"Un jour, j'ai ramené deux meufs, c'était nul. Ça m'a rappelé qu'j'ai du mal avec une." Niemille

Une soirée à la mather ? Pourquoi pas. Pour me rappeler mes mauvais souvenirs, pour que je n'oublie pas Hayden, définitivement. J'ai cette étrange tendance à être masochiste, j'aime être l'agneau, j'aime me faire souffrir. Et cette soirée en fait parti. Je vais retrouver la maison, le salon, et toutes ces petites choses qui vont me faire penser à lui. Parce qu'il me manque trop, parce qu'il n'y a pas eu d'au revoir, rien, et que je suis triste en permanence. Personne ne me redonne le sourire. Les embrassades me gênent, les sourires me déplaisent. Et malgré mon besoin de sortir, j'ai envie de me retrouver seule plus que jamais. J'ai enfilé une robe noire trop sexy pour moi, et des escarpins qui vont me faire mal aux pieds d'ici deux heures. J'ai pris la mazerati pour une fois, et sans demander l'autorisation de mon chauffeur. Boston disparaît derrière moi, Cambridge apparaît puis l'université. Je ne me gare pas trop proche de la mather, et préfère marcher un peu avant d'arrivée à la maison. J'entre rapidement, et me dirige vers le bar. La musique est trop forte, la plupart des étudiants sont déjà trop bourrés. Mon verre en main, je m'accote contre un mur et observe autour de moi. La vodka est parfaite une fois que j'ai trempé mes lèvres dedans. Elle me brûle la gorge au passage, laisse un goût amer. Trop de goût amer.

@N. Camille Bonaparte

Soirééééééééééééééééééééééée. C'est bon, je ne peux pas être plus heureux que je ne le suis là. En fait, je revis quand on me parle de soirée et que finalement, c'est une tuerie. Cette fête est partie d'un excellent pied, je fume, je picole, je danse, je drague. Je suis aux anges, vraiment. Pour l'instant, je n'ai encore pas touché à des drogues plus dures que la weed, mais je pense ne pas en avoir besoin. Non, je suis prêt à m'en passer pour cette nuit. Et alors que je me dandine sur la petite piste de danse crée par nos soins, je vois un petit rayon de soleil, accotée contre un mur. Elle est mignonne, semble seule, je me dois de lui tenir compagnie. Verre de whisky à la main, je marche jusqu'à sa direction. Salut, beauté. Alors, tu fais quoi toute seule ici ? Parce que ouais, je suis étonné qu'aucun mec ne l'ait abordé encore. Ou alors, je ne les ai pas vu se faire refouler par la demoiselle encore jamais vu ici. Elle est pas Mather elle, pas du tout.