Theodora Jane Bush > Lyndsy Fonseca

Chapitre 1 : Autant en emporte la vie, fasse à ses symboles de la mort et de rébellion.



Tu n’as jamais été réellement gâté par la vie. Déjà, t’es née dans le Texas, toi, née dans le Texas Oui. Une petite ville sympa à Atlanta, bon ça va encore parce que tu vécus chez toi, réellement que quelques mois, enfin un seul pour être exact. Le reste, tu l’as soit passé dans la maison officielle de gouverneur d’Atlanta, soit à la maison blanche. Après soit t’as la classe ou tu l’as pas. Déjà petite, tu avais la tête de la fille parfaite, celle qui sera une grande dame, celle qui sera pas du tout le mal incarné. Bref, pas du tout celle que tu es aujourd’hui, non ? Sauf à quelques traits de caractère près. Ou tous en fait. C’est souvent comme ça que ça commence. Avec Miley Cirus, elle voulait enlever le côté Disney de sa vie, bah on l’a clairement bien remarqué. Ou même Bella Thorne, de ressembler à un arc en ciel, mais chacun les gouts et les couleurs, toi, c’est la même chose. Tu as du dire non. Dire non à tout ça, tous ses paillettes, tous ses délires. Tu as du commencer ta crise d’adolescence à l’entrée de la Maison Blanche. C’est sur que tes sœurs, elles, elles étaient parfaites, bien habillés, bien coiffés, bien mises, tu devenais la tâche sur le tableau mais tu adorais ça. Maman, pourquoi est-ce que les gens pensent que nous sommes parfaits ? Tu aimais poser ses questions à ta mère, surtout le matin, dans cette grande maison blanche qui était devenue notre habitation depuis maintenant trois ans. Et bien parce que tu es parfaite chérie et que nous le sommes aussi. Voilà l’exemple type de ce que tu ne voulais pas réellement dire ou faire, à quoi bon essayer de changer les autres quand ils ne veulent pas le faire. Alors, bien sur, tes sœurs parfaites étaient parfaites, et toi, tu commenças à te détériorer, notamment avec tes remarques un peu droites et crues A ton avis Barbara, la rouge ou la bleue ? En sachant que papa sera en bleue nuit comme celle-ci et maman en rouge comme cette robe là. Tu vois ton autre sœur essayer des dizaines de robes, tu hausses les sourcils Je dirais la bleue et je mets la rouge Et bien sur, elles rigolèrent aussitôt toutes les deux. Bon, la remarque sortit toute seule, tu avais quatorze ans à cette époque mais c’était le début de la fin pour toi Quoi qu’il arrive, la rouge ne t’ira pas, tu seras trop boudiné dedans, vu que tu as pris au moins trois kilos depuis que tu l’as acheté. Et la bleue sera trop courte, on dira que tu es une pute. Mais comme vous voulez En quittant la chambre de tes sœurs jumelles, tu avais bien compris que cela risquait d’être intéressant. Quand à toi, tu avais opté pour un pantalon et une chemise simple. Rien de bien énorme un choix qui fut finalement qualifié de rebelle face à la presse. Surtout pour un diner important dans un chic restaurant. Mais voilà, faire les petites filles parfaites ce n’était mais alors pas ton choix du tout. Ca non, sans oublier que cette époque du mandat de ton père, la fin arrivait petit à petit et tout le monde stressait encore et encore.


Chapitre 2 : Tu ne peux pas vivre en sachant que toute ta vie se résumé a un vulgaire papier de naissance.

