Bienvenue dans la famille (???) ♥ Mary d'amour

Read était pendu devant son miroir à essayer diverses tenues. Jamais encore il n'avait pris autant de soin à sa tenue, mais il ne voulait surtout pas compromettre son avenir amoureux avec Mary. Mais c'était bel et bien ce qui risquait d'arriver s'il ne plaisait pas à ses parents. Il était invité à un dîner, dont la préparatrice n'était que la mère de sa chère et tendre, une femme qui semblait apprécié les choses bien faites. Élégante sans faire trop officielle, Read finit par dénicher la tenue vestimentaire adéquate. Satisfait, il se recoiffa légèrement, avant de prendre ses clefs et de sortir. Son colocataire, Bentley, n'était pas là, mais certainement aurait-il halluciné à le voir si coquet. D'habitude, Read ne réfléchissait pas à ce qu'il allait mettre et sortait avec une coiffure de sauvage, le regard des autres n'ayant que très peu d'importance pour lui. Il passa à une pâtisserie pour acheter un dessert, car on lui avait toujours dit que venir les mains vides ne se faisait pas, mais surtout... Il avait déniché un excellent gâteau au chocolat qu'il voulait absolument faire découvrir à Mary. Il passa aussi chez un fleuriste pour acheter le plus beau des bouquets qui soit. A vrai dire, il n'avait encore jamais offert de fleurs à Mary... Il avait encore du mal à marcher et boitait, mais on lui avait enlevé son plâtre la veille, ce qui allait sans nul doute faciliter ses mouvements. Read se hâta tant bien que mal vers l'arrêt de bus le plus proche. Dans sa poche, il avait une boîte, et pas n'importe laquelle, car celle-ci contenait une bague de fiançailles... Il voulait faire la surprise à Mary et demander sa main à ses parents. Bien évidemment, ceux-ci ne le connaissaient pas encore, mais il pensait que, comme leur fille était enceinte, ils ne pourraient que consentir. Du moins, si Mary le leur avait avoué. Il ne lui fallut ensuite pas plus d'une trentaine de minutes pour se retrouver à la porte de la résidence St. John. Elle semblait vraiment somptueuse, et surtout plus que spacieuse, et se trouvait aux environs de la ville. Après avoir poussé un soupir, inquiet à l'idée de cette soirée... Puis, il frappa trois grands coups à la porte avant d'appuyer sur la sonnette...

Le grand jour était venu où j'allais présenter pour le première fois un garçon à ma famille. Read et moi c'était plus que sérieux depuis le temps que nous étions ensemble. Je n'osais pas dire à mes parents que j'étais enceinte de lui, que j'attendais un heureux événement. Je sentais ma mère toute stressée, elle avait préparé tous les plats de A à Z, je n'avais même pas eu le droit de l'aider, je devais me faire « belle » