get on your knees (maceo)

“get on your knees” ⚡︎

daisy entra dans widener library en poussant un profond soupir. elle avait un devoir maison à rendre pour demain matin, à huit heures, et elle ne l'avait toujours pas commencé. en voyant le monde qu'il y avait dans la bibliothèque, la jeune femme ne pouvait être qu'encore plus énervée. son sac à main cramponné sur son épaule, elle fit le tour du lieu à la recherche d'une table libre. aucune. elle essaya alors de trouver au moins une chaise de libre, mais elles semblaient êtres toutes prises. daisy finit par vouloir monter à l'étage. les étudiants avaient souvent la flemme d'y monter, alors peut-être qu'elle trouverait une table. mais il n'y en avait pas. les tables de quatre étaient toutes complètes. sauf une. un étudiant y était, penché au dessus d'un cahier. elle se rapprocha, et découvrit qu'il s'agissait de maceo. instantanément, elle eut un mouvement de recul. étant donné le malaise qu'il y avait entre eux en ce moment, elle n'avait pas du tout envie d'aller s'installer à sa table. daisy réfléchir rapidement. ne pas rendre son devoir maison en rentrant chez elle regarder netflix, ou avoir une note de dingue en bossant face à maceo ? son choix fut vite fait. d'un pas assuré, la tête haute, elle se dirigea vers son camarade. elle tira la chaise face à celle de l'étudiant, et s'installa gracieusement, le toisant d'un regard sévère. « ne crois pas une seule seconde que j'avais envie de me retrouver à ta table, » déclara-t-elle d'une voix sèche. daisy préférait directement annoncer la couleur. sans perdre de temps, elle sortit son cahier d'histoire des arts, ainsi que sa trousse, et commença à étudier le sujet.

@Maceo Fairchild

“get on your knees” ⚡︎

en cette journée de novembre, malgré l'épaisseur des murs, t'as aussi froid qu'à l'extérieur. la bibliothèque ne s'est pas encore préparée à affronter l'hiver bostonien. habitué à des températures plus élevées, tu travailles en silence pour forger l'esprit et l'occuper à autre chose car tu as eu le malheur de venir en t-shirt. les cours sont terminés depuis longtemps que tu ne vois pas le temps passer, plongé dans la préparation de tes révisions. les examens vont arriver plus vite que tu le penses et tu ne veux pas perdre une miette de tes cours. tu serais un parfait dunster avec tes lunettes, c'est pourquoi tu t'es réfugié dans un coin reculé de la bibliothèque, pour que personne ne puisse te remarquer. l'avantage d'un endroit comme la bibliothèque est le lieu en lui-même, il s'agit du dernier endroit auquel tes amis y penseraient pour te trouver, et tu ne veux pas qu'ils te trouvent. un bruit de chaise t'interrompt dans tes notes et tes sourcils se froncent une fois le nez levé. l'air sévère, elle s'installe en face de toi sans t'accorder le moindre regard. la petite byers semble déterminée à mener à bien son but de t'ignorer royalement, jusqu'à ce qu'elle se décide finalement à mettre les points sur les i. tu te redresses, peu convaincu par ses propos, avant de lui lancer un regard condescendant. "bon si tu le dis mais ne t'avise pas à demander mon aide pour quoi que ce soit, byers. tiens-toi tranquille." t'es pas particulièrement ravi de la savoir assise à la même table que toi alors tu enchaînes. "tu ne mérites même pas d'être ici à harvard, alors retourne d'où tu viens." le garçon plein de vie qui laissait découvrir son univers secret à chaque visite de daisy a bel et bien disparu.

