i'm forced to deal with what i feel (camille)

C'était la première nuit que tu passez dans de bonne condition, tu avait réussir à dormir et même manger un moreau le lendemain matin. Tu avais réussi à coiffer ta touffe, trouer un pull propre, tu te sentait d'humeur à sortir aujourd'hui. Rare sont les fois ou tu pointes le bout de ton nez, surtout en hiver, ta chambre devient petit à petit ton repère quand l'automne s'installe, la froid et l'amour des gens pour les fêtes te donne a gerbe, alors tu abonnes rapidement l'idée d'être sociable, un peu comme un ours brun, l'automne et l'hiver te donne des envies d'hiberner. Pourtant aujourd'hui ça allait, les feuilles oranges qui tombent te donner une envie de promenade ou d'un je ne sais quoi au citrouille. T'es donc aller faire un tour au Starbucks pour voir ce qu'ils avaient de bon et bien sur d’extrêmement cher. Tu hallucines un peu face au prix, mais au final, tu cèdes pour un truc chaud à la citrouille. Alors que toute les tables sont prise, tu espères qu'un inconnue te laissera un siège pour te chauffer, ton regard parcours la salle pour finalement tomber sur celle de Camille. Il était de dos et ne te voyait surement pas, tu longe les tables et contourne les couples pour arriver à sa hauteurs. « Je peux m’asseoir ? » tu lui adresse un sourire avant de lâcher un rire nerveux. « ça fait un moment dit donc.. je suis désolée de ne pas avoir donner de nouvelle, je suis un peu occuper en ce moment. » occuper n'étais pas le mot, les excuses étaient fade, tu ne pouvait pas lui dire que tout simplement parce que tu angoises à l'idée d'être en publiques, tu préférés t'isoler, il valait mieux qu'il ne voit que la bonne facette de ta personne.

@N. CAMILLE BONAPARTE

L'hiver c'est pas du tout la saison que je préfère. Non, je suis un homme de l'été, j'aime le soleil, les bikinis et tout le reste. Là, je suis vêtu d'un pull à col roulé, d'un bon pantalon, de mes converses et d'une petite parka : le tout qui coûte bien cher, d'ailleurs. Les femmes sont habillées chaudement aussi, pas de quoi se rincer l’œil et c'est dommage en effet. Décidé à me réchauffer, je me suis dit qu'une bonne boisson chaude me satisferait alors je me suis rendu au Starbuck du Yard. En effet, je suis equipé de mon Expresso Machiato et j'ai rapidement trouvé une table de libre dans ce café blindé par le monde. Je n'ai pas été le seul à avoir cette idée. Dans mes pensées, c'est Solaris qui m'en sort en me demandant si elle peut s'asseoir. Vas-y. Que je lui réponds alors qu'elle s'installe. Je l'observe. Cette fille qui semble difficile d'accès : mais j'aime les défis, j'aime qu'on me résiste. Je t'ai manqué ? Que je lui demande en lui faisant mon petit sourire charmeur (et de me réchauffer les mains avec mon café).