Andrew & Léonora ♫ Dans la vie, on fait bien des gourdes !

Pour être honnête, je détestais d'être dans les bureaux, surtout l'accueil. Mais avais-je le choix ? Non. Je devais subvenir aux besoins de ma fille. Ce n'était pas l'argent qui manquait, mais il me fallait une bonne réputation pour obtenir sa garde exclusive. Déjà qu'il ne m'était pas facile d'expliquer mes problèmes avec mon avocate, mon père, sa compagne, Alaska, Clay et Mary... Tout ça, dans le but de gagner des témoigner pour m'innocenter contre les accusations de soi-disant maltraitance qu'Alec et son avocat proféraient contre moi. Je devais bien l'avouer, question emmerde, j'étais assez servie comme ça. Je devrais faire une chose: Arrêter de me plaindre ! J'avais un boulot et une enfant. À l'époque où j'étais amoureuse de telle personne et au final, on me mettait dans la Friendzone, j'étais malheureuse ! Aujourd'hui, ma fille me rendait heureuse. Malgré que je ne l'ai pas procrée avec amour...Ça c'était vraiment con ! Soit, aujourd'hui, c'était la journée à l'accueil. Qui dit accueil, dit :  Vérification de tous les justificatifs de rendez-vous, la prise de rendez-vous, les communications téléphoniques etc. etc. Je devais être au top du top. Encore heureux que je ne travaillais que l'après-midi. Je ferai un arrêt cardiaque si c'était toute la journée, assise devant l'ordinateur. Ma collègue Betty se leva et disparue par enchantement à son heure de pause. Elle m'avait laissé toute la file d'attente, pour moi toute seule. Feignasse ! Dis donc, c'étaient vraiment des pètes-culs dans les bureaux ! Je n'aurai pas dû geindre à l'époque de mes études quand Sienna et Talya semaient la zizanie dans les couloirs de l'hôpital de Cambridge. Ça me faisait énormément chier, mais là, j'en bavais avec ces pétasses ! J'effectuais tout le travail demandé. Je renseignais chaque patient, je prenais tous les rendez-vous et communiquaient les informations aux médecins. Les personnes étaient parties en une heure et demie. Maintenant, je pouvais me lever et soufflais un bon coup ! J'avais besoin de boire un lait chaud et bien comme il faut ! J'en avais sacrément marre de cette journée. À l'instant même où je me levais, quelqu'un s'approcha du bureau. Je levai la tête et fis un sourire aimable. « Bonjour monsieur Windsor, est-ce pour vous ou pour Chrysta ? Dis donc, qu'est-ce qu'elle a grandit ! » Autrefois, je bougonnais. Mais qu'est-ce que ça fait du bien de revoir des personnes du passé !