i would give my life to save you. (bambi)

i would move heaven and
earth to find you every time.

Ils étaient enfuis le plus rapidement possible de ce hangar après que Damian s' écroule par terre suite aux douleurs infligé par les balles dans ses genoux. Ils se mettent à courir pour s'éloigner assez de cet endroit. De cet enfer. Maxence se doute bien que Bambi est stressé, chose qui n'est pas bonne pour les bébés dans son ventre. Il réalise que tout est de sa faute. Encore de son passé douteux, de ses conneries qui le rattrapent. Jamais, il n'a pas eu envie de mettre en danger la femme qu'il aimait. C'était même impensable pour lui, tout bonnement. Néanmoins, c'était arrivé qu'il le veuille ou pas. Puis, au lieu de rassurer du mieux qu'il le pouvait sa femme, non lui il remue le couteau dans la plaie. Il agit toujours comme un idiot, il le sait ! « J'en sais rien pour tout te dire Bambi. » reprit-il en haussant les épaules. Faut dire que cette nouvelle fait l'effet d'une bombe dans la tête de Maxence, elle peut le comprendre aussi. « C'est très fin de me balancer ça. En sachant, que je n'ai pas eu l'occasion de grandir avec mes parents. Mais, tu as raison sur un point. Je ne sais pas ce que ça fait d'avoir une famille, qu'elle soit mafieuse ou non. » héla-t-il en se raclant la gorge tout en regardant le sol pour éviter qu'elle puisse voir que ses yeux commençaient à briller. « Effectivement, je t'aurais protégée toi et les enfants. Il y a rien de plus précieux pour moi que vous. Alors, si je dois mettre ma vie en danger pour vous je le referai, sans aucune hésitation. » réplique-t-il en ancrant son regard sur Bambi. Il n'était pas prêt à renoncer à sa débilité puissance mille. Surtout si c'est pour les sauver. Toutefois, il vient à la prendre dans ses bras quand il la voit éclatée en sanglot. Il n'aime pas la voir dans cet état, par sa faute en prime. « Ce n'est pas dans mes projets de ces dix prochaines années. »

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Face à la réaction de Maxence, l'italienne ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Et tu voulais que je le sache comment alors que tu ne dis rien de ton passé ?! Résultat, je mets les pieds dans le plat... et tu ne rates pas une occasion pour m'engueuler, à croire que ça te fait plaisir ! soupira-t-elle, se frottant le visage pour essayer de penser que tout ce cauchemar allait s'arrêter à un moment donné, et qu'au lieu d'un mur en face d'elle, Bambi retrouverait très bientôt son homme, ses bras, et son amour. Tu n'en n'as pas marre de jouer débilement au héros ? Je n'ai pas besoin d'un héros moi, mais d'un homme, de mon homme, du père de mes enfants à mes côtés, et les jumeaux le méritent tout autant ! On dirait que tu n'attends que ça... le moment où tu vas pouvoir te jeter tête la première dans le danger, risquer ta vie, en espérant ne pas en réchapper. Mais merde, Maxence, tu as une famille ! Tout cela, y compris et surtout les mots échangés, fit éclater la brune en sanglots. Même s'il lui disait que ce n'était pas dans ses projets - de ces dix prochaines années - de l'abandonner, Bambi en venait à douter face à tout ce qu'il lui disait. Pourtant on dirait que tu veux partir... que l'adrénaline est plus importante...

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feat. @Bambi C. Corleonesi

Il faut impérativement qu'il arrête de lui gueuler dessus à la moindre occasion. Puisqu'il serait capable de la perdre mais, pour l'instant Maxence est tellement encore énervé qu'elle se soit encore plus mise en danger pour lui sauver la vie ... qu'il a dû mal à la remercier. Étant donné que c'est ça qu'il aurait dû faire. « Pour la simple raison que je ne suis pas fier de mon passé. Je n'en parle pas parce que je n'ai pas envie qu'on me prenne en pitié alors, que les autres enfants ont eu cette chance. » Il ne relève pas le fait qu'elle ait mis les pieds dans le plat en disant qu'il avait toujours une occasion pour l'engueuler. Il s'en rend compte tout seul. Il a encore un énorme problème de communication surtout envers Bambi. Il arrive à lui cacher certaines choses qui sont importantes. « Je sais que j'ai une famille, du moins une famille à venir. Je le sais. Mais, si ça serait pour vous sauver toi et les enfants, je le ferai. Ose me dire que tu ne ferais pas la même chose si c'était pour les enfants et moi ? » Vu que ça serait un énorme mensonge que Bambi ferait à Maxence. Il est capable de mettre sa main a coupé qu'elle n'hésiterait pas à se jeter dans la gueule du loup. Finalement, il essaie de rattraper la chose en disant que ce n'était pas dans ses projets de l'abandonner lors de ses dix prochaines années et, même au-delà. Pourtant, elle ne semblait pas vouloir croire aux mots que Maxence lui dit. Ce qui est parfaitement compréhensible vu qu'il prétend le contraire avec ses agissements d'égoïste. « À l'époque elle était plus importante que n'importe qui. Aujourd'hui, c'est toi et les enfants ma préoccupation Bambi. Tu ne devrais pas en douter une seule seconde. » reprit-il en posant la main sur son ventre avant de venir l'embrasser tendrement.