@Daisy Byers

“get on your knees” ⚡︎

daisy ne s'attendait absolument pas à se retrouver nez-à-nez avec maceo, mais le destin semblait vouloir les réunir une bonne fois pour toute, bien qu'elle avait nullement envie de le voir. depuis qu'elle était à harvard, ils ne s'étaient pas vus une seule fois, et se n'étaient jamais adressé la parole, ne serait-ce qu'un seul mot. pourquoi, daisy en avait aucune idée. habituellement, elle était fautive dans la plupart de ses disputes, mais pour une fois, elle n'arrivait pas à voir ce qu'elle avait fait. surtout à maceo, qui avait été quelqu'un de très important à ses yeux. mais ces souvenirs d'enfance semblaient avoir définitivement été enterrés. comme s'ils n'avaient jamais existé. au début, daisy avait du mal à faire comme si de rien n'était. mais elle a rapidement réussit à passer au dessus, ayant déjà pas mal d'autres choses à régler. elle hésita quelque peu avant de s'installer. elle tira la chaise d'un coup sec, et commença directement à sortir ses affaires, faisant mine qu'elle ne le connaissait ni d'adam ni d'eve. d'un sifflement digne d'une vipère, elle annonça directement la couleur à maceo. elle espérait qu'il comprendrait que ce n'était pas parce qu'elle se mettait à sa table qu'elle allait lui parler comme si de rien n'était. rancunière, oh que oui. elle daigna lever les yeux de ses cours lorsque le jeune homme prit la parole. ses mots étaient violents et difficiles à entendre venant d'un ami d'enfance, mais avec le temps, daisy s'était forgée une carapace d'acier. « oh, mais ne t'inquiète pas maceo, je n'aurai jamais besoin de ton aide, mets-toi bien ça dans le crâne, » répondit-elle avec son fidèle sourire de peste. daisy retourna au travail, mais fut interrompue par la voix tranchante de son camarade. elle frémit. jamais elle ne s'était sentie autant salie par quelqu'un qu'elle portait dans son cœur. d'un geste lent, elle releva la tête vers lui, le défiant d'un regard sombre. « ouais, c'est vrai que je n'ai rien à faire ici. c'est pour ça que mes résultats sont plus que satisfaisants. et je te signale que l'on vient tout deux du même endroit, donc tu seras gentil, mais reste à ta place, » pesta-t-elle. la colère montait en elle. la jeune femme avait envie de le gifler, de lui hurler dessus, de lui balancer ses cahiers au visage. mais elle était comme figée, trop choquée pour réagir.

@Maceo Fairchild

“get on your knees” ⚡︎

depuis que tu as appris qu'elle traîne les pieds dans la même université que tu fréquentes, en plus de faire partie du même cursus que toi, tu n'as pas cherché à renouer le contact, tu fais en sorte de l'éviter plutôt. même pas t'étais allée la voir avec un sourire chaleureux, nostalgique de vos moments ensemble, que nenni. le courant entre vous est devenu inexistant, parfois glacial dans les regards. ils ne trompent pas, vous ne vous cherchez pas mutuellement à vous retrouver l'un l'autre. tout cela ne te peine pas, pour une raison bien spécifique. tout lien rappelant ton passé passe en second plan ou est voué à l'oubli car pour avancer, tu veux faire table rase et savoir qu'un visage familier rôde dans les parages ne t'est pas d'un grand secours. ton esprit a beaucoup de mal à tolérer cette info mais comme l'université est grande, l'éviter ne te pose pas trop de difficultés. après tout, tu as une vie sociale tout comme elle et pas d'amis communs. tant que vos chemins ne suivent pas une courbe identique, t'as le sourire, et encore. oui c'est certain, daisy est dans ta liste noire depuis qu'elle est entrée à harvard et ce n'est pas près de changer. son attitude quand elle s'installe pour travailler ne te choque pas, c'est la même que tu affiches lorsque tu la remarques dans les couloirs. "je ne pense pas être aussi cruche que toi. maintenant, retourne à ton truc." tu montres clairement ton mécontentement et surtout violent dans tes propos, tu ne veux pas d'elle. alors tu mets les bouchées doubles pour qu'elle parte. "t'es encore jeune pour quitter l'université, sauf si tu veux jouer les racoleuses. t'as le physique pour." que tu sors, l'air de dire que c'est une évidence. tu vas loin tu le sais mais en cet instant, tu ne penses à rien d'autre qu'au profond sentiment de dédain qui t'anime. il n'y a rien de plus exaltant. "tu te méprends à mon compte. primo, je n'ai d'ordres à recevoir de personne, c'est moi qui décide de tout. deuxio, me fais pas le coup du "on est du même endroit donc respecte-moi un minimum", rien à branler byers. je suis un marginal et à mes yeux, t'es personne. va t'en." finalement, ce n'est pas compliqué de la regarder en face, plantant tes opales aussi noires que ton âme à cet instant dans les siennes. tu veux qu'elle disparaisse de ton existence tout court.

