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Sortie de cours, t'as passé une journée des plus chiantes. Comme on dit y a des jours avec et des jours sans. Et les jours sans il faut faire avec. Alors pour faire avec et te détendre, tu décides de filer prendre l'air. Des heures enfermées et là t'as besoin de ta liberté. De sentir le vent caresser ton visage, faire voler les mèches de tes cheveux ou bien de contempler les feuilles sur le sol qui se déposent petit à petit, l'automne ayant déjà fait surface et coloré les arbres de ses couleurs oranges, jaunes et rouges. T'as pas envie d'aller à la mather, de voir du monde, d'être encore dans du brouhaha. Tu veux la paix, le silence, le calme. T'as besoin de ces moments, d'apaisement et où tu te retrouves seule avec toi. T'es sociable mais comme tout le monde, parfois, t'as besoin de solitude. Tu te poses donc sur un banc, non loin de Charles River. Tu peux ainsi regarder la rivière, t'apaiser un peu plus au son du courant de l'eau. Puis hormis cette journée pourrie, t'en a aussi sur la patate. Y a Denys, le fait que vous vous voyez beaucoup moins, le retour de la Gabrielle qui mine de rien te fait pas plaisir. Puis tous tes amis, qui vont pas bien : Lucky, Ilhan, Rhiannon, Margot. Même Cléo tu sais que ça va pas, à cause de Cole. Puis t'as encore Naélie, et si tu t'es bien habituée à la petite, ça reste pas facile d'être coincée, de devoir dépendre d'une nounou pour la garder et sortir. Ce manque de vouloir sortir rejoindre Lucky, Athéna ou autre, à l'improviste, c'est plus trop permis pour toi. De l'autre, tu vas bientôt la rendre et... ça va faire vide. Sans les pleurs, les biberons, les couches, oui tu vas revivre mais, ça va laisser du silence auquel sans le vouloir t'as prit l'habitude de ne plus avoir. Alors tu sors de ton soutien gorge ton pétard que t'as roulé bien avant, à la pause. Un coup de pouce sur la roulette du briquet et tu regardes le début du joint se consumer. Partir en fumée. S'envoler. De la même façon que ta vie le fait. Tu contrôles plus rien, tu te sens juste spectatrice. Spectatrice de cette routine, de ce manque de peps, d'énergie que tu avais y a quelques temps. Et tu détestes ça, tu détestes savoir que t'as changé, autant. A ce point.
@A. Suzy Underwood sorry du retard mais voilà voilà, je repars petit à petit
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