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La pitié... un sentiment que Bambi avait cruellement du mal à saisir, surtout avec les parents qu'elle avait. Non pas que son père soit incapable de cette émotion, puisqu'il la couvait ô combien depuis sa naissance, elle, son trésor, sa princesse, mais avec sa mère, la pitié n'était pas un mot pouvant venir à l'esprit. Cette femme froide, rationnelle et sans cœur aucun demeurait parfois pire que son mari lui-même, pourtant mafieux de son état... ce fut sans doute ce qui poussa l'italienne à s'approcher et à caresser la joue de Maxence, pour ponctuer ses propos à venir : qui te parle de pitié amore ? Je crois que je ne sais pas bien ce que ce mot veut dire... t'ai-je déjà pris en pitié, moi ? Ou donné une seule raison de ne pas me faire confiance vis à vis de ton passé ? Au contraire, les rares fois où son homme s'était risqué à se confier, la brune lui avait offert une oreille attentive, ainsi qu'une épaule confortable sur laquelle se reposer. Elle le faisait encore aujourd'hui, alors qu'elle lui avait littéralement sauvé la vie, inversant pour la première fois les rôles... mais au lieu de recueillir un simple remerciement, des reproches parvenaient à ses oreilles, insupportables, pénibles et douloureuses. Difficile de retenir ses larmes dans de telles conditions... Bien sûr que je donnerais ma vie pour vous sauver, les jumeaux et toi ! C'est l'évidence même, vous êtes toute ma vie ! Mais je ne me mettrais jamais en danger inutilement Max... je veux que tu me laisses t'aider là dessus, nous mettre à l'abri pour que l'on n'ait pas à se mettre en danger, ni toi ni moi... jamais. Risquer de laisser des orphelins... tu veux que les jumeaux vivent ce que tu as vécu comme horreurs ? reprit-elle d'une voix brisée, ne pouvant qu'imaginer les souffrances ayant été les siennes, de ces jeunes années à ce jour. Les larmes continuaient de couler contre ses joues, comme si on avait ouvert des vannes que personne ne pouvaient refermer, mais le rapprochement de Maxence parvint néanmoins à l'apaiser. J'avais besoin que tu me le dises... mais pourquoi tu m'engueules tout le temps alors si on est important au bout du compte ? demanda-t-elle, encore tremblante, après s'être blottie contre lui une fois que leur baiser eut pris fin.

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Il a tellement connu la pitié des gens dans leurs regards que Maxence n'avait pas forcément envie que cela recommence avec sa femme. Il a voulu qu'elle voie Maxence de la bonne manière et non de la mauvaise. Puisque pour lui c'est une mauvaise image qu'il donne en se plaignant de son passé. Alors, que même si c'est extrêmement triste ça lui a permis de devenir l'homme qu'il est aujourd'hui. Celui qu'il essaie d'être pour être le meilleur pour Bambi, pour ses enfants à venir. Du coup, il laisse Bambi lui caressait la joue tout en ancrant son regard dans le sien. Les yeux de Maxence commençaient légèrement à être mouillé mais, il ne veut pas pleurer. Surtout pas devant Bambi. Il ne veut pas être faible. « Le monde dans lequel on vit ! Tu ne m'as jamais pris en pitié parce que je ne t'ai jamais parlé de cette partie de mon passé, voilà tout. Ce n'est pas une question de confiance vis-à-vis de toi. C'est simplement que je n'aime pas parler de cette partie de ma vie. » Elle est encore bien trop présent dans sa vie de tous les jours pour réussir à en parler. D'ailleurs il aimerait tellement la remercier de lui avoir sauvé la vie. Sauf, qu'il n'y arrive pas. Ce n'est pas dans sa nature de dire merci. Encore moins quand c'est sa femme qu'il l'aide dans ses problèmes. Ce n'est pas dans l'ordre des choses, du moins dans le point de vue de Maxence. C'est plutôt à lui de sauver la vie de sa femme et ses enfants et non l'inverse. « Je ne me mets pas inutilement en danger ... Je t'ai déjà laissé m'aider ce soir ... ce n'est pas une preuve pour toi ? C'est évident que je n'ai pas envie que mes enfants vivent ce que j'ai pu subir. Je ne suis pas si con que cela pour leur faire ça. » Il était à deux doigts de se mettre à pleurer mais, quand il voit que c'est Bambi qui craque. Il essaie de rester fort pour eux, pour les enfants. Il vient à prendre sa femme dans les bras après l'avoir embrassé tendrement sur les lèvres. Il essaie tant bien que mal de la rassurer, de la calmer. Même si ce n'était pas une mince affaire après ce qu'ils venaient de vivre à deux. « Parce que je déteste voir que tu n'hésites pas à mettre en danger les bébés et toi pour me sauver la vie. Tu ne devrais pas, même si je te remercie de l'avoir fait. Alors, oui je suis obligé de t'engueuler parce que je ne supporterais pas si je venais à te perdre, ni même à les perdre. » répond-t-il en mettant la main sur son ventre et l'autre sur son visage pour lui caresser la joue à l'aide de son pouce.