@Daisy Byers

“get on your knees” ⚡︎

cette discussion ne menait à rien. elle ressemblait plus à un échange de punchline qu'à une conversation entre deux amis d'enfance. dans les manies de maceo, daisy pouvait voir à quel point il ne la portait plus dans son cœur. il avait piétiné sans raison leurs souvenirs d'enfance, et maintenant, il essayait de rejeter la jeune femme le plus loin possible de lui. pourquoi ? elle n'en savait foutrement rien. elle ne comprenait pas. et pourtant, elle cherchait, encore et encore. en vain. qu'avait-elle bien fait pour attirer autant de haine de la part de maceo ? et il continuait. sans s'arrêter. prenant plus daisy comme un défouloir que comme une personne humaine. mais la jeune femme commençait à être habituée à ce qu'on la traite comme de la merde. elle faisait mine que tout allait, elle gardait la tête haute, mais une fois arrivée chez elle, elle traînait les pieds, lâchait quelques larmes, et allait se coucher. cette discussion avec maceo était facilement la centième gifle que daisy se prenait depuis la rentrée 2017. tout s'enchaînait. et tout ça devenait de plus en plus difficile à entendre. bim. cent-et-unième gifle de l'année. voilà qu'il la comparait à une racoleuse. que faire ? craquer en pleurant à chaudes larmes, ou lui hurler dessus comme une hystérique ? « franchement maceo, ferma ta putain de gueule, et je ne le vais pas le répéter, » déclara-t-elle entre ses dents d'une voix haineuse. elle voulait le gifler, lui donner des coups de pieds, de poings. mais elle n'ne avait plus la force. daisy ne pouvait plus se battre. s'en était trop. beaucoup trop. « bravo, bien joué, » l'applaudit-elle en faisant exprès de parler bien fort afin que tout le monde les regarde. non pas qu'elle voulait être le centre d'attention. non. elle voulait juste que les étudiants voient le vrai visage de maceo le beau-gosse mystérieux et séduisant. qu'ils comprennent quelle pourriture il était. « juste une chose. putain de merde, qu'est-ce que j'ai bien fais pour que tu me haïsses à ce point ? parle-moi, dis-moi pourquoi ! » déclara-t-elle en plongeant son regard désespéré dans celui de maceo, qui semblait s'en foutre royalement de la voir peinée.

@Maceo Fairchild

“get on your knees” ⚡︎

intérieurement tu essayes de penser à rien d’autre qu’à ces fiches devant toi mais l’effort est vain, totalement éclipsé par la silhouette de daisy te faisant face. qu’attend-elle pour foutre le camp ? tes derniers propos sont pourtant clairs, envieux qu’elle disparaisse de ton champ de vision, et dans la mesure du possible, dans l’immédiat ce serait parfait pour pouvoir te reconcentrer sur tes révisions. or tu sais d'avance que tu feras fausse route car même si elle trouve le courage de partir plutôt que de rester plus longtemps assise avec toi, impossible pour toi de tenter d’oublier l’échange que vous venez d’avoir. tu as beau te faire passer pour un type sans coeur la plupart du temps, tu ne pourrais pas retravailler après cet épisode, faisant comme s’il n’avait jamais existé, tout comme tu as tenté d’effacer l’existence de daisy d’un claquement de doigts sous tes yeux. mais ton envie de la détester surpasse tous tes autres sentiments, tu ne contrôles rien. ni les mots durs échangés ni les souvenirs qu’elle a réveillés en toi. "c’est bon, tu as fini ton manège ? car j’aimerais retourner travailler." daisy a réagi impulsivement à tes mots qui, forcément, ne lui ont pas plu, sa réaction est mémorable et c’est tout ce que tu recherchais. tes lippes s’étirent dans un sourire satisfait, tu peux comprendre qu’elle ait envie de faire un ravalement de façade à ce moment précis. pas besoin qu’elle le dise, son attitude la trahit. honnêtement, c’est plutôt elle que les étudiants regardent avec curiosité car entre vous deux, c’est clairement toi qui a l’attitude la plus normale en étant posé, tandis qu’elle est à deux doigts de gesticuler ses membres dans tous les sens pour exprimer sa colère. tu attends qu’elle soit un peu calmée pour reprendre la parole, visiblement elle n’est pas prête à quitter la chaise sur laquelle elle est assise. c’est pas bien grave, tu commences à t’amuser en jouant avec ses nerfs fragiles. "qu’est-ce qui te dit que j’en ai envie ? et tu vois pas qu’on est dans une bibliothèque et que tu gênes tout le monde, moi le premier, en brisant la règle d’or ici. prends sur toi si tu ne veux pas que je me paye encore ta gueule." t’assumes le mauvais traitement que tu lui infliges, esquivant habilement ses questions entremêlés de cris de désespoir. qu’elle peut toujours courir. le jour où tu lui expliqueras pourquoi toute cette haine, tu seras déjà mort. puis tu te lèves te dirigeant vers un rayon proche chercher un bouquin de cours. avec un peu de chance, elle va disparaître discrétos. pouf, comme tu l’imaginais. pour ne pas mourir de honte. à cette pensée, tu souris de nouveau. mais il disparaît très vite lorsque tu pivotes, à présent coincé entre un mur de livres et byers.  

