans tout ça ? soufflas-tu. c'était pas faux après tout. elle avait voulu tout contrôler, vous protégez de toute souffrance et pourtant vous vous retrouviez ici, en train de souffrir de cette situation. je saaaaais que t'essaies de réparer tout ça. mais, tu peux pas tout réparer, pas tout effacer. lâchas-tu finalement. c'était dur pour toi aussi. tu n'avais pas pensé re-aimer un jour. et encore moins que ça serait aussi compliqué. la dernière fois que tu avais aimé, t'as dû attendre trois ans avant de le vivre cet amour et à peine quelques semaines plus tard, elle t'avait quitté, te laissant dans un énorme deuil et un amour perdu à jamais. quand Katherine t'avais quitté, tu l'avais senti cet abandon. cet amour perdu à jamais de nouveau. tu revivais sans cesse la même chose finalement et tu t'es même demandé si ce n'était pas ta faute après tout. peut-être que tu n'étais pas fait pour l'amour. peut-être que tu devais être un être solitaire car tu rapportais le mal dans la vie des personnes que tu aimais. ta meilleure amie et premier amour, ta soeur morte de sa tumeur, et maintenant Katherine qui avait perdu son meilleur ami et ton ami Ilhan. c'est peut-être moi, le problème. j'apporte le malheur partout où je m'immisce, sur tous les gens que j'aime. balanças-tu doucement. tu te sentais coupable d'un coup, et peut-être que l'alcool t'enfonçais dans cette idée. t'enfonçais dans cette idée que tout était de ta faute, que tu ne méritais pas tout cet amour. d'abord elle, ma meilleure amie et premier amour. à peine je lui ai dit ces mots qu'elle en est morte juste après... ma soeur, que j'aimais tellement et qui m'a abandonné dans ce monde de fou. soufflas-tu, alors que ta bouteille te manquait subitement bien trop. ta bouteille t'aurais empêcher de parler, de te dévoiler. d'avouer ces choses que tu n'aurais jamais osé dire à la dunster. et puis, après y'a eu toi. alors que je pensais pouvoir enfin être heureux, tu m'as repoussé, tu m'as fait replonger cinq ans en arrière, quand j'ai appris son décès suite à un crash d'avion annonças-tu finalement. tu te faisais émotionnel, bien trop à ton goût. tu lui avouais un truc que peu de personnes savaient. la mort de ton premier amour, tu ne l'avais raconté à peu de personnes. tu l'avais si mal vécu, tu t'étais renfermé sur toi même mais à l'époque, ta soeur avait été là pour toi. alors que quand Katherine t'avais fait ce coup, t'étais tout seul. Seul ton meilleur ami était là pour toi, mais lui aussi avait vécu des épreuves, te laissant finalement seul face à tout ça.

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"Tu fais tout pour sois disant notre bien mais au final, il est où le bien dans tout ça ?" wow. C'était. Une bombe, littéralement une bombe. Qui venait d'exploser à la gueule de Katherine. Était-elle la seule à voir le bien dans cette relation, malgré toutes les épreuves, malgré tous les obstacles. Ils s'étaient aimés. Tout ces sentiments positifs qu'ils avaient pu ressentir, étaient-ils tout simplement effacés par la douleur ? Ne devrait-on pas se battre pour ce qui nous fait du bien ? Si. Et c'est pour ça qu'elle se battait Katherine. Mais à quoi bon si elle se battait toute seule contre le néant ? Blessée, sa première réaction fut de s'écarter du jeune homme pour se retrouver contre le mur à l'opposé de son lit. Les yeux fermés, elle ravalait ses larmes. Elle voulait pas qu'il la voit pleurer, elle voulait pas basculer dans le dramatique, même si vu la situation, ils avaient basculé dans le dramatique depuis bien trop longtemps. « Donc quoi, tu m'en veux de vouloir faire des efforts, d'être consciente que je dois regagner ta confiance avant de faire quoi que ce soit ? » oui, les nerfs, c'était les nerfs, elle avait envie de tout balancer dans cette pièce, ça faisait bien trop longtemps qu'elle était silencieuse, alors que c'était une chieuse de nature Katherine, ces engueulades vécues cet été en était la preuve. « Je devrais... Je devrais juste te laisser tomber, dire merde à tout ce qu'on a construit à cause d'une erreur ? » elle ne le regardait plus, le regard fixé sur le plafond alors que tout ce qui était retenu jusque là était envie jeter sur le tapis. Cette frustration, cette envie de secouer Nate parce qu'elle comprenait pas, elle comprenait pas cette fierté, ce mal qui le poussait à avoir si peur pour lui même, alors qu'ils s'étaient déjà bien fait souffrir. Elle savait rien de tout ça, elle en était pas consciente. Jusqu'à ce soir. Parce qu'il était entrain de tout lui avouer, tout lui dire et elle ne savait pas quoi dire. C'était la culpabilité qui la touchait, l'envie de se terrer dans un trou et de ne jamais en sortir. Elle connaissait pas le fond de l'histoire et maintenant elle l'avait et ne savait qu'en faire. Putain qu'est-ce qu'elle était conne. Il était brisé, tout autant qu'elle. « Nate... » elle le regardait maintenant, dans les yeux, parce qu'elle avait plus peur de lui montrer à quel point elle allait mal, à quel point son cœur n'était plus que des morceaux raccrochés ensemble par du scotch. « On est juste deux gros foutoirs, brisés, piétinés. » fallait qu'elle lui dise, qu'il n'était en rien coupable, que tout irait bien tant qu'ils étaient là l'un pour l'autre. « Tout ce qui se passe autour de toi, c'est pas de ta faute. C'est la vie, t'y peux rien. Ce qui s'est passé dans ma vie, personne n'est responsable, dans tous les cas, c'est à moi de se sentir comme ça. La minute où tu penseras être coupable, dis toi qu'à mes yeux, t'es celui qui m'aide à supporter tout ça. » elle l'aimait, plus qu'elle ne pensait pouvoir aimer. Ce sentiment si fort, qu'il lui faisait mal, pile là où elle pensait ne plus rien avoir. « Je sais qu'on ira bien, du moins que j'irai bien, tant que je t'ai toi à mes côtés. »