Puis, qui disait adolescence, disait vie extérieure. Tu te mis à la vidéo. Et vous vous dites clicher. Mais pas du tout. Ce n’était pas de vrais vidéos, juste un petit besoin soudain de parler à travers une vidéo, de parler de ce qu’il se passe dans cette maison blanche, des voyages, des lieux à découvrir. Et puis, sans oublier que merde, t’es la fille de Georges W. Bush quoi. Donc tu étais un modèle à suivre. Tous tes faits et gestes étaient suivis, vérifiés, épiés, critiqués. Alors à la fin, plus rien ne ressemblait à une vie d’adolescence qui se cherche. En quittant ta maison, tu avais compris que le retour à la réalité allait être difficile, tes parents le prenaient bien, tes sœurs aussi et toi. Non. Tu n’étais pas bien, tu n’étais pas toi, tu devais continuer d’être la femme parfaite parce que les gens te regardaient encore, tu étais obligée d’être là, face à ses photographes, ses gens, alors que ce que tu voulais c’était le scandale, c’était t’amuser, c’était plaire à personne. Et puis tes sœurs rentrèrent à l’université, alors tu devais suivre. Harvard, un chouette truc. Mais tu ne voulais pas aller toi. Tu continuas tes études normales, simples, commençant à sortir, parce que ici à seize ans c’est la belle vie, ici c’est le bonheur d’être libre. Un moment intime avec un homme dans une boite de nuit alors que tu étais bien amochée, tu n’as pas pu dire non. Et tout le monde était au courant. Tes parents, la presse, tes sœurs. Pourquoi ? Parce que tu as oublié que coucher dans une voiture d’un inconnu ça le fait pas. Mais le scandale, tes parents détestaient ça, encore plus que ton grand père qui hurlait partout. Toi ? Tu étais heureuse, tu te faisais remarquer enfin. Tes sœurs étaient parfaites, tes sœurs étaient belles, tes sœurs étaient magnifiques, mais tes sœurs te volaient la vedette, tu n’existais plus, tu n’étais pas toi, tu n’étais plus là. Alors quand tu commenças à fumer, on faisait attention à toi. Tes petits vidéos vlog commençait à faire fureur, tu étais rebaptisée  la petite rebelle de la famille Bush. Bon, tu avais ton envie de continuer, de fuir mais c’était sans compter sur cette année d’université. Rentrer à l’université était une chose que tout le monde préparait avec soin. Tu avais promis Jenna de rentrer chez les pompoms girl de l’université, comme elle. Tu avais promis à Barbara de devenir présidente de ta confrérie. Et tu enchainas les visites. L’UCLA, Harvard, Université de Princeton, ou même Yale. Tu avais même décidé de déposer une candidature à Stanford et Columbia pour t’éloigner du monde de la vie de Boston. Mais, c’était sans compter sur ta mère. Un moment compliqué qui vous a fait pas mal de mal Pourquoi est-ce que tu remplies tout ça, c’est du temps de perdu, tu vas rentrer à Harvard l’année prochaine Rien que cette phrase, tu levas les yeux vers elle Si c’est pour ressembler à miss parfaite et miss magnifique, hors de question. Et en plus, Princeton me propose un appartement dans les quartiers de l’université maman Mais elle te regarde et s’assoit à tes côtés Je ne te demande pas de choisir une université pour être parfaite, ni rebelle. Je veux que tu t’épanouies et que tu réussisses dans la vie, en politique, je sais que le programme de Princeton en Politique est parfait pour toi, mais Harvard possède aussi de nombreuses qualités. Toute la famille est passée par là, et ton père serait fier que tu suives ses traces. Mais si tu veux en visiter d’autres et postuler autre part, vas’y. L’argument de papa te détruit, tu soupires.  Qui aurait cru que ta mère dépose ça comme ça, sans même prendre le temps de vouloir discuter. Mais bien, tu étais têtue et tu avais décidé d’envoyer en même temps toutes les candidatures, parce que tu ne veux pas rester à Boston. Bien sur, dans ce dénouement sans faille, tu devais être parfaite, faire les programmes de rentrée, les forums de confrérie, et surtout le pire de tout, parler à tous les Doyens ou Doyennes de toutes les universités dans laquelle tu avais postulé. Mais à ta grande surprise, c’est Harvard qui répondit en premier, enfin c’était la seule. Comment as-tu pu me faire ça ? Comment ?! Tu étais folle de rage, tu étais énervée, tu balanças la première chose que tu avais sous la main pour le jeter par terre et bien sur, c’était pire. Tu m’avais promis que tu n’irais pas te mêler de mes universités, tu avais promis que je pourrais postuler ou je voulais ! Ou je voulais maman merde ! Mais son regard sévère, alors que ton père rentre dans la pièce et ressort aussitôt Et toi tu l’as laissé faire ! Je rêve, vous êtes tous des tarés dans cette pièce c’est possible ! De toute manière ! Si je rentre à Harvard, crois bien que je n’irais dans aucune confrérie parfaite et magnifique, j’irais chez les alcooliques, les drogués, les anarchistes et ceux qui savent ce qu’est la liberté. Que tu le veuilles ou non, c’est mon choix, et non le tien. Et ça, tu ne peux pas payer le Doyen pour me l’interdire, j’ai le droit de choisir n’importe quelle confrérie laches-tu énervée alors que tu quittes la pièces en claquant bien entendu la porte.


Chapitre 3 : Personne ne doit être abandonner et encore moins la famille à laquelle tu tiens le plus..

