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un jour je suis née, depuis j'improvise (abseon)

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Une nuit de plus se couchait sur le campus d’Harvard. L’automne s’était progressivement installé, colorant les feuilles des nombreux arbres avant qu’elles ne s’échouent sur le bitume humide de Cambridge. Après la nuit d’Halloween passée à Salem avec les Dunster, Absolem avait regagné son quartier général, son appartement où gambadait à présent son nouveau colocataire, Freud, son Husky de quatre mois. De multiples lampes étaient allumées à droite et à gauche permettant d’offrir une vue globale sur la pièce principale du domicile de l’étudiante. Ne supportant que très peu le silence pesant de ces lieux, Absolem avait pris pour habitude de laisser la télévision allumée quasiment en permanence. C’était sa compagnie à elle quand personne ne traînait dans le coin… Ces derniers jours, la vie de la rousse avait été mouvementé et remplie de divers rebondissements. Sa vie était un chaos, un océan déchaîné où elle tentait de garder la tête hors de l’eau. Ses efforts pour ne pas se laisser couler lui prenaient néanmoins énormément de force. Alors qu’elle préparait le repas de ce soir, le robinet de la cuisine avait subitement décidé de faire des siennes et de ne rendre qu’un mince filet d’eau à la jeune femme. Avec toute la rage accumulée ces derniers temps, elle avait tout d’abord frappé sur la partie visible de l’iceberg, mais sans succès. Sa satanée salade qui gisait dans son saladier n’allait pas se laver à ce rythme là, ni ses tomates qu’elle avait dégoté au marché du coin. Les larmes aux yeux, totalement harassée, la demoiselle s’était ensuite assise sur ses fesses, ouvrant le placard sous l’évier pour chercher la solution. Elle resta circonspecte un certain temps devant les tuyaux et face à ce désarroi dont elle était désormais la proie, elle envoya violemment son pied sur le boyau en plastique. Ce dernier avait violemment sauté et au même moment, le robinet qu’elle avait également maltraité au dessus s’était mis à pleurer à un débit monstre. Absolem s’était alors mise à hurler lorsqu'un torrent avait commencé à se déverser dans sa cuisine. Elle s’était aussitôt relevée, tentant de fermer la vanne au dessus, mais fermé, ou non, la flotte continuait de couler, encore et encore. C’était un désastre. Une catastrophe. Paniquée, et n’ayant pas le temps d’appeler et d’attendre son petit ami, la Dunster s’était faufilée à l’extérieur de son appartement, tabassant la porte des voisins qu’elle ne connaissait absolument pas. C’était le moment ou jamais de les rencontrer « Aidez-moi, c’est la fin du monde chez moi, s’il vous plaît !!! » cria-t-elle en tapant ses poings contre la porte tandis que Freud, son chiot la regardait tout apeuré sur le pallier. « Rentre chéri, va à la niche, pas dans la cuisine ! »
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Son portable coincé entre son épaule et son oreille, Gideon eut toutes les peines du monde à retenir le juron qui lui léchait les lèvres. Il lui fallait déployer des trésors de contrôle de soit pour ne pas raccrocher purement et simplement. A la place et comme toujours, il tâchait de prendre sur lui, s'entêtant à rester courtois en dépit du caractère ardu de la tâche en question. La femme à l'autre bout du fil, une employée de l'hôpital psychiatrique new yorkais dans lequel il avait placé sa mère trois ans plus tôt, ne semblait pas ressentir son agacement, signe qu'il parvenait encore à se contrôler. La raison de sa contrariété ? L'employée qui lui demandait de retourner à New York pour un rendez-vous. La ville de son enfance, Gideon la retrouvait au moins une fois par mois. Il se réservait un week-end pour cela. L'occasion de revoir sa ville et ses connaissances de là-bas, mais surtout de passer voir sa mère. Ce n'était pas là quelque chose que Gideon faisait de gaieté de coeur. Il aimait sa mère bien sûr, en dépit du fait qu'elle avait essayé de l'abandonner en s'arrachant la vie, mais il ne parvenait pas à lui pardonner. Il prenait soin d'elle, endossant toutes les formalités liées à son hospitalisation, mais l'idée de repartir encore à New York pour la voir le contrariait. Ne donnait-il pas déjà suffisamment de sa personne ? Il avait sa propre vie, une vie qu'il devait maintenir à flot. Une vie qui n'était pas franchement une balade de santé. Une vie qui n'avait