@Daisy Byers

“get on your knees” ⚡︎

daisy en avait assez. elle en avait marre qu'on la prenne pour une conne, en la traitant comme une moins que rien. plus les jours passaient, et plus les insultes qu'elle se prenait en pleine gueule étaient violentes et haineuses. au collège, elle était une véritable peste. elle aurait donc pu comprendre un tel acharnement. mais à l'heure d'aujourd'hui, à harvard, daisy s'était bien calmée et, à ses yeux, ne ressemblait plus du tout à la petite daisy du collège. et pourtant, les gens étaient encore plus odieux avec. elle gardait toujours la tête haute, et dieu merci elle avait un moral d'acier. mais pourtant, ces derniers temps, daisy commençait petit à petit à lâcher prise, comme si elle en avait assez de se battre tout les jours. elle en avait assez de se lever et de se dire, tiens quel connard va me prendre la tête aujourd'hui. jamais elle n'aurait imaginé qu'ajourd'hui, maceo lui aurait fait sa fête. son maceo. son acolyte de san francisco. daisy essayait de comprendre qu'est-ce qu'elle avait fait de mal pour qu'il la traite de la sorte, mais son camarade ne semblait pas être coopératif. elle finit par ne plus l'écouter. elle savait que de toutes évidences, ses paroles étaient venimeuses et violentes. elle voulait juste comprendre, daisy. savoir ce qu'elle avait fait de mal pour pouvoir se rattraper. mais étant donné le comportement actuel de maceo, elle n'en avait pas spécialement envie. après des paroles tranchantes, il se leva afin d'aller chercher un livre un petit peu plus loin. il s'imaginait peut-être que la byers serait partie, mais non. elle n'allait pas le laisser tranquille si rapidement. à son tour de le torturer. gracieusement, elle se leva de sa chaise et le rejoignit dans le rayon, lui bloquant toute sortie. « tu ne sortiras pas d'ici sans m'avoir donné une bonne raison de me parler ainsi, » déclara-t-elle avec sérieux, croisant ses bras sur sa poitrine. « tu ne peux pas me tourner le dos du jour au lendemain, me haïr sans aucune raison. après toutes les années que l'on a passé ensemble, tu ne peux pas, » dit-elle sans baisser le regard. ses lèvres tremblaient. elle avait envie de craquer. mais pas tout de suite. il fallait qu'elle tienne encore un petit peu.