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tu te compliques la vie inutilement. en réalité, c'était ça le problème de l'homme et de la femme. trop de fierté provoque la souffrance et l'éloignement de deux êtres qui auraient pu s'aimer jusqu'à en mourir. mais voilà, ce sentiment de fierté provoque cet éloignement et même cet état stupide que tu t'étais crée depuis qu'elle t'avait blessé. elle t'avait repoussé et même si tu n'avais pas été le seul dans cette situation, tu l'avais pris personnellement car, tu ne voulais pas qu'elle te repousse jusqu'à ce que vous arrêtiez tout. t'avais tout essayé et t'avais même fini par aller chez elle en béquille. pourtant, le mieux pour vous deux avait été de tout arrêter. trop de souffrance en jeu. une souffrance qui pourtant s'est étalé un mois plus tard, vous retrouvant tous deux ici, face à face, toi saoul et elle assistant à tout cela. c'était sûrement pas la meilleure des choses d'essayer de régler tout cela dans ton état. peut-être ne t'en souviendrais-tu pas et ça sera le retour à la case départ.c'est pas ça, tu comprends pas ! répondis-tu légèrement agacé. non, tu lui reprochais pas d'essayer, tu l'avais fait autrefois. ce que tu lui reproches (ou pas d'ailleurs) c'est de ne pas comprendre qu'il te faut du temps. que tout ne peut pas être récupéré en si peu de temps et surtout, tu ne sais pas si tout est récupérable. parfois, tu te dis que c'était juste l'histoire d'un temps, que vous n'étiez pas durable, que vous n'étiez pas fait l'un pour l'autre. et puis, peut-être que tu ne devais pas connaître le bonheur après tout ? l'amour, ça a toujours été un foutoir pour toi. c'était peut-être trop à demander, d'être aimé et de pouvoir aimer en retour. peut-être que t'étais pas fait pour ça et que c'était pour ça que tout foirait à chaque fois ? lui avouant tout d'un coup, t'étais seul sur ce lit et soudainement tu te sentis seul au monde. du moins, ce fut le cas jusqu'à ce qu'elle réapparaisse, croisant ton regard et ne le quittant plus. ce sentiment, tu aurais voulu le ressentir aussi souvent que possible. ne pas quitter son regard, son visage. ce visage qui te faisait sourire et qui te réchauffait ton coeur. celui qui te permettait de te bouger même quand ça n'allait pas. ce visage qui t'as tant manqué pendant votre séparation. Kat... ce surnom. elle t'a percé ta carapace, celle que tu voulais indestructible depuis votre rupture. pourtant, ce soir tu l'as laissé y rentrer, tu te laisses aller, bien trop. le truc, c'est que ça te fait du bien. du bien de retrouver cette proximité si agréable et torturée à la fois. car c'est le cas de le dire, vous êtes deux torturés. T'as réussi à affronter ça toute seule, sans mon aide... C'est toi qui t'aides à supporter tout ça, pas moi. soufflas-tu plus légèrement, presque avec douceur. tu sais que c'est pas si simple... bafouillas-tu. Rien était simple avec vous, c'était ça le problème. Peut-être que ce soir, ça sera simple mais demain, ça va être quoi ? Je vais me réveiller, réaliser que j'suis venu ici et quoi ? J'aimerais que tout soit plus simple mais... soufflas-tu alors que tu recommençais doucement à parler à toi seul. Vive l'alcool, hein. Trente milles pensées te venaient à l'esprit, trop pour toute les traiter, mais cette fois-ci tu restas sur le lit, regardant le sol et ayant quitté les yeux de la belle dunster. J'arrivais tout juste à repartir de zéro, et toi t'es revenue pouf, comme ça. Tu...Tu m'as fais replongé dans ce que j'ai essayé de fuir depuis qu'on a tout arrêté. dis-tu en marquant une pause. Je voulais plus sortir, plus manger, plus y penser. et plus j'essayais, plus t'étais là, dans mes pensées, dans mes rêves... j'ai essayé de voir d'autres filles, de t'oublier, mais à chaque fois je te voyais, me regardant de loin et je me sentais coupable. soufflas-tu. tu te souviens encore des remarques de ton meilleur ami, qui te disait de continuer qu'un jour ça te passerait. que c'était qu'une question de temps mais que t'y arriverais. le truc, c'est que tu l'avais dans la peau cette nana. le truc, c'est que j'y arrivais pas parce que je t'ai dans la peau, tu... Et puis, t'es revenu en me disant ça, et putain ça m'a perdu encore plus. J'suis juste paumé par tout ça, j'sais plus quoi faire. balanças-tu finalement alors que tu remontas tes yeux vers la blonde, passant une main sur sa joue pour arranger une de ses mèches de cheveux. J'aimerais juste qu'on retourne à cette nuit, où je t'ai retrouvé dans ta chambre du Laos, où on a rigolé, où je t'ai aidé à trouver les divers indices des équipes, ce soir où j'ai découvert que t'étais plus qu'un simple crush... le soir où j'ai découvert que je t'aimais. boom, c'était dit. tu ne quittais pas son regard, alors que tu caressais sa joue avec ton pouce.

