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the only exception (lisandro)

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the only exception.
— with lisandro.

Venant tout juste de laisser partir Maxime, disons que cette soirée ne s’était pas passée comme je l’aurais espérée. N’étant pas totalement sûre à 100% de ce que je ressentais maintenant, j’avais l’impression que la tête allait m’exploser d’une minute à l’autre. C’est quelque chose que je n’avais jamais cru possible, de m’attacher à cet homme et pourtant c’est ce qui venait tout juste de se produire. Étant dans l’immense fenêtre, je le regarde sortir de la cours et de rouler jusque chez lui. Posant l’une de mes mains dans mes cheveux, je pris mon téléphone dans ma main et d’envoyer quelques messages à Lisandro le suppliant presque de venir me rejoindre à la villa familiale. J’avais vraiment besoin de lui parler, avoir certains conseils sur ça et connaissant ce que nous nous étions dit moi et Maxime, nous allions devoir mettre un trait sur cette si belle amitié qui se gâchait par ma faute. Une fois qu’il eut répondu à mes messages, je l’envoie valser contre le sofa et de rouler jusqu’à la cuisine afin de prendre la première bouteille de vin que je croisais dans mon champ de vision. Prenant deux coupes en chemin, je roule donc jusqu’au salon afin d’ouvrir la bouteille et de verser le liquide dans ces deux instruments. Tandis que la porte d’entrée s’ouvre, je tourne la tête vers mon frère avec un petit sourire en coin sans trop lui montrer ce que je ressentais maintenant. « Tiens, t’es rapide dis-donc. »

© LOYALS.
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encore une nuit qui se finissait dans les bras d'une belle brune plantureuse. j'avais quitté mon lit ce matin, remarquant qu'elle avait oublié de reprendre son soutien-gorge puisqu'il trônait encore fièrement au pied de mon lit. agacé, les souvenirs de cette nuit passée en compagnie de cette fille plus chaude qu'une baraque à frites m'avait très certainement perturbé. alors, j'avais préféré passer le restant de la journée chez moi, à ruminer plusieurs sentiments indistincts avant de me mettre à réviser presque trop sagement. c'était pas moi, non. Lis' le gamin turbulent avait été bizarrement calmé par le départ de Ria. je ne trouvais plus de goût dans tout ce que je faisais et je me plaisais à croire que ma vie était redevenue simplement des plus platoniques. alors, lorsque ma soeur m'envoyait un sms en me demandant de venir à la villa familiale, il ne me fallut pas plus de temps que cela pour m'y rendre le plus rapidement possible. j'avais l'impression que quelque chose s'était passé et j'avais un peu peur de ce qu'elle allait me dévoiler. j'ouvris donc rapidement la porte de la villa, répondant à sa phrase d'un « j'suis toujours au top quand ça concerne l'amour de ma vie » d'une voix amusée alors que j'allais la prendre dans mes bras, la serrant fortement contre mon torse avant d'ajouter « tu vas bien ? » d'une voix légèrement inquiète et pourtant, j'espérais qu'elle ne m'avait pas fait venir pour une mauvaise nouvelle..
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— with lisandro.

Depuis mon accident, il y avait un bail que je n’avais pas parlé avec Lisandro, avoir une conversation entre frère et sœur. Ça me manquait vraiment, puisque depuis que Maxime s’était sauvé en me prétextant qu’il avait eu un message texte de Grace, ça m’avait fait réalisé qu’il n’avait pas les mêmes sentiments que moi. Un truc qui ne m’était jamais arrivé depuis longtemps et pourtant ça m’avait frappé en plein visage. Que devais-je faire ? J’allais devoir faire tout ce qui est en mon pouvoir pour l’oublier, passer à autre chose et continuer ces soirées avec différents hommes. Après avoir envoyé le message final de la conversation, je pu enfin entendre la porte d’entrée s’ouvrir et voir Lisandro qui apparut dans le seuil de la porte. Je ne pouvais m’empêcher de lui sourire. « Je savais que j’étais la femme de ta vie, de toute manière je ne voudrais pas qu’une de tes prétendantes soit jalouse. » Le laissant s’approcher de moi, je le serre dans mes bras en fermant les yeux et d’échapper un petit soupir. « Pas tellement bien… » J’avais besoin de lui parler, lui demander des conseils puisque j’étais au courant que les sentiments amoureux ce n’était pas vraiment mon fort en ce moment. Qu’est-ce que je devrais faire alors ? « J’suis désolée de t’avoir dérangé, j’avais vraiment besoin de parler en ce moment… Il y a longtemps qu’on avait pas passé un moment ensembles, tous les deux. » Le laissant se reculer de mon étreinte, je lui verse une coupe de vin avant de lui donner dans la main directe.

