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Ezio voulait bien faire tous les efforts du monde mais il était hors de question que sa Louison ne subisse davantage cet entretien. Voir ses parents devait être un réel choc pour elle, c'était amplement compréhensible. Aussi, lorsqu'il la vit poser sa main sur son ventre, son sang ne fit qu'un tour dans son organisme. Il se leva et mit fin à cette petite réunion. Il laissa la blondinette enlacer ses propres parents avant de tendre une main à son père puis sa mère. Le Quincy ne voulait pas trop de familiarité avec eux car c'était compliqué pour lui de faire abstraction de la souffrance de sa future femme. « A bientôt. » se risqua-t-il à dire en quittant la pièce, suivit de prêt par Louison qui agrippa rapidement sa main. Ils quittèrent la pièce. A peine étaient-ils sortis qu'elle vint s'excuser. Il cru tout d'abord qu'elle s'excusait de l'avoir emmené ici mais non, elle lui implorait son pardon pour les propos de son père. Elle s'en voulait déjà d'avoir hérité de leur gène et de cette probable fausse couche qu'elle fera, ou non, dans le futur. Abasourdi, Ezio n'eut pas le temps de réagir qu'elle était déjà partie vers l'extérieur. « Attend ! »dit-il pour l’interpeller. Manque de chance, elle se mit à courir. Il ne pouvait pas se lancer à sa poursuite, pas dans une prison, cela paraîtrait trop étrange, trop suspect. Sans chercher à comprendre plus loin, il accéléra le pas pour la rejoindre dehors. Il se stoppa en la voyant se taper la tête contre la vitre de sa voiture, son coeur se serra en la voyant aussi démunie. Dans le plus grand des calmes, il arriva à sa hauteur et posa sa main sur son épaule. « Louison, regardes-moi, s'il te plait. » lui demanda-t-il doucement. Mais quand elle était dans ce genre de passade, la douceur ne marchait absolument pas avec elle. Ezio commençait à être rôdé et savait presque la tempérer pendant les crises. Il lui attrapa le bras et la fit se retourner, plus ou moins délicatement, pour qu'elle vienne lui faire face. Il encadra son visage entre ses doigts. « Maintenant tu te calmes et tu m'écoutes attentivement. Ce n'est pas parce que ta mère a fait une fausse couche que tu vas forcément en faire une. J'me suis renseigné un peu et les premiers mois c'est genre une femme sur trois qui le perd. » Ses yeux vacillait entre les siens. Pour une fois qu'il avait son attention, Ezio en profitait. « Ce n'est pas parce que tu vas le perdre que je ne vais plus t'aimer ou ne plus vouloir t'épouser. Maintenant qu'on sait qu'on en veut un tous les deux, on réessaiera le nombre de fois qu'il le faut mais j'te promet qu'on l'aurait notre famille parfaite. » Sa main se posa sur son ventre, à travers ses vêtements. « Puis t'as un utérus confortable et douillet, tu t'souviens. » Il rigola légèrement, pour détendre l'atmosphère. Son regard se leva vers deux gardes qui semblait ne rien rater de la scène qui se jouait devant eux. « En plus t'es fatiguée et la grossesse met tes nerfs à rude épreuve ... On va tranquillement rentrer chez nous, j'vais te faire couler un bon bain et tu vas te détendre. » Ezio déposa un tendre baiser sur ses lèvres avant de déverrouiller la voiture et d'ouvrir la portière pour qu'elle y rentre.
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