jamais de cesse de passer après celle des autres. « Je serais là » ce furent les mots qu'il prononça. Il n'avait pas le choix. Il n'y avait que lui. Son frère cadet s'était tiré, prenant ses clics et ses clacs et outre le fait qu'elle n'était pas encore majeure, Gideon ne supportait pas l'idée d'envoyer sa petite soeur. Comme toujours, il n'aspirait qu'à la ménager. Il se sacrifiait, encore et toujours. Ce fut avec un sentiment de rage et de frustration que Gideon se pressa de raccrocher. Sentant la colère grimper, il repoussa l'appareil d'une main, comme pour s'empêcher de le balancer contre un mur. A la place, il pris une grosse inspiration et tâcha de se concentrer à nouveau sur le repas qu'il préparait. Cette fois-ci, il ne pu retenir un juron alors qu'il constatait qu'avec ce foutu coup de fil, il avait trop fait griller ses steaks. Ils étaient à peine trop cuits, mais c'était déjà trop pour Gideon, le perfectionniste exacerbé. Il s'apprêtait à tout recommencer (il n'était pas à deux steaks près, n'ayant jamais eut à se soucier de ce genre d'économies), lorsqu'il fut coupé dans son élan par des tambourinements furieux. « Aidez-moi, c’est la fin du monde chez moi, s’il vous plaît !!! » Fronçant les sourcils, Gideon s'interrompit dans sa préparation du repas du soir et contourna le plan de travail de la cuisine. Ses cheveux bouclés ramassés en un rapide chignon et une paire de lunettes perchées sur son nez, il rejoignit la porte qu'il ouvrit. Sur le pallier il trouva une rouquine qu'il ne connaissait ni d'Eve et d'Adam et qui semblait effectivement au bord de la crise cardiaque. « Bonsoir » lança-t'il, avec une courtoisie née de l'habitude. « Qu'est-ce qui se passe ? » Son ton était plat, calme, contrastant férocement avec l'affolement de sa voisine. Comme toujours, il irradiait de Gideon une assurance confiante. Quel que soit le problème, il se savait capable d'y faire face.
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Absolem avait beau crier, le bruit de l’eau qui s’écoulait dans sa cuisine lui parvenait toujours aux oreilles. Que fallait-il faire dans ce type de situation ? Des plombiers d’urgence, cela existait ? En regardant la montre enroulée à son poignet, elle oublia rapidement cette option et frappa une dernière fois sans grande conviction à la porte de son voisin. Cette dernière s’était finalement ouverte, laissant entrevoir un jeune homme particulièrement serein malgré les cris qu’elle avait poussé quelques secondes plus tôt. Intimidée par le charisme naturel du brun, la rouquine avait reculé d’un pas, instaurant une certaine distance entre eux. Restée nez à nez avec ce type n’avait rien de déplaisant bien au contraire, mais elle ne le connaissait absolument pas et cette proximité était assez déstabilisante. « Je euh je » bravo, elle ignorait dorénavant si le torrent qui se déversait chez elle était la raison de ses bégaiements ou s’il s’agissait tout simplement du fait de se retrouver face à cet homme… imposant. Il ressemblait d’ailleurs un peu à son frère, Absolem était bien la seule à être pâle comme la lune et à être née blonde comme les blés. Les mystères de la génétique… « Ne me jugez pas je vous en supplie, j’ai… j’ai passé un mois catastrophique et ce soir, ce soir j’ai craqué et j’ai explosé ma tuyauterie enfin, celle de ma maison hein, c’est pas une mauvaise blague que je vous fais » L’israélienne avait le don pour s’emmêler les pinceaux et créer des discours à double sens bien perturbants. Face à ce sous-entendu involontaire, le rouge lui était soudainement monté aux joues « Ça coule, ça coule et ça s’arrête pas. J’en peux plus, aidez-moi, dites moi que vous avez une idée pour éviter que l'on ait à construire une Arche de Noé… » repris-t-elle en le suppliant de son regard lagon, posant sa main mouillée sur l’avant bras de cet inconnu. Ouais, Absolem avait vu ceci dans un cours de psychologie sociale, le contact pouvait persuader quelqu’un d’inconnu à répondre à une demande. « Enfin, dans ce cas-là, l’Arche ne s’appellera pas l'Arche de Noé, à moins que vous vous appeliez Noé ce qui serait un hasard monumental » s'enfonça-t-elle une fois de plus avant de mordre dans sa lèvre, totalement désarmée « Venez-voir » l’étudiante s’était décalée du pas de porte et s’était alors avancée vers l’embrasure de la sienne, attrapant Freud dans ses bras pour le cajoler « Venez, sortez le maillot au cas ou » osa-t-elle plaisanter, à bout de force.