La vie paisible est si blanche d’un conte cauchemardesque face à autant de bordel et d’injustice. En fait, voilà comment ta vie pourrait être définie. Une belle injustice. Mais que voulez-vous, les femmes de ta famille ont toujours été parfaite, belle, intelligente, magnifique et tu es le vilain petit canard. C’est ainsi, tu n’y peux rien. Tu es celle qui défend les droits des femmes, tu es celle qui se fait prendre avec un joint au bec, mais bon ça c’est une autre histoire. Une histoire bien différente, bien moins intéressante, bien moins parfaite. Du moins pour toi. Tout ça est débile maman Mais à son regard, tu tournes la tête de l’autre côté. Aoutch, elle t’a tué en quelques secondes. Enervée ? Ouais, elle est énervée par tout ça mais en même temps, c’est la vie, tu as le droit de faire la fête, de fumer, de boire de l’alcool et le pire de tout, de vomir. Bon, pas pour la dernière du moins, tu évites le plus possible, ça fait mal et c’est très glamour. Tu ne vas pas la faire changer d’université quand même Laura ! Si il le faut, elle vient de mettre en péril, le travail que nous avons fourni pendant des années. Assise, tu les observes, tu as les jambes croisés, les bras croisés, tu as pourtant vingt deux ans mais tu as l’impression d’en avoir quatre, tu souffles Sinon .. Ta mère te regarde une nouvelle fois violemment, tu pinces tes lèvres avant de te lever Puis-je avoir la parole ? Mais c’est au tour de ton père de se tourner pour te regarder Oui vasy chérie, tu as le droit bien sur . Mon dieu, une parole gentille, tu en es presque étonnée  que la remarque que tu allais sortir vient de s’évanouir. Et bien.. Je suis désolée Tu réfléchis en voyant le renvoyant le une des journaux avant d’ajouter Je suis désolée d’avoir pris de la drogue.. Mais bien sur, tu soupires, tu râles même finalement. D’accord j’ai merdé, je n’ai pas pensé à la campagne de maman, ni même aux conséquences mais c’est comme ça. Je suis membre de la Mather House depuis mon arrivée à Harvard. Et donc oui, il m’est arrivé de toujours à la drogue, en autre mais aussi à l’alcool, à la cigarette et tout ce qui va avec. Je ne vois pas où est le mal, je … Tu prends aussitôt le journal people avant de le regarder Je dois avouer qu’ils auraient pu prendre mon autre profil mais ça va, ce n’est qu’une photo avec la même légende que d’habitude. La petite rebelle de la famille, c’est bon. Et puis, c’est pas comme si j’avais embrassé un inconnu ou monter dans sa voiture. Enfin ce que tu avais fait était pire et le regard de ta mère énervée ne t’aide. Je veux que tu quittes cette confrérie immédiatement et que tu intègres comme prévu la Cabot House ! Et c’est un ordre que tu as intérêt de mettre à exécution maintenant ! Ton cœur s’arrête, tu pinces tes lèvres avant d’hocher la tête négativement Maman … Non ! Papa dis quelque chose .. Mais ton père baisse la tête et ta mère quitte la pièce suivie de ton père, tu es folle de rage, tu es détruite aussi d’un autre côté. Mais en même temps, tu l’as bien mérité non ? Comment tu as pu en arriver là, être aussi conne à ce point que tu aurais à convaincre tes parents de rester à la Mather après les photos de toi avec un joint et à moitié nue. Bon en même temps, niveau scandale tu en as fait, mais là c’est bien le pire, le pire oui..




Chapitre 5 : Braver les lois, jusqu'à en enfreindre tellement, que plus rien n'est pardonnable ..