@Maceo Fairchild

“get on your knees” ⚡︎

tu t'es éclipsé chercher un livre, espérant que ça la pousserait à partir afin d'éviter une autre confrontation, mais non elle suit tes pas qui la mènent jusqu'au rayon où tu t'es dirigé, te bloquant toute sortie. tu tentes de masquer ta déception, elle est plus coriace que tu le pensais. pourquoi s'entête-t-elle autant avec toi ? tu n'es pas une cause perdue que tu saches, ni le vrai coupable dans ce qui semble avoir mis fin à votre relation. tu te contiens violemment de t'en prendre à elle, de la repousser avec tes mains alors que tu en as très envie. cet acte ne serait pas sans conséquences tu le sais, peut-être le fait que vous vous trouvez dans un lieu public a eu raison de ce choix et cela t'aide grandement. "arrête un peu de vivre dans le passé, byers. réveille-toi, tu n'es plus une enfant. ouvre les yeux, j'ai changé, je ne suis plus celui que tu as connu." balances-tu, le ton âpre, puis tu recules, reprenant de nouveau l'air dédaigneux qui lui est réservé. tu ne ressens aucune bonté pour elle et la tension est à son comble, le temps comme suspendu. il est loin le temps de l'insouciance où tu entraînais daisy dans tes sorties, envieux de lui faire découvrir le monde. figé, tu restes planté là un long moment à la regarder avant d'émettre le moindre mouvement. "il serait temps que tu te dotes d'un cerveau, je ne le répéterai pas une deuxième fois." que tu siffles entre tes dents, n'ayant pas d'autre solution que de la bousculer, pour qu'elle s'écarte de ton chemin. furieux d'avoir gaspillé un temps précieux en étant avec elle. "et pour info, ce n'est pas parce qu'on prévoyait un jour de se marier ensemble que des années après, on doit toujours s'apprécier. on n'est plus aussi familiers qu'en étant gosses, souviens-t'en." tu hésites maintenant à retourner à ta table ou réviser ailleurs. dans ton état, le choix est vite fait et tu remballes tes affaires, avant que la nostalgie ou les douloureux souvenirs ne te rattrapent. car daisy est l'un des rares éléments qui n'ont pas rendu ton enfance malheureuse. les émotions et toi n'ont jamais été un bon mélange, étant donné ta maladie. fuir, toujours fuir, c'est ce que tu fais le mieux. fatigué d'affronter ton passé et les questions laissées sans réponse.  

@Daisy Byers

“get on your knees” ⚡︎

daisy avait l'impression d'être à son procès. maceo vidait son sac, enchaînant les remarques cinglantes, les paroles venimeuses. elle n'avait encore jamais vu son camarade dans un état pareil. elle cherchait sans cesse ce qu'elle avait bien fait pour mériter tout ça. mais elle ne trouvait pas. pour une fois, elle n'avait fait aucun faux pas avec une personne, et voilà qu'elle se prenait tout de même plein la gueule. de toute façon, daisy n'avait jamais de chance avec les garçons. avec ses potes, ses plans cul ou encore ses petits copains, il y avait toujours des emmerdes. à croire qu'elle les attirait comme un aimant. elle regarda maceo se lever de sa chaise, et s'éloigner d'elle comme s'il essayait de la fuir, en espérant qu'elle s'éclipserait à son retour. mais la jeune femme était bien déterminée à comprendre le pourquoi du comment d'un tel acharnement gratuit. pour une fois, elle ne méritait pas qu'on la traite de la sorte. alors elle le suivit d'un pas enragé dans les rayons remplis de livres et le coinça de façon à ce qu'il ne puisse pas éviter ses questions. « je veux bien croire que tu as changé, mais dis-moi pourquoi. qu'est-ce qui fait que t'es comme ça ? » elle forçait avec acharnement. elle ne voulait pas le laisser filer. et il n'était pas question de se quitter sans comprendre ce qui se passait véritablement. encore de violentes paroles, et le voilà qu'il la bouscule pour rejoindre la table où ils étaient installés quelques minutes auparavant. daisy le suivait à la trace, et se mit face à lui, lui lançant un regard mauvais. « va s'y, range tes affaires. fuis. tu n'es bon qu'à ça. continue à m'éviter dans les couloirs, à faire comme si de rien n'était. tu sais quoi maceo ? tu étais une personne qui comptais énormément pour moi. mais là, tu agis comme un lâche. tu en as toujours été un. » elle ne s'attendait pas à avoir des paroles aussi fortes, mais elle en avait assez d'être prise pour une conne. trop c'est trop.

@Maceo Fairchild