Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityWILDINFORD + Quand les démons dansent encore.
Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €


WILDINFORD + Quand les démons dansent encore.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Comment dire que j'étais dans un état de rage profonde ? Pire que ça même, je voyais rouge et ça se faisait ressentir sur la pédale d'accélérateur que j'enfonce un peu trop. Que je piétine comme un vulgaire chewing-gum sans voir la vitesse défiler sur le compteur. Murmurant deux, trois insultes tout au long du chemin qui me paraissait bien trop long à mon goût. Je me repassais la conversation avec Cleo, les phrases qui sortaient de sa bouche, la coucherie avec Lucky, puis Cleo, puis Lucky. Lucky. Encore et toujours ce putain de prénom entre nous. Encore et toujours ce vieux démon qui vient tout saccager à chaque fois qu'on se relève. Quel enfoiré ! Et je te déteste Cole, je te déteste autant que je peux t'aimer, au point d'en avoir les larmes aux yeux. De m'en mordre la lèvre en m'en faire saigner. D'en avoir mal au ventre. Je serre le volant entre mes mains moites, et je me gare enfin sur le bas côté. Un coup d'œil dans mon rétroviseur, venant balayer les larmes de sang, de fragilité que tu ne mérite même pas. Et une portière qui claque, une marche certaine jusqu'à ce qu'elle soit freinée devant le bout de bois qui se tient devant moi. - Va te faire foutre Cole.. Va vraiment te faire foutre. Que je continue de murmurer, tapant du points contre la porte.




(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Hippolyte m'inquiétait ces derniers temps. La grossesse pompait toute son énergie. Elle était KO, ne sortait plus beaucoup, mes dernières visites chez ma meilleure amie avaient d'ailleurs été vite écoutées car elle était fatiguée et je préférais qu'elle se repose. Quand les jumeaux avaient perdu leur grand mère, j'avais déconseillé à miss Dunford de faire le voyage avec moi pour la Belgique, préférant faire passer moi même ses condoléances plutôt qu'elle n'entreprenne un voyage qui l'aurait usée encore davantage. Alors voilà, quand elle m'envoyait ces quelques sms dans lesquels elle me confiait son envie que je sois là, près d'elle, pour l'écho de notre enfant, je retrouvais un peu le sourire. L'idée de vivre ces moments à ses côtés me plaisait. Je n'avais pas voulu cette grossesse, je n'avais jamais désiré devenir père, avoir un gosse, mais ce môme, je me surprenais à m'y attacher. Un mini nous. Une mini Hippolyte, ou un mini Cole... Je souriais comme un idiot gaga, lisant les derniers sms échangés avec ma BFF, quand on toqua, ou plutôt qu'on tenta de fracasser mon entrée. Je me levai d'un bond. La voix furieuse de miss Dunford résonna de l'autre côté et je me figeai quelques secondes. Ma première pensée fut pour le petiot. Ça ne devait pas être bon de se mettre dans un état pareil... Et ma pensée suivante fut plus égoïste... Elle savait. Voilà ce que je me dis. Elle savait pour Cléo, elle savait pour Lucky. C'était forcément pour ça qu'elle m'insultait... Je marchais jusqu'au hall, saisissant la poignée d'une main hésitante avant de lui ouvrir. Ses petites mains continuèrent de s'activer, ne tambourinant plus le bois de ma porte mais mon torse. Et mes doigts s'emparèrent doucement mais avec une certaine fermeté de ses poignets pour la stopper en soufflant :  "Hippo, calme toi... Te mets dans des états pareils.. ." Je tentais de jouer l'innocent, bien que j'aie une idée assez claire de la raison de sa visite furieuse.. . "Qu'est-ce qui t'arrive ?"