Allongée sur le matelas, regard sur le plafond, tu en as marre d’être là mais c’est ce qu’il se passe quand tu fais scandale. Tes parents ont décidé la pire des choses au monde. Quitter Boston pour ce centre de désintoxication. Sérieusement ? C’est une grosse blague. Bon, le côté positif c’est le médecin qui doit te soigner, enfin « te soigner ». D’ailleurs, cette séance est celle de trop. Cela fait deux semaines que tu viens, tous les jours pour observer cette chose blanche. Mais pas cette fois. Tu te relèves, le médecin te regarde et tu soupires. J’ai envie de changer d’air. Debout et allongé vous ici. Bien sur, il te regarde, et tu lèves les yeux au ciel Allez debout, on a qu’une heure Mais il le fait et tu t’assois sur le fauteuil où il était, lui s’allongeant. Tu prends ton carnet avant de tourner la page et tu croises tes jambes pour le regarder. On va inverser les rôles, on va s’amuser, ça peut être drôle et intéressant. Le médecin soupire alors qu’il commence à se rassoir Mademoiselle Bush, comment voulez-vous avancer dans ces conditions. Nous ne pouvons pas échanger de place, je suis votre médecin, et je suis là pour vous aider avec votre problème de drogue. Tu lèves de nouveau les yeux au ciel Vous êtes payé combien à raconter vos conneries Docteur Martins ? Ils froncent les sourcils alors que tu enchaines Je n’ai aucun problème de drogue, encore moins d’alcool, je suis ici contre mon gré, donc vous allez me faire le plaisir de vous rallonger et on va discuter. C’est moi qui pose les questions pour une fois et on verra si la semaine prochaine, je suis d’humeur dis-tu alors qu’il soupire une nouvelle fois, tu commences à noter. Alors parlez moi de vous Docteur Martins, quel est votre prénom ? Il regarde le plafond avant de commencer Je m’appelle Joshua […] Mais tu le coupes Vous n’avez pas une tête à vous appeler Josh Joshua pas Josh Tu soupires Et vous croyez que je vais vous croire à ses conneries. Vous avez noté Théo sur mon dossier alors que mes parents m’ont appelés Théodora. Donc ça sera Josh, tant que vous m’appeliez pas Théo et non mademoiselle Bush. Il soupire doucement Très bien Théo..Tu souris aussitôt Parfait Josh, alors parlez moi de vous. Qu’est que vous faites en dehors d’essayer de faire croire à vos patients qu’ils sont dépendants aux drogues, alcools, cigarettes et toutes les conneries nocives pour la santé ? Il te regarde avant que tu ne hausses les épaules doucement Et bien je suis psychiatre à l’hôpital même si je fais quelques gardes ici pour le besoin de ma famille. Tu commences à noter la chose avant de t’arrêter Psychopathe ? Non Psychiatre Théo.. Tu hoches la tête doucement Et bien vous saurez que tous les métiers commençant à psy. Psychologue, psychiatre sont des psychopathes. Même racine, même définition. Ne me contredisez pas, j’ai raison. lâches-tu avant de soupirer alors que tu lui rendis son carnet et son crayon. En fait je vais parler, vous êtes trop ennuyant pour réellement m’intéresser. Le simple fait que je sois, m’énerver du plus haut point et le pire dans tout ça c’est que je sorte en mai pour louper bien sur une année entière d’université pour les beaux yeux de ma très chère mère qui n’arrive pas à accepter que je suis différente d’elle. Attendez, vous m’avez déjà vu dans les journaux habillant comme aujourd’hui ? J’ai l’impression d’aller à un mariage. dis-tu avant de te lever pour commencer à marcher, faisant par la même occasion résonnée tes talons sur le parquet. Tu l’entends alors se relever et toi, tu t’arrêtes à la fenêtre. Si je dois avouer un problème que je n’ai pas pour sortir d’ici, je suis obligée de le faire, sauf que j’ai pas envie. Sauf si je couche avec vous, mais vous m’avez dit que vous aviez une famille. J’aime pas briser les familles heureuses. Mais je veux sortir d’ici, maintenant, et je n’ai pas de problèmes. La seule personne qui a un problème c’est ma mère, ce besoin constant de vouloir tout contrôler, tout, tout le temps, sans jamais en référer aux autres, c’est insupportable. C’est dégueulasse. Tu te tournes vers Josh avant de croiser les bras sur ta poitrine, il te regarde alors que tu commences à remarcher pour le faire s’asseoir sur le canapé. Je ne peux pas vous sortir d’ici et je ne peux pas coucher avec vous. Ah ouais, dis moi non alors Tu t’installes sur ses genoux, laissant l’horloge tournée pendant toute la fin de la séance.




Chapitre 6 : Etre quelqu'un d'authentique c'est respecter simplement sa seule ethique ..