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Avant même la tentative de suicide de sa mère, Gideon s'était retrouvé à la tête de sa famille. Après le meurtre de son père, sa mère avait rapidement perdu pied. Avant d'essayer d'attenter à ses jours, elle avait déjà commencé à renoncer à la vie, passant l'essentiel de ses journées dans sa chambre, refusant de se nourrir. En plus de son frère et de sa soeur, Gideon avait dut prendre soin d'elle, la forçant presque à avaler quelque chose. Sa posture d'aîné et sa majorité tout juste entamée avait forcé son passage à l'âge adulte. Il avait dut prendre des décisions très difficiles dans une période de sa vie qui l'était déjà beaucoup et tout ça en demeurant fort, solide. S'il avait toujours démontré une belle force de caractère qui n'était pas sans être propre à tous les hommes Blackburn, il lui avait fallu déployer de nombreux efforts supplémentaires après le meurtre de son père et la démission maternelle. Ses épreuves l'avaient forgé, tant et si bien qu'il réussissait désormais à conserver son calme la majeure partie du temps. Son self-control forçait véritablement le respect. Ce fut donc avec un calme somme toute olympien qu'il dévisagea la fille plantée sur son pallier. « Ne me jugez pas je vous en supplie, j’ai… j’ai passé un mois catastrophique et ce soir, ce soir j’ai craqué et j’ai explosé ma tuyauterie enfin, celle de ma maison hein, c’est pas une mauvaise blague que je vous fais. Ça coule, ça coule et ça s’arrête pas. J’en peux plus, aidez-moi, dites moi que vous avez une idée pour éviter que l'on ait à construire une Arche de Noé… » Elle le suppliait véritablement, réclamant son aide pour gérer une situation qui la dépassait véritablement. Elle posa même sa main sur son bras, comme pour l'enjoindre davantage à lui porter de secours. Gideon qui n'avait jamais été particulièrement à l'aise avec les interactions physiques baissa un instant le regard sur la main qui l'agrippait doucement. « Enfin, dans ce cas-là, l’Arche ne s’appellera pas l'Arche de Noé, à moins que vous vous appeliez Noé ce qui serait un hasard monumental » Il ne connaissait pas cette fille, mais savait désormais qu'elle était de ces gens qui racontaient absolument n'importe quoi quand ils se sentaient gagnés par la nervosité. Non pas que cela ait la moindre importance en cet instant. Il ne pouvait pas claquer la porte au nez de cette fille qui frôlait l'hystérie. « Venez-voir » elle s'était déjà décalée, l'invitant à le suivre. Gideon la regarda prendre son chien dans ses bras. Il y avait quelque chose d'attendrissant chez cette fille et, de façon générale, Gideon avait toujours eut un petit truc pour les filles en détresse. On ne se refait pas. « Venez, sortez le maillot au cas ou » une tentative de plaisanterie qui ne manqua pas de tomber à plat. Gideon jeta un regard rapide vers son appartement. La suite de la préparation du repas allait devoir attendre un peu. « D'accord, j'arrive » répondit-il enfin avant d'emboiter le pas à sa nouvelle voisine. Il la suivi dans l'appartement, sans se laisser contaminer par son angoisse. « Je m'appelle Gideon, vous venez d'emménager... ? » Il s'interrompit en arrivant sur le lieu du massacre et resta un instant perplexe, abandonné à la contemplation des dégâts. « Bon sang. Vous avez vraiment des problèmes de gestion de la colère. » Et il savait avec précision de quoi il parlait.
