Hey baby, play with me ☼ Tate

Non clairement je ne vais pas bien, mais je m’en fou ! Cole ne le sait pas, mais je suis allé dîner avec Noah, et j’ai franchement pas trop aimé me retrouver en tête à tête avec lui. Je l’adore, mais je ne sais pas, ce soir c’était pas le bon soir pour ça. Je fini par prendre mon portable et envoyer un sms à Tate. Murray ? Je le considère comme un mentor, j’aime bien traîner avec lui, premièrement car sa fou la rage à miss fantôme de Suède que je ne supporte pas, et deuxièmement c’est un garçon plein de rebondissement dans sa vie, et j’aime avoir des personnes comme lui dans mon entourage. Avec Tate on a jamais le temps de s’ennuyer. Je le préviens que je m’invite tranquillement chez lui qu’il soit en compagnie ou pas. Le chauffeur de ma limousine est en maladie en ce moment, donc j’utilise ma Porche pour mes déplacements. Bizarrement pour une fille qui vient de perdre le grand amour de sa vie, je semble allait plutôt bien. On peut dire merci à l’alcool que j’ai bu pendant le dîner et un peu après. Heureusement je n’ai pas une halène de phoque, ça aide les chewing-gums à la menthe extra forte, surtout pour couvrir l’odeur d’alcool. Devant chez lui j’ai un grand sourire narquois sur les lèvres, j’espère que DSS n’ai pas dans son lit car je la vire sans ménagement moi ! Je sonne à la porte, et histoire de bien faire savoir à n’importe quelle meuf présente dans son lit, que bibi débarque je crie pas très fort non plus : « Bébé c’est ta petite chérie qui est là ! » Voilà ça s’est fait ! Pas très gentil de ma part, mais je savais bien qu’il n’y aurait plus personne avec lui. Il m’avait demandé de lui laisser une heure, et je m’étais pointé cinquante minutes après son sms. Bon ok j’ai dix minutes d’avances et alors ? Le fait que j’au bus devait se remarquer dans mon comportement de peste, puisqu’habituellement je ne laisse pas mon vrai visage de peste ressortir, je donne toujours l’apparence trompeuse d’être une vraie petite enfant de cœur, c’est à vomir !

Je pouvais passer des soirées seuls mais voilà que ce soir, je ne savais pas trop ce qui avait dans l'air, tout le monde voulait un petit morceau de temps en ma compagnie. J'étais extrêmement flatté. J'avais passé la journée à flâner avec Danneel et elle avait dû me laisser pour des rendez-vous pour la compagnie, c'était presque un supplice de la voir renfiler les vêtements que j'avais pris le temps d'enlever avec plaisir. J'avais tout fait pour la retarder, de la garder le plus longtemps possible mais je m'étais contenter de la regarder s'habiller de nouveau, moi et Cash ont commençaient à détester quand elle partait. Peu de temps après qu'elle passe la porte, j'avais eu une tonne de texto de Zéa, ma déesse, et Athénaëlle, que je prenais sous mon aile à la Eliot House. Les deux voulaient me voir? Ok. Une après l'autre? Je me donnais une heure pour me préparer et comme Athénaëlle, ne semblait pas aller, je lui dis de passer chez moi en vitesse et après j'irais dormir avec Zéa. Je commençais à prendre ma douche et après m'avoir laver le corps et le cheveu, on sonnait à la porte, déjà?! Merde. Alfred revenait seulement demain matin. Je passais une serviette autour de ma taille, les cheveux encore dégoulinait et allait ouvrir à la porte, j'avais entendu son commentaire, j'ouvris la porte en riant: ''Tu es marrane toi, Danneel est plus là, pourquoi tout le monde est sur son cas? Allez rentre.''. Je fermais la porte et me dirigeait vers ma chambre: ''Laisse moi le temps de m'habiller!''. Je fermais la porte mais pas au complet, les coquins pouvaient regarder dans la petite espace et on pouvait me voir m'habiller.

