Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityalors c'est toi ma nouvelle proie ... heu coloc ? (bastolem)
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alors c'est toi ma nouvelle proie ... heu coloc ? (bastolem)

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« Mais allez plus vite Charles, vous savez qu'il y a une seconde vitesse dans cette voiture, n'est-ce-pas ? Vous êtes d'une lenteur, faut pas être pressé avec vous. » Bastian n'avait aucune patience. Il râla après son chauffeur pour qu'il avance plus vite. Ayant eu vent qu'une petite surprise l'attendait à la Dunster House, le blondinet n'avait qu'une hâte, arriver sur le campus pour découvrir sa nouvelle colocataire. Déjà il ne tombait pas sur un mec, c'était pas mal. Il ignorait tout d'elle, il n'avait que son prénom, il voulait juste la découvrir et planter l'ambiance de leur future cohabitation. Etant plutôt nul en informatique, il ne pensa pas à aller checker les réseaux sociaux pour voir sa gueule. « Bien monsieur. » abdiqua Charles en essayant tant bien que mal d'augmenter son allure en plein centre ville. Excédé par tant de lenteur, Bastian soupira et vint s'affaler dans son siège en regardant la route défiler à côté de lui. Un fin sourire ornait son sourire, un sourire de curiosité et d'excitation. Il aimait les situations inédites de ce genre, celles qui lui faisaient sortir de son quotidien. Après de longues minutes d'attente, Charles parvint à le conduire à destination. Le Dunster s'approcha du siège devant lui et s'adressa directement à son chauffeur. « Merci mon vieux, je n'ai plus besoin de vous aujourd'hui, vous pouvez disposer. » Charles était l'une des rares personne que Bastian respectait et avait en estime, il le connaissait depuis toujours. Il tapota son épaule et sortit du véhicule, se dirigeant vers la Dunster House. Le blondinette poussa la porte et fit une entrée royale dans le bâtiment. Il n'était pas dans cette confrérie depuis longtemps mais se sentait déjà en terrain conquis ici. C'était chez lui, il faisait ce qu'il voulait, quand il le voulait. Mécaniquement, il grimpa les escaliers pour se diriger vers sa chambre en espérant que sa nouvelle colocataire soit déjà là. Il priait presque pour que ça ne soit pas une ex jalouse ou un meuf qu'il ait baisé puis jeté sans le moindre scrupule. Sans chercher à comprendre plus loin, il entra dans sa chambre et fut presque déçu de la voir vide. Merde, elle n'était pas encore arrivée la petite Absolem. Il enleva sa veste et la balança sur son lit, il enleva également ses chaussures qu'il jeta un peu plus loin, se retrouvant pieds nus. Bastian sortit une clope qu'il apporta à sa bouche et déclara, se foutant royalement du règlement. Il était chez lui ici. La journée était quasiment finie, c'était étonnant que sa colocataire ne soit pas encore arrivée. Prit d'une illumination, il sortit de sa chambre et vint redescendre pour se diriger vers le salon privé. La clope au bec, il dégageait une assurance à toute épreuve. Il pénétra à l'intérieur du salon et afficha un large sourire en ôtant la cigarette de ses lèvres. « J'suppose que l'une de vous deux est Absolem ? » Ouais car en plus d'être sans gène, Bastian était familier et chaleureux avec tout le monde, surtout avec les jolies blondes.