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Pourquoi je suis là ? Pourquoi je prends le temps de venir cracher sur ses actes une nouvelle fois ? Pourquoi je venais chercher une nouvelle fois encore des promesses qu'il ne tiendra jamais. Qu'il ne pourra jamais tenir en ce qui concerne Lucky. Et je réalise que, finalement, elle a réussie à me détrôner. Qu'elle a eu ce qu'elle voulait, et son putain de pacte venait de tout me prouver. La porte s'ouvre, le dernier coup de poing vient s'échouer contre son buste sans que je ne le retienne. Je serre les dents, le dévisageant lui et son air innocent, lui et sa bouche vomissant le mensonge. - Ne me touche pas. Les lèvres crispées, les dents serrés, je dégageais mon poignet de son emprise. Un pas en arrière, parce que non, cette fois je rentrerais plus dans ton petit jeu, dans tes belles paroles et ton regard mielleux qui me ramène à chaque fois vers toi. - Tu oses le demander ? Je le regarde avec exaspération, épargne moi au moins ta misérable comédie. - Tu as couché avec elle Cole ? Encore ? Je déglutis. Ma salive me brûle, elle en devient acide rien qu'à l'idée de les imaginer ensemble à nouveau. - Et ce pacte.. Je ferme les yeux, je réalise un peu plus et la vérité me fait mal. - Alors tout ce qu'elle a pu me dire par message cet été c'était vrai, et tout ce que toi tu as pu me dire en revanche.. C'était faux. Je serre le poing, les ongles qui me saignent juste pour éviter de verser des larmes. - Je suis qu'une pauvre conne en fait.. Bête de tenir autant à toi. Bête d'être aussi possessive. Bête de me cacher derrière une amitié qui part en fumée.




(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Ma petite bulle de bonheur explosa bien vite. De l'anticipation heureuse de ce moment à venir où l'on verrait sur l'écran de l'échographe notre bébé, où l'on découvrirait son sexe, je dechantait, redescendant sur terre avec une Hippo furieuse devant moi. Ses poignets se dérobaient de mon emprise et elle reculait d'un pas, me devisageant avec rage. Ci gît Cole Smythe Wildingham, tué par le regard assassin de sa meilleure amie. Ma tentative de feindre l'innocence fut vaine. Peut être une erreur même, puisque ça raviva d'autant plus sa colère. " Qui ça Cléo ? " que je tente,  me demandant sincèrement quelle était l'information qu'elle détenait. Laquelle de mes exs avait parlé. À quel point étais je fichu ?  Et quand le mot pacte s'échappait des lèvres de mon interlocutrice, je compris : Lucky. " Ha ça..."  soupirai-je. Et l'instant d'après, son ton, ses paupières qui se fermaient, la déception sur son visage... Crève coeur.  Ci gît Cole Smythe Wildingham, again. Ça me tuait littéralement de voir le mal que je pouvais faire à Hippolyte, indirectement. " C'est elle qui te l'a dit ? Je  ne voulais pas t'en parler... parce que ça veut rien dire Hippo. C'est rien qu'un pacte idiot. On n'est pas ensemble. Y'a rien... C'est... du sexe. .." Expliquai-je . "Je t'en prie te mets pas dans un état pareil pour ça... J'aime pas te voir comme ça Hippo..." Ton peiné. Petit pas vers elle. Je tentais une nouvelle fois de saisir ses mains plus doucement...
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ça me déchire de l'intérieur, il vient de planter la lame plus profondément encore, le coup de plus, le coup de trop. La plaie qui vient faire pousser son dernier souffle à notre relation, je le sais, j'en suis sure. Tout est fini, plus de Cole et Hippolyte, plus d'Hippolyte et Cole. Il ne restera plus que des débris de moi, de toi peut être. Peut être pas. Et j'en prends conscience quand je me retrouve en face de toi, quand je vois ton visage miroitant le pardon. Sauf que je te pardonnerais pas cette fois. On apprendra à vivre l'un sans l'autre, parce que plus on s'aime et plus on se blesse au fond. Et moi, je veux plus de ça. Je te veux plus comme motif de faiblesse. Alors, oui, c'est fini ce soir. Plus de nous, plus que des miettes. - Ça.. Que je répète en hochant la tête doucement. Juste ça qui fait tout voler en éclats. - Arrête tes mensonges ! Arrête de me mentir putain Cole ! J'hausse le ton, mes mains viennent percuter son torse pour lui infliger une pression menée par la tristesse. - Ou alors tu mens pas, et tu viens de briser tout ce qu'il y a entre nous pour juste du "sexe" ? Je le regarde, mes yeux naviguent dans les siens d'un côté à l'autre. Et j'ai même pas les mots pour définir ce qu'on est, ce qu'on été parce qu'on sera plus rien maintenant. Tu seras plus rien pour moi mise à part celui qui me versera la pension alimentaire si l'envie lui dit. - Elle compte plus que moi à ce point alors ?.. Le regard brillant, la gorge nouée quand les mots s'échouent.




(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Ce sentiment... C'était indescriptible. Ce truc envahissant, étouffant, cette impression d'agoniser sous son regard noir et chargé de déception. Je m'empetrais dans des explications qu'elle refusait de croire. "Je ne mens pas." Que j'affirmais, relevant le menton, prêt à soutenir son regard, prêt à passer au détecteur de mensonges qu'étaient ses prunelles. Mais c'est un nouveau coup contre mon torse que je recoltais...  "Et qu'est ce que j'ai brisé hein ? On a dit que tu choisissais mes petites amies pas mes plans culs ! Mais ça aussi, faut que je te les fasse valider ? Parce que je te rappelle que la dernière en date que tu avais approuvée,  elle m'a fait cocu. "  Et voilà, l'inévitable arrivait. Je me fâchais à mon tour. La colère déclenchait la colère, les reproches entraînaient les reproches. Et la tempête Dunford enclenchait l'ouragan Wildingham... Ou pas. Parce qu'elle avait ces mots, ses yeux plantaient dans les miens, et c'est un certain calme que je retrouvais pour répliquer, sans hésitation aucune, sûr de moi  : "Personne ne compte plus que toi Hippolyte Dunford.  " Elle était tout. Mon tout.  Elle gagnait toujours. Un mot d'elle et j'annulais tout. Un pas vers moi et je succombais. J'avais jamais été capable de lui résister, de lui refuser quoi que ce soit. Et le problème, il était peut être la. Je l'aimais trop... C'était peut être simplement pour cela qu'aucune de mes histoires ne fonctionnait jamais. Elles étaient toutes très bien. Mais elles n'étaient pas Hippo...

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il me dit ne pas mentir, et les mots sonnent beaucoup trop faux. Beaucoup trop pour que je puisse le croire, à nouveau, encore une fois. Et je comprends pas pourquoi ce pincement au cœur devient de plus en plus douloureux aujourd'hui, pourquoi ma jalousie prend plus d'ampleur qu'avant, pourquoi j'ai du mal à accepter qu'il succombe à d'autres femmes. Qu'il puisse être heureux dans d'autres bras, ou insatisfait dans les miens. Et je comprends toujours pas pourquoi, j'avais eu l'égoïste soulagement quand Lucky a perdu son enfant. Je me détestais de le penser, honte, et pourtant c'était le cas. Tu vois ce que tu me fait Cole Smythe Wildingham ? Tu vois ce que tu fais de moi ? À quel point tu m'enivre, au point d'en avoir des troubles de la raison. Passionnément je me perds dans les abysses que tu dessines à la perfection. - Tu fais la promesse de rester seul pour le restant de tes jours pour les beaux yeux de chacun de tes plans culs ? Froncement de sourcils, la voix qui se brise par le dégoût coincé au fond de ma gorge. Par le sanglot qui me supplie de le laisser s'échapper. - Pourquoi toujours elle ? Toujours Lucky.. Je passe ma main dans mes cheveux nerveusement, pinçant les lèvres en reculant. Le regard qui abandonne le sien, rivé vers une ruelle sombre où nos échos jouent ensemble. - Il n'y a pas de place pour nous deux. Soufflais-je à demi mots. - Je peux pas.. Les lèvres qui tremblent, les yeux qui se remplissent un peu plus d'eau. - Me demande pas pourquoi Cole, mais je n'y arriverais pas.. J'expire longuement, clignant des yeux. Je n'y arriverais sans doute jamais. À accepter une d'entre elles. - À accepter celle que tu aimes.