C’est l’hémorragie sentimentale, Amaël me manque, et pourtant je le sais, je le hais d’une ardeur que je ne me connaissais pas. C’est fini maintenant, je n’espère plus le revoir, vraiment plus. Je poursuis d’autre horizons, peut-être moins beau, car qu’il y a-t-il de beau dans le fait de coucher avec tout ce qui bouge ? Je suis totalement perdu dans mes pensées après avoir balancer ma petite phrase d’arrivée. J’entends le rire de Tate derrière la porte. Je le regard et je fini par entrer quand il me dit d’entrer. Que quelqu’un rafraichisse la mémoire de ce bel homme, on ne me dit jamais quoi faire, et surtout je fais ce que je veux. Donc je fini par ouvrir sa porte sans gêne et m’appuyer sur l’encadrure de la porte. « Ce que tout le monde a avec son cas ? Visiblement y’as une rumeur comme quoi elle veut s’en prendre à Cole, et puis moi je l’aime pas c’était la meilleure amie d’Amaël, et c’est ta copine, les hommes les plus important de ma vie elle me les vole ! Donc je la hais c’est tout. Mais ton en revanche tu as un corps de rêve darling. » Je souris tout en l’observant, et bien quoi j’ai des yeux c’est bien fait pour mater de beau petit cul. N’étant pas le genre de personne à avoir la moindre gêne physique, je viens me poser face à lui sur son lit, je suis une Wildingham, et ce que je veux, je fini toujours par l’avoir. Je l’observe, et je soupire. Tate à un côté joueur, et sa je l’avais bien remarqué. « Dis donc on dirait que tu ta petite femme a préféré rejoindre le lit d’un autre, tu ne dis pas être très bon dans le domaine. Ou alors j’ai tors ? Mais dans ce cas prouve le moi. » Je pose sur lui un regard enjôleur, coquin, il y a quelque chose de purement sexuelle qui m’attire chez Tate ce soir.

C'était la première que je voyais Athé dans un sale état. Elle semblait souffrir, la cause? Aucune idée mais ces intentions en venant me voir n'était pas très clair aussi. Elle était un peu mon élève, elle s'intéressait beaucoup à la Eliot House et son fonctionnement, je l'avais remarqué cette sulfureuse bizut et à force de se côtoyer, elle était devenu un peu ma confidente, Athénaëlle pouvait compter sur moi. J'avais eu le temps d'enfiler ma paire de boxer qu'elle s'invitait dans ma chambre. J'étais loin d'être pudique, je me foutais que les filles me voient ainsi, au contraire, j'étais convaincu que la gente féminine appréciait le spectacle. Je hochais la tête, je comprenais vraiment pas pourquoi tout le monde s'acharnait sur la fille que je voyais, à croire que les gens étaient jaloux d'elle. ''Athénaëlle, c'est pas toi de réagir de cette façon. Merci du compliment, Danneel c'est pas ma meuf, on se fréquente c'est tout, je suis pas prêt à me caser pour l'instant.''. J'enfilais mon jean, malgré sa présence. Je me retournais pour voir qu'elle avait grimpé sur mon lit. Je me penchais vers l'avant appuyant mes bras sur mon lit: ''Tu es mignonne toi. Je ne fais pas l'amour, je baise, là est la différence. Athé, qu'est-ce qui va pas? Je croyais pas que tu étais attiré par moi de cette façon, allez lève-toi.''. C'était un terrain très dangereux, je ne voudrais pas que les choses dérapent et qu'elle le regrette par la suite.

Quel plaisir à entendre, il n’est pas prêt à se caser, et je ne le suis plus non plus, pas après la rupture avec l’autre Eliot. Je lâche toute fois un soupire, comment ça, ce n’est pas moi de réagir comme ça ? En réalité je ne sais pas ce qui me ressemble ou non comme réaction, alors je me contente de le laisser dire, sans ajouter un mot sur ce sujet. Qui pouvais-je bien être comme genre de fille lorsque j’ai un peu trop bus ? Et puis je désirais si soudainement son corps contre toute attente, mais sa en revanche je savais que ça ne me ressemblait pas. Je vois ses bras prendre appuis sur son lit, il se penche vers moi et je rougis stupidement. Alors comme ça il ne fait pas l’amour il baise, mais j’ai rien contre de la baise juste pour une soirée, même juste une petite heure je m’en fiche tant que j’y prend mon pied. « Je vais bien. » Foutaise ! Je me mordille la lèvre inférieure et plonge un regard de braise dans le sien, je cambre mon dos, faisant paraître les courbures fines de mon corps. « Et si je n’ai pas envie de me lever ? » lui murmurais-je sensuellement. Aller il n’allait pas me dire qu’il n’avait jamais rêver de coucher avec une Wildingham. Devais-je lui rappeler que tout ce que je veux, je fini par l’obtenir ? Je ne suis pas Mini Wildingham pour rien. Je ne demande pas qu’il m’aime, ni même qu’il y est une suite, juste un peu de son temps, et la découverte de son corps de façon plus intime.