@Absolem Altman
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Absolem prenait ses nouvelles études très à coeur. Son dérapage scolaire avait finalement pris fin après sa réorientation. Depuis, elle recollait en parallèle les morceaux de son couple, sauvagement abattu par une Cabot sans gêne et un vulgaire article de Cambridge's Secrets. Le mois d'Octobre n'avait pas épargné l'israélienne, mais elle comptait bien le terminer en beauté. Une nouvelle mission l'attendait désormais à sa confrérie. Effectivement, de la nouvelle chair fraîche était arrivée au sein de la Dunster House et Absolem avait d'ailleurs été désigné comme bouchère attitrée de ce gigot sur patte, Bastian Gates. La nouvelle était tombée hier, de ce fait, l'étudiante s'était précipitée à sa chambre autrefois également occupée par Katherine, la préparant du mieux qu'elle pouvait pour accueillir cet arrivant de marque. Néanmoins, en fouillant sur les réseaux sociaux de par son tempérament anxieux et en quête permanente de contrôle, Absolem avait fait la connaissance d'un type virtuel extrêmement présomptueux. Espérons qu'il était bien différent de cette image dans le réel. Après une dure journée de cours à gratter des dizaines de feuilles sous sa plume, la Dunster s'était aperçue que son futur colocataire allait faire face à son absence pour son arrivée. Pour raccourcir son attente, elle s'était jetée à toute vitesse sur son vélo, pédalant comme une forcenée pour enfin débouler sur la pelouse entourant la Dunster House. Nerveuse et peu fière de son retard, elle avait violemment balancé son moyen de transport devant les escaliers, se ruant à l'intérieur tout en fonçant à l'étage. En entrant dans sa chambre comme une psychopathe, les cheveux électrique, elle avait aperçu deux chaussures au milieu de la pièce et une veste qui n'était pas là le matin même. Arquant un sourcil, elle fit machinalement demi tour et redescendit les escaliers à toute vitesse, cherchant la seule personne pieds nus dans le bâtiment. Après avoir fait un tour dans la cuisine, elle s'était aventurée dans le salon et avait repéré un blondinet tirant sur sa cigarette en charmante compagnie, sans chaussures. Il était là, déjà en train de baratiner d'honorables jeunes femmes. Avançant dignement vers un des héritiers les plus riches du monde, elle posa ensuite sa main sur son épaule pour attirer son attention " Bastian Gates ? J'suis Absolem Altman, ta nouvelle colocataire. " se présenta-t-elle en lui tendant sa main " J'ai deviné qui tu étais quand j'suis tombée sur ta paire de pompe qui pue à l'étage ! Tu t'es déjà mis à l'aise à ce que je vois... " confia-t-elle en plissant ses yeux azurs, cherchant déjà à psychanalyser cet énergumène en face de lui " J'vais vous l'emprunter les filles, vous le reverrez souvent normalement. Il a été viré des Eliots et les Dunsters sont assez cons pour l'avoir accepté ! "  le provoqua-t-elle en croisant ses bras sur sa poitrine, prenant déjà un peu de distance avec lui.  
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Bastian ne savait absolument pas à quoi s'attendre en cherchant une certaine Absolem. Une blonde, brune, rousse peut-être ? Une fille ou gentille ou une exécrable petite conne, c'était le flou complet dans son cerveau mais l'inconnu l'attirait fatalement. Débarquant le plus naturellement du monde dans le salon, il eut l'agréable surprise de voir deux filles qui étaient, au premier coup d'oeil comme ça, pas trop dégueulasses. Le blondinet demanda rapidement si l'une des deux était Absolem, sa nouvelle colocataire et visiblement, sa bizutrice. Bastian avait complètement oublié cette histoire de bizutage jusqu'à ce qu'on le lui rappelle deux jours plus tôt. Putain, il devait tout se coltiner depuis le début, en espérant que la fameuse Altman ne soit pas trop garce. A lui de tout faire pour la mettre dans poche. Et alors que l'une des inconnus s'apprêtait à lui répondre, il sentit une main glisser sur son épaule et une voix féminine lui chatouiller les oreilles. Un fin sourire se dessina sur son visage lorsqu'elle se présenta à lui. « Enchanté Absolem. » répondit-il en serrant sa main, amusé par cette présentation très conventionnelle. D'ailleurs, son sourire vint s'élargir lorsqu'elle l'attaqua direct sur ses chaussures. Ouais, Bastian était toujours pieds nus, ça l'amusait énormément. « J'ai déjà réussit à empuanter toute la chambre, j'viens d'arriver pourtant. » lança-t-il bêtement en rigolant. C'était plutôt étonnant qu'il ait autant d'autodérision sur ce coup-là. Le jeune homme lâcha enfin sa main et apporta sa clope à la bouche pour en tirer une nouvelle taffe. Bordel, elle avait pas l'air commode cette fille, encore une sauvage mal baisée. Bastian la regarda avec un sourire de coin, l'air de dire ouais cause toujours, tu m'intéresses. « J'avoue que sur ce coup-là, les Dunsters ont chier, j'sais pas quels sont vos critères de sélections mais faudrait peut-être les revoir à la hausse. » s'amusa-t-il à répondre en levant les épaules. Rapidement et sans dire au revoir aux filles, il passa à côté d'Absolem et marcha jusqu'aux escaliers. « Alors dis moi Altman, t'es quel genre de fille ? Quel genre de colocataire ? » lança-t-il en montant énergiquement les escaliers. Bastian s'arrêta en plein milieu, posa sa main sur la rampe d'escalier et se tourna vers elle. « En tout cas, j'ai pas fait l'curieux sur les réseaux sociaux et honnêtement, je ne connais absolument rien de toi ... Hormis les quelques ragots sur ton couple, j'sais pas grand chose. » dit-il dans le plus grand des calme, en se retournant et en continuant son avancé. Le Dunster ne faisait jamais dans la dentelle, il avait un franc parlé assez déconcertant.