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Je fais la promesse de rester seul, à Lucky, à Cléo, à toi même si tu me le demandes, parce que de toute façon c’est une promesse qui en me coute rien, aucun effort, rien… C’est ce qui finit toujours par arriver. A la fin de l’histoire, je suis toujours seul. » Enfin non, bémol : normalement, à la fin de l’histoire, il y avait toujours Cole SW et ses amis. Alors oui, l’histoire de ma vie, elle s’écrirait en célibataire, j’étais résolu, une histoire avec un grand A comme amitié, avec Abé, avec Hadès, avec Nina, et bordel avec toi Hippolyte Dunford. Je ne te laisserais pas me filer entre mes doigts. T’es l’histoire de ma vie. J’avais juste pas compris encore à quel point. Sous le feux de cette dispute, je pensais encore que c’était le menace de la fin de notre amitié qui me brisait autant. J’avais encore rien compris… « On s’en fiche que ce soit Lucky ou une autre ? Ca a de l’importance ? » Parce que moi même, je ne comprenais pas cette flamme qui ne s’éteignait pas malgré les coups d’extincteurs qu’on y mettait, à tout de rôle, Lucky et moi, dans les coups bas qu’on se jouait. « Peut être que j’ai besoin de trouver la bonne personne pour clore tout ça une bonne fois pour toute. » Tout ça, ça voulait dire mon histoire avec Burberry et aussi celle avec Cléo. Sauf que la bonne personne, je doutais de plus en plus qu’elle existe. Ou bien j’étais juste trop aveugle pour voir qu’elle était là sous mon nez depuis le début. « Je vais arrêter ce pacte. J’arrête de la voir Hippo. Juste… je t’en prie, te mets pas dans des états pareils… Je ne veux pas te perdre. » C'est toi. Ca sera toujours toi. Avant tout le monde. Avant toutes les autres.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je le regarde, les yeux brillants sous la pénombre d'une demie lune. Le coeur plein, la bouche vide de mots, l'esprit tiraillé que je fais taire depuis bien trop longtemps. Depuis la première fois où mes yeux se sont posés sur toi en fait, depuis les premières paroles, le premier son de ta voix est venue me percuter. Et je crois.. Qu'au fond, j'ai toujours préféré me cacher sous ton amitié, sous la seule chose fidèle que tu m'offrais pour ne jamais avoir à te dire au revoir. Mais, faire semblant, je n'y parviens plus, je n'aime plus ça comme au début. Alors j'écoute, j'écoute ce que tu me dit, et une partie de tes mots se transforment en un miroir dans lequel je me vois presque. - Et moi Cole ? Je suis seule, depuis le début.. Depuis que je te connais. Parce que le début de toute ma vie, c'est toi. C'est toi qui me rend vivante. - Je n'ai pas besoin de faire ce genre de promesse, ce genre de pacte parce qu'au fond je me suis jamais considéré comme étant seule. Je t'avais toi, et ça me suffisait moi. Juste toi. Il y a mes meilleurs amis, il y a Abé, Hadès, Ayma, Agathe ou encore Nina mais il y a une case juste pour toi. Une case à part, elle est là ta place pour moi. Le point d'interrogation vient me percuter, je reste silencieuse avant d'ouvrir légèrement la bouche. - Aucune. Je souffle enfin, relâchant les bras le long de mon corps. - Elle ou une autre, je le vivrais mal à chaque fois. Que j'avoue dans une petite voix, peu d'assurance. Aime-moi, aime-moi comme je t'aime. De la même façon, de la même force, avec la même passion et les mêmes battements tambourinant au niveau de ma poitrine. - Pourquoi tu fais tout pour alors ? Pourquoi tu me montres à chaque fois, avec chacune d'entre elles que je n'aurais jamais cette place là dans ta vie. Que je resterais toujours la super meilleure amie, celle qui te défendra toujours corps et âmes.