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La rouquine était surpassée au point de livrer maladroitement l’état décrépi de sa vie à cet inconnu. S’il ne volait pas à son secours, avec tant de détresse, elle claquerait volontiers la porte de son appartement tout en laissant ce torrent se déverser chez elle. Oui, en ce moment Absolem préférait largement fuir ses problèmes que les affronter. Et pour l’instant, malgré ses appels à l’aide, la rousse se trouvait confrontée à un homme dès plus impassible. Une porte de prison, une tombe. Lorsqu’elle s’était permise justement de se montrer un peu trop tactile avec ce jeune homme, l’étudiante s’était refroidie en une seule seconde. Ce type était effrayant, totalement dépourvu d’émotions. Alors qu’il ne bougeait pas d’un millimètre, Absolem s’était décidée à l’inviter plus franchement à entrer chez elle, embarquant au passage son Husky terrorisé sur le pas de la porte. L’israélienne n’avait jamais été habile pour les relations sociales alors pour y faire face, c’était son humour décalé qui prenait le dessus. Malheureusement, le brun n’était absolument pas réceptif. Pour elle, c’était à présent plus que clair, elle l’avait dérangé et elle l’agaçait. En persistant, son voisin avait finalement abandonné son appartement pour la rejoindre. La rouquine avait esquissé un sourire, soulagée mais désormais mal à l’aise. Elle avança à travers son habitation avec Freud dans les bras et apprit par la suite le prénom de son sauveur « Gideon ? J’avais jamais entendu ce prénom auparavant, je m’appelle Absolem, j’ai emménagé fin septembre avec une amie mais je la vois rarement, elle a eu des soucis ces derniers temps et euh… » la rouquine s’était de nouveau rendue compte que sa langue était bien trop pendue alors elle s’était subitement arrêtée tout en présentant sa cuisine sous l’eau. Le robinet était sacrément mal en point et les tuyaux sous le meuble également. Gênée, Absolem avait grimacé en pinçant ses lèvres entre ses doigts « Vous savez parfois, il y a de quoi péter un câble. » lâcha-t-elle en soupirant tout en apportant son canidé au sol. « Va à la niche au salon ! » lui somma-t-elle avec sa voix d’enfant tout en reportant son attention sur le brun « On peut faire quoi ? Franchement, ça dépasse totalement mes compétences. J'étudie la psychologie et la philosophie, pas la plomberie ! Je prends des pulls à moi et je bouche les trous ? » plaisanta-t-elle en posant ses mains sur ses hanches, accablée par les dégâts. À cet instant là, en regardant son propre corps de haut en bas, elle s’était également rendue compte qu’elle portait encore son tablier de cuisine de grand-mère. La honte totale. Puis, en fixant le sol, elle avait ensuite aperçu que son repas et celui de Freud s'étaient miraculeusement échappés de son évier « Ma salade ! Mes tomates ! Le steak de Freuuuud naooon ! » s’exclama-t-elle en tapant du pied sur le carrelage « Bon ben voilà, ce soir je ne mange pas, Freud mange pas. J'en ai marre de ma vie de merde ! J’suis désolée de vous inclure dans ce merdier, vraiment désolée. » termina-t-elle par avouer en reculant jusqu'au mur derrière elle, laissant Gideon analyser plus calmement la situation.  
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