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Bambi secoua négativement la tête de droite à gauche. Quand bien même tu m'aurais parlé de ton passé avant, je ne t'aurais pas plus pris en pitié, Maxence. Est-ce que je te donne l'impression de ressentir ce sentiment ? Ceci dit, tu peux toujours me dire que je ne parle pas de mon passé amore, tu ne me parles pas plus du tien... comment on fait ? On reste deux étrangers l'un pour l'autre ? L'italienne n'avait pas envie qu'ils s'éloignent l'un de l'autre pour une stupide histoire de fierté ou parce que le passé faisait trop mal. Après tout, ce qui s'était passé avant faisait les deux jeunes gens qu'ils étaient aujourd'hui... ce n'était donc pas que du négatif, du moins du point de vue de la brune, qui caressait toujours la joue de son homme, essayant de l'apaiser alors qu'elle le sentait aussi tendu que la corde d'un arc. C'est une preuve, c'est vrai... et j'y ai été sensible, crois-moi. Je préfère que l'on se batte ensemble, que l'on règle les problèmes ensemble plutôt que de te laisser tout gérer tout seul. Même si tu n'en n'as pas l'habitude, on est deux maintenant, et bientôt quatre... Après ce qu'ils venaient de vivre, pas évident de se rassurer l'un comme l'autre, mais Bambi caressait doucement le dos de Maxence pour essayer de l'apaiser à sa façon, avec ses maigres moyens. Elle s'écarta de quelques millimètres à peine après l'énième phrase de sa moitié, esquissant un petit sourire. Je ne suis pas inconsciente Max. Je savais ce que je faisais et je n'aurais jamais fait quelque chose qui puisse réellement mettre en péril les jumeaux. Ceci dit... je ne pouvais pas prévoir que l'on m'enlèverait. J'ai fait ce que j'ai pu pour nous en sortir. Toi tu étais prêt à te jeter dans la gueule du loup, à t'échanger alors qu'il y avait une solution pour que l'on sorte tous les quatre indemnes... la preuve ! Mais ce n'est pas la première fois que tu m'engueules. Et pas que sur ça, pas vrai homme ? tenta-t-elle de plaisanter sur la fin de son discours, énoncé d'une voix douce tout du long.

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Il plonge son regard sur sa femme qu'il voit secouée la tête. Il ne comprend pas pourquoi elle fait ça. Jusqu'à l'instant où il écoute attentivement ses paroles. « Ce n'est pas toi qui me donne ce sentiment Bambi. C'est le regard des gens qui nous entourent, du monde extérieure. On n'est pas étrangers l'un pour l'autre. Je refuse que tu penses ceci de notre relation. » C'est vrai. Ils se sont déjà dit pas mal de choses sur leurs vies passées ... Ce n'est pas comme-ci Maxence ne connait absolument rien sur Bambi et inversement. Après tout, ils ont vécu tellement de choses individuellement que c'est compliqué de tout dire en une seule fois à la femme qu'on aime par-dessus tout. Il faut laisser un peu de mystère et lui dévoiler petit à petit. « Tu as parfaitement raison. Il me faut du temps pour que je me fasse à l'idée de te laisser m'aider. J'ai été seul depuis vingt-six ans, j'ai dû gérer tout ceci seul sans quiconque derrière. » Elle peut comprendre que Maxence ne changera pas comme ça, d'un simple claquement de doigt. Il va falloir du temps et de la patience. Même si le jeune homme va tout faire pour être rapide dans cette étape. Ce n'est pas une affaire facile pour lui. Bien au contraire. « En même temps, si j'avais été au courant de l'histoire de ta famille bien avant. Je ne me ferai pas jeter dans la gueule du loup comme tu le prétends. Je m'excuse de t'engueuler constamment ... ce n'est pas cette impression que j'ai envie de te montrer. » reprit-il avant de venir déposer ses lèvres délicatement contre celle de sa femme. Après de longues minutes à l'embrasser, il prend la main de sa femme pour partir loin de ce lieu déplorable. Ils passent le reste de la soirée collée l'un à l'autre. Maxence collait davantage sa femme de peur de la perdre une nouvelle fois. Il ne pourrait pas encaisser de la perdre définitivement ainsi que ses jumeaux.

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