Qui aurait cru qu’autant de messages soient déposés sur ton compte, surtout aujourd’hui. La veille de la rentrée des cours, la veille de cette nouvelle mise à mort déposée par ta mère. Mais bien sur, elle voulait que tu fasses ça en grand, à la télé, en radio ou même dans un journal, n’importe où mais que ça s’entende. Bien sur, la fille Bush enfin clean, enfin parfaite, mais c’était tout le contraire. Ta sœur Jenna t’avait préparé, et tu soupires avant de remettre à neuf ta tenue. Tu as opté pour une chemise et une longue jupe accompagnée de ton chignon que tu enlevas aussitôt. Trop formel. Ta mère t’avait bien sur donné les répliques que tu devais dire, mais tu soufflas quand même, comment est-ce possible d’être aussi facilement manipuler ? Tu soupiras une nouvelle fois, prenant place alors sur ce fauteuil, en souriant à une journalise qui n’avait pas de nom, elle ne t’avait rien, rien fait, rien demandé, bref, employée de maman bonjour. Mais voilà, c’était partit. Bonsoir à tous, bienvenue sur le journal de l’université d’Harvard, je suis Paloma et je suis en compagnie de Théodora Bush, plus connu sous le nom de Théo Bush, l’une des anciennes membres de la Mather House. Bonjour Théo D’accord, maintenant tu comprends pourquoi tu as l’air d’une cruche, tu souris Bonjour Paloma Tout d’abord merci pour la communauté de l’université de nous accorder cette interview, vous allez l’air en forme ? Oh attention, disquette dans trois, deux, un .. Oui beaucoup mieux merci dis-tu parce que maman te regarde et qu’elle hoche la tête en te souriant. J’ai beaucoup de questions à vous poser sur notamment votre année d’absence à l’université, sans oublier cette affaire de drogue et d’alcool dont vous auriez été dépendante et puis aussi, sur ce nouveau choix de confrérie.. Que pouvez-vous nous dire ? Vous avez disparu en juin 2016 et vous revoilà en septembre 2017, vous étiez vous passer ? Même si beaucoup de médias vous ont prêté un séjour en désintoxication. Ah ouais, tu souris alors, remettant une de tes mèches lisses derrière les oreilles et tu commences finalement à perdre patience. En fait c’est insupportable. lâches-tu avant de te lever du fauteuil et voilà, tu as Paloma qui te regarde bizarrement, ta mère qui t’envoie des éclairs grâce à ses yeux, Jenna qui est en train de te demander de ne pas faire de conneries, et finalement tu te rassois. On peut faire une pause si vous ne vous sentez pas bien Tu la regardes, elle ne mérite pas ça, tellement pas ça. Arrête de me vouvoier déjà et on va pas faire de pause, on vient de commencer et je supporte juste pas tout cette mise en scène. C’est débile, grotesque et encore moins naturel que le journal présenté le soir. Lâches-tu avant de soupirer fortement. Tu commences à déboutonner ta chemise de deux boutons alors que tu enlèves tes talons Maintenant on peut discuter. Et on va discuter. Enfin, tu vas surtout parler à cette caméra qui est en face de toi. J’ai quitté l’université l’année dernière après une dispute dans le club Bush. Ouais c’est pas réellement le paradis, encore moins un voyage de rêve. Je n’ai jamais voulu quitter l’université mais je ne fais pas parti du même monde que ma famille, alors ils m’ont placé contre mon gré dans ce pseudo centre de désintoxication pour problèmes de drogues, d’alcool et dépendance à toute forme de conneries encore et encore. Vous voyez le genre. Alors que je n’avais rien. A quoi ça sert de profiter de sa jeunesse quand on est déposé dans un centre ensuite. Mais le seul moyen que j’avais de quitter ce centre c’est de quitter la Mather House. Tu prends une seconde de repris en tournant ton regard vers ta mère Et ainsi de rejoindre le club des femmes roses. [/i] Bon faut avouer que leur couleur est pas si cool que ça mais bon. Tes yeux se posent sur la caméra finalement Bien que désolée les filles, je n’ai rien contre vous, mais je n’ai pas ma place chez vous. Quoi qu’il en soit, arrêter de tous de vous prendre de haut, tous de faire les beaux, les magnifiques alors que finalement vous n’êtes rien, qu’un nom populaire qui aura disparu dans deux ans, un effet de mode semblable à celui de la tecktonik, et encore, ça c’est enterré. Alors profiter de votre vie. Amusez-vous, éclatez-vous et surtout ne comptez pas. Vous voulez vous bourrer tous les week-ends, faire de votre vie, une vie sous LSD, mais faites le bordel et vous savez quoi, dans cinquante ans on en reparlera. Vous aurez vécut ! Ton regard se tourne vers la journaliste avant de sourire Désolée j’ai pourrie ton interview, je t’invite à diner ? lâches-tu bien que la caméra s’arrête après qu’elle est acceptée. L’exemple ? Non c’est pas pour toi.