(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je me berçais d’illusions oui, sûrement. Elle était belle l’idée qu’on était amis, envers et contre tous, au dessus de tous surtout, mais la vérité, et un jour peut être elle me sauterait aux yeux, c’est qu’on n’avait jamais été amis, on était beaucoup plus. Tellement plus. Et d’ailleurs, quand elle m’affirma qu’elle était seule depuis le début, c’est avec un petit air révolté que je répliquai : « T’es pas seule. Tu le seras jamais. » Parce que je serais toujours là pour elle. Et pourquoi donc le fait de savoir qu’elle se pensait seule me touchait puisqu’on parlait d’histoire de cœur là, et non plus d’histoire d’amitié. C’était que quand il s’agissait de nous, tout se mélangeait toujours. D’ailleurs, elle se reprenait ensuite, comprenant surement dans mon injection que c’était à moi, ma présence, nous deux, notre lien unique que je me référais. Et elle reprenait sur la même ligne. « Tu m’avais. Tu m’as encore. Tu m’auras toujours. » Ne te méprends pas sur la conjugaison du verbe Hippo… Je ne la notais pas, pas encore, cette case différente dans laquelle je te plaçais, parce que pour l’instant, c’est l’amitié avant tout. Mes amis, l’histoire de ma vie. Eux. Toi et Eux. La famille que je m’étais choisi, en quelques sortes, pour toutes les fois où ma vraie famille me faisait défaut, me décevait, m’abandonnait… Sauf que, clairement, dans ma vie aussi, ta place n’était pas tout à fait au même niveau que les autres de la team. Il me fallait juste un déclic pour ouvrir les yeux. Et puis, y’avait Lucky. Encore et toujours. Elle. Cléo dernièrement. Mes écarts, moi qui d’habitude, classais si facilement mes exs aux oubliettes. J’avais eu une série de rechutes dans leurs bras ces derniers temps. Je ne comprenais juste pas en quoi que ce soit elle, Lucky, Cléo ou une autre, en quoi cela importait-il. Et le verdict tomba : n’importe qui, de toute façon, ça toucherait ma meilleure amie à chaque fois, puisqu’elle l’avoua, reconnaissant qu’elle le vivrait mal. « Alors quoi ? Je fais vœu de chasteté jusqu’à l’arrivée de bébé ? » J’avais pas compris. Je ne comprenais rien. Je remettais ça sur le compte des hormones de la grossesse, pensant qu’il ne me restait qu’à faire abstinence jusqu’en avril, qu’ensuite à nouveau, Hippo accepterait mes écarts, mes aventures… Comme si elle les avait accepté un jour… Oui, parce que le truc, c’est qu’il y avait toujours un hic à chaque fois, qu’aucune ne trouvait grâce aux yeux de miss Dunford. Et la question qu’elle me réserva ensuite, elle me prit légèrement de court. Pourquoi je merdais toujours ? Pourquoi je faisais toujours tout pour la rendre dingue ? Pourquoi ? La vraie réponse, je ne l’avais pas encore… Alors c’est avec un petit sourire que je répondis : « C’est parce que t’es terrifiante quand tu t’énerves… Terrifiante, et incroyablement belle. » ajoutai-je en faisant un pas vers elle, attrapant doucement ses hanches pour l’attirer à moi, tentant une nouvelle approche, mes lèvres venant se poser délicatement sur sa joue, à la lisière de ses lèvres, de ces baisers-bisous ambigus dont nous seuls avions le secret : « Pardonne moi Hippo… Je ne suis rien sans toi. »
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)