© LOYALS.
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je sentais que ma soeur n'était pas comme à son habitude. ou alors, c'était peut-être parce que moi aussi, je ne me sentais pas particulièrement à mon aise depuis quelques temps. je lui avais caché mes rendez-vous avec le chirurgien et j'lui avais aussi caché le fait que j'espérais me faire opérer d'ici quelques temps. je savais que ça l'angoisserait, qu'elle aurait peur pour moi et j'étais incapable de me dire qu'elle devait savoir. je préférais qu'elle l'ignore pour le moment et qu'elle puisse gérer ses propres soucis. je soupirais doucement tout en passant le pas de la porte, un grand sourire aux lèvres. sa réplique me fit sourire tandis que je m'approchais d'elle dans un geste des plus lents. je pensais être totalement réveillé mais visiblement non. ce qui me fit sourire alors que je lui répondis « t'es la seule femme qui compte pour moi, tu le sais bien » d'une voix tendre alors que je la prenais dans mes bras, lui demandant ce qui n'allait pas tandis que j'espérais que ce ne soit pas une mauvaise nouvelle. elle me confirmait son état et je ne pus qu'ajouter « tu veux m'en parler ? » d'une voix douce tandis qu'elle s'écartait de moi pour me tendre un verre de vin. je le pris dans la foulée, l'entendant me dire qu'elle avait besoin de me voir parce que cela faisait un moment que l'on avait pas passé du temps ensemble. depuis mon retour du Laos en fait.. désolé, je ne pus que lui offrir un sourire maladroit tout en ajoutant « je suis désolé, c'est ma faute tout ça » d'une voix faible alors que je prenais place sur le canapé, ajoutant à nouveau « ça tombe bien, quand ma soeur va mal, j'ai plus de rendez-vous. allez, viens t'asseoir et raconte moi ce qui va pas » d'un ton bienveillant tout en espérant savoir enfin le fin mot de l'histoire..
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Lisandro me connaissait par cœur, il savait quand j’allais mal et quand j’étais heureuse. Sauf que depuis cet accident qui m’avait cloitrée dans cette chaise roulante, disons que je n’étais pas vraiment comme avant. Quelque chose s’était récemment cassé lorsque j’avais affirmé à Maxime avoir eu des sentiments envers lui et qu’il avait décidé de partir sans rien me dire. Il m’affirmait que j’étais la femme de sa vie et c’était bel et bien le cas puisque je détestais quand une autre jeune femme venait à s’approcher de mon frère. L’idée de voir l’une de ses conquêtes lui faire du mal, me mettait presque dans tous mes états. Non, il est hors de question qu’on puisse l’attaquer puisque la famille Prada reste soudée quoiqu’on puisse en dire. « T’as raison. » Lui souriant, je le laisse se rapprocher pour me prendre dans ses bras. Glissant ma tête contre son torse, je perds quelque peu mon sourire, fermant les yeux. Disons que ces temps-ci, tout n’allait pas comme je le voudrais et je savais que Lisandro allait m’aider dans les nouvelles démarches que je voulais entreprendre. Sauf que voilà, le brun me demandait si tout allait bien et je ne pouvais certainement pas lui mentir, surtout pas après ce qui s’était passé. « C’est Maxime… » Il savait que c’était lui qui était présent lors de mon accident de moto, celui qui m’avait donné ces cours sauf qu’il ignorait que nous étions devenus quand même proches tous les deux. Lui tendant une coupe de vin, je pris une simple gorgée avant de la posée contre la table du salon. Roulant jusqu’à lui, je me lève difficilement avant de m’asseoir sur le canapé. « J’ai avoué à Maxime que je ressentais des trucs pour lui et il s’est barré… Prétextant qu’il avait un truc urgent à faire. »

© LOYALS.
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