Oh Baby, Play with my body. ♣ Bastëlle

Depuis que je suis célibataire je profite pas mal de ma vie, je me sens revivre, petit à petit j’ai sus faire le deuil de cette relation presque trop parfaite, c’était comme si l’illusion avait pris fin et que le mirage c’était levé. Je n’avais plus envie de me poser, je voulais juste profiter de ma vie, de mon corps, de la jeunesse que je peux encore me venter d’avoir. J’avais enfilé mon ensemble de lingerie assez sexy que j’avais acheté spécialement pour aller voir Bastian. Une dentelle raffinée, c’était élégant, chic et très sexy à la fois, et surtout de couleur rouge. Rouge comme la passion intense que nous vivons lorsque nous passion la nuit ensemble. Bastian était ma drogue, mon poison, le seul à réussir à me faire flancher d’une promesse de bonne conduite. Je m’approche du Mandarin Oriental. Je n’avais que mon long mental pour couvrir l’ensemble de grande marque que j’avais choisi, et mes talons noirs pour accompagner le tout. J’ai froid, le temps n’a pas très clément, alors je presse le pas et entre rapidement dans l’établissement, je me faufile jusqu’à la suite 804. Sourire en coin je toque à la porte, il est 21h59, je ne suis pas en retard, pile à l’heure même, enfin presque, une petite minute d’avance, cela ne compte pas. J’avais ma façon bien à moi de frapper à la porte pour qu’il sache que c’était moi.

Après avoir essayé, tant bien que mal, de convaincre sa petite soeur qu'il n'y avait que son cul qui l'intéressait, Bastian avait réussi à adoucir la tornade Zea. Elle ne supportait pas qu'il puisse aller voir des femmes, elle voulait être la seule de sa vie. Très proches et fusionnels, ils avaient une relation un peu spéciale mais très forte. Dotés du même caractère, ils manipulaient et usaient de leur charme pour arriver à leurs fins. Malheureusement pour Zea, le Dunster avait un appétit sexuel assez développait, qui l'obligeait à aller butiner à droite à gauche. Ce soir, il comptait bien se concentrer uniquement sur la petite Athenaelle. Leur amitié améliorée était plutôt récente mais cela ne les empêchaient pas de passer du bon temps. Arrivé un quart d'heure avant, le blondinette terminait sa clope sur le balcon de sa luxueuse suite d'hôtel, louée pour l'occasion. Il aimait bien venir ici, il s'y sentait à l'aise. Les coudes parfaitement alignés sur le rebord de la palissade, il afficha un large sourire en voyant la petite Athenaelle entrer dans l'hôtel. Terminant rapidement son mégot, il le balança du haut du huitième étage et entra à l'intérieur de la suite. Bastian avait enlevé ses chaussures et s'était mit à l'aise en se servant un verre de whisky. Rapidement, un léger bruit se fit entendre, elle était là. Sans chercher à comprendre plus loin, il se leva du canapé où il s'était affalé et se dirigea vers la porte. Il l'ouvrit lentement et barra le passage de sa carrure musclée. « C'est pas c'que j'ai commandé. » s'amusa-t-il à dire en rigolant à sa propre blague. Bastian posa son épaule contre l'encadrement de la porte et arqua un sourcil. « Fais voir c'que tu as en dessous ? Si ça me plait, tu peux entrer. » lança-t-il pour la taquiner toujours un peu plus. Athenaelle pouvait porter un truc immonde qu'il la laisserait quand même entrer, il avait trop envie de se les vider là.

Je m’étais arrêter devant la porte, fixant le bois noble de cette dernière, je savais qu’il y avait rarement d’imprévue avec Bastian, il était le genre de personne à qui on peux faire confiance quand il s’agit de sexe, et clairement ce soir cela ne serait ni plus ni moins que ça. Je n’avais pas envie de partager plus avec lui de toute façon. Tomber sous son charme physique était une chose relativement simple, mais le supporter dans la vie de tous les jours ? D’après des rumeurs c’était presque impossible, sa devais être de famille avec Zea. Mais passons. Lorsque le jeune homme ouvre la porte, j’ai un sourire aux lèvres. Comment ça ce n’a pas ce qu’il a commandé ? « Ho car monsieur passe des commandes ? Je n’en étais pas informée. Je peux disposais sinon ? » Comment taquiner Bastian, comme s’il allait me laisser partir. Je laisse un petit rire s’échapper de ma bouche. Je défais boutons par butons, et très vite le mentaux s’entrouvre, on peut déjà apercevoir le rouge de ma tenue. Bastian n’est pas mon mec, alors j’assume totalement mon corps et laisse le mentaux tombé sur le sol, me dévoilant en talon noir et porte jarretelle rouge. Je lui souris et mon regard se pose sur lui. « Alors je peux entrer ? Ou c’est le voisin qui va profiter de mon corps ? » Je lui lance un clin d’œil tout en lui faisant comprendre que devant la porte de la suite voisine, un jeune homme semblait sous le choc de me voir dans cette tenue dans le couloir. Si je suis provocatrice avec Bastian ? Un peu et sa m’amuse pour tout dire.