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Absolem le savait, elle était en pleine phase de jugements infondés à l'encontre du nouveau Dunster. Elle qui étudiait la psychologie était totalement consciente des projections qu'elle était en train de subir de par son inconscient. C'était plus fort qu'elle. Depuis ses recherches sur les réseaux sociaux, la rousse s'était érigée de nombreuses représentations sur ce fameux Bastian qu'elle désirait d'ailleurs mettre à l'épreuve. Actuellement, elle ne pouvait s'empêcher de faire connaissance sur le mode de l'agressivité, cherchant à déstabiliser le blondinet en plein contrôle. Oh putain, elle avait déjà envie de le gifler. Son petit air suffisant et son regard déviant l'emmerdaient déjà. En le voyant fumer dans les locaux, la rouquine avait intercepté son geste, dérobant sa clope pour l'écraser sous sa semelle " Ça, c'est dehors mon chou, ou à la Mather House et on est pas à la Mather House à ce que je vois ! T'as bien raison, la Dunster House devrait revoir ses critères d'admission " râla-t-elle en tournant ensuite les talons vers l'escalier. Sur son chemin, elle avait jeté le mégot dégoûtant du Gates dans une poubelle, tentant de se montrer désormais un peu plus amicale. Ouais, parce qu'elle allait se le coltiner toute l'année et si elle commençait à se le mettre à dos, elle vivrait probablement un cauchemar ! En empruntant les larges escaliers, le blondinet avait finalement approché la rousse, tentant de faire gentiment connaissance avec elle. Alors comme ça, elle se serait peut être trompée sur son compte ? Il n'avait rien d'impressionnant finalement... Il était monsieur tout le monde, à quelques exceptions près, notamment à propos de ses relevés de compte bancaire " J'suis la meilleure colocataire que tu puisses avoir ici. La plus sexy, la plus drôle et la plus perchée. Tu t'ennuieras pas " lui lança-t-elle en gravissant les marches, se rendant subitement compte qu'elle allait accéder à l'étage toute seule puisqu'elle entendit la voix de Bastian s'éloigner d'elle. En se retournant brièvement, elle l'avait aperçu figé entre la montée de deux marches. Qu'est-ce qu'il foutait ! Absolem lui avait alors lancé un regard noir après son commentaire sur les ragots qui circulaient ces derniers temps " D'un, je suis très curieuse. Alors je suis allée me renseigner sur toi avant que tu ne débarques. De deux, pour une fois, Cambridge's Secret ne racontait pas que des conneries. Je ne pense pas que tu sois du genre à te foutre en couple mais si tu venais à le faire, ne choisis pas une Cabot, simple conseil de fille trompée " déclara-t-elle en gardant son sang froid et en reprenant l'ascension pour enfin parvenir tout en haut. Elle attendit par la suite que le jeune homme en fasse de même, rejoignant LEUR chambre où gisait déjà les affaires du Dunster. " Hé, on va devoir se mettre d'accord sur certains points ici. Tu fous pas tes conneries au delà de cette limite " l'avertissa-t-elle en traçant une ligne imaginaire avec la pointe de sa chaussure entre l'espace de Bastian et le sien. " De toute façon...avec le pognon que tu as, tu dois avoir d'autres piaules dans le coin. Dooooonc tu amèneras tes conquêtes là-bas ou chez elles ! Évite ici quoi... ou tu m'invites dans ta partie de jambes en l'air. Sinon j'serais jalouse t'vois "  lui lança-t-elle les bras croisés sur sa poitrine, le visage fermé et absolument sérieux pour jauger sa réaction face à cette proposition particulière. Fallait bien qu'elle le taquine encore un peu !
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