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{but i know, i was happier with you}
crédit/ tumblr & ed sheeran - perfect ✰ w/kathaël

Elle s'attendait clairement pas à passer une telle soirée. C'était des bombes après d'autres bombes qui explosaient dans sa tête, alors que tout ce qu'ils avaient pu garder pour eux, étaient jetés sur le tapis. Peut-être une bonne chose, sûrement la meilleure décision qu'ils avaient pu prendre depuis qu'ils se connaissaient. A trop vouloir garder en eux leurs sentiments à cause de cette foutu fierté. Mais ça faisait mal, un mal de chien. Peut-être qu'effectivement elle comprenait pas, ou alors elle comprenait trop, elle comprenait trop et c'est ce qui rendait la chose amer. Elle avait décidé de s'éloigner, de rester seule alors qu'il connaissait cette douleur, devenue beaucoup trop familière. Savoir qu'il avait perdu sa sœur et son premier amour, c'était comme réapprendre à le connaître, comprendre toutes ces peurs, toutes ces inquiétudes, comprendre pourquoi il avait si mal réagit à l'éloignement de Katherine, car il avait déjà perdu beaucoup trop. Elle l'avait poussé à se refermer un peu plus sur lui même, alors qu'il avait tout risqué cette été, tout risqué pour elle, pour l'amour qu'ils se portaient mutuellement. La culpabilité qui pouvait la ronger jusque là prenait de plus en plus de place au sein de sa poitrine, elle voulait qu'il sache qu'elle ne le lâcherai plus, qu'elle le voulait lui, seulement lui, dans les bons comme les mauvais moments. Ils se regardaient maintenant, yeux dans les yeux, à découvert, chose qu'ils n'avaient plus fait depuis bien trop longtemps. La chaleur qui se diffusa dans le corps de Katherine lui faisait du bien et tout ça, c'était grâce à lui, c'était comme retrouver sa maison, son foyer. « J'ai affronté tout ça pour toutes les personnes que j'aime, pour vous, pour toi. Sans vous, je serais parti depuis bien longtemps. » dit-elle, se rapprochant peu à peu, alors qu'il continuait de parler, d'évoquer l'hypothèse qu'en se réveillant demain matin, rien n'irait plus. Ils étaient experts dans ce domaine, se réveiller et se dire qu'ils n'auraient pas du faire ce qu'ils avaient fait. Mais c'est comme ça qu'ils étaient tombés amoureux et elle voulait pas tout effacer Katherine. « Tu te rappelles ce que tu me disais ? Qu'on s'en fiche de ce qui peut arriver demain ? Qu'il faut vivre au jour le jour ? » dit-elle enfin, parce que oui, c'était lui la tête brûlée des deux, c'était lui qui l'avait poussé à se ficher du lendemain. « Je suis désolée. Désolée de t'avoir fait subir tout ça, je voulais pas que ça se passe comme ça... » elle voulait pas l'avouer mais, ça lui faisait mal de savoir qu'il avait vu d'autres femmes, quand bien même il pensait à elle, elle ne pouvait s'empêcher de l'imaginer, avec d'autres, plus belles ou bien plus intelligentes qu'elle. « On est tous paumés Nate, tous autant qu'on est, c'est ça le côté sombre de ce monde. » puis il lui avouait enfin, ces trois mots qu'elle avait elle même été capable de lui dire plus tôt. Elle s'en rappelait de cette nuit, où tout était simple, où ils s'étaient promis de n'appartenir qu'à l'un et à l'autre. La main de Nate caressant doucement sa joue, Katherine ne pouvait se sentir mieux, elle avait retrouvé entièrement sa maison, dans les bras de l'homme qu'elle aimait. « Je sais pas ce qu'on fait Nate, mais je suis sûre d'une chose. Je veux qu'on le fasse ensemble, ce chemin. »