Il y avait toujours des situations qui sortait de mon contrôle et de voir Athénaëlle de la sorte me laissait perplexe. Elle pouvait compter sur moi peu importe la situation mais la, elle n'allait pas bien. Je savais pas si la jeune Eliot venait de subir un choc, une rupture ou un truc traumatisant mais il faudrait que je trouve un truc pour la faire parler. Je la regardais, j'avais une soeur quand même, je savais quand une meuf mentait quand même. ''Athé, tu peux tout me dire, qu'est-ce qui se passe?''. Il semblerait que je devrais négocier pour qu'elle se lève de mon lit et malheureusement pour moi, elle semblait très joueuse. Sa manière de se déplacer sur mon lit, la voir se cambrer ainsi, mon regard se perdit quelques instants sur ses courbes. Je me mordillais la lèvre, c'était jouer avec le feu ce qu'elle faisait mais je ne voulais pas profiter de la situation pour tirer mon pied quand elle avait besoin de quelqu'un sur qui compter peut-être. ''Il faudra que je te force à te lever et je peux me montrer créatif...''.

Je jouais, avec ses nerfs, sa patiente, son self-control, tout était mis à mal, poussé jusqu’à ses limites. Mais je ne voyais pas l’utilité de continuer en sachant qu’en réalité c’était tout simplement l’alcool qui me faisait agir comme ceci. Je n’étais pas moi-même et peu à peu j’en prenais conscience bien malgré moi. Coucher avec Tate ce soir ne m’aurais pas dérangé, bien au contraire, mais était-ce raisonnable dans mon état ? Amaël venait de me quitter, et je voulais jouer les filles hyper fortes pour ne pas ressembler à toutes ces potiches qui pleure en vain leur amour perdu à tout jamais. Non, moi je voulais être la putain de garce de service qui oubli son amour passé dans le lit des hommes, et de préférence en couple, quoi que même les célibataires sa m’irais. Je fini par lâcher un soupire, très bien. Je termine de me cambrer pour finalement m’assoir sur le bord de son lit. Je prends une profonde inspiration, il est temps de me confier à quelqu’un autre que ma famille. Je rassemble tout mon courage, car il va m’en falloir pour parler de ma blessure si récente est-elle. Et je me lance sur un ton calme. « Je suis plus avec Amaël. » Quoi c’est tout ? Je ne voulais pas en dire plus, mais je savais que Tate allait vouloir savoir pourquoi, je lui avais déjà parler peut-être une fois ou deux que j’étais en couple avec Amaël l’un de ses bizuts. Autant me jeter à l’eau avant qu’il ne m’en demande plus. « Tu sais toutes les belles promesses en l’air qu’il m’a faite, je ne te quitterais jamais, je serais toujours là pour toi, je t’aimerais pour toujours, je veux vivre avec toi, tout ça, tous ces mots, rien que des foutaises, je suis blessée et blasée. C’est une putain de connerie l’amour. » Je temps la main vers lui, comprenant bien que de toute façon je ne gagnerais pas contre lui. Alors je temps tout simplement la main pour qu’il m’aide à me relever de son lit, après tout je suis une lady, soit gentleman Tate. « Je dois te faire une confidence, j’ai bus, peut-être un ou deux verres de trop. » Je sors de ma poche ma fausse pièce d’identité qui m’avais permise de picoler. Je lui montre fièrement le bout de papier plastifié comme si il s’agissait d’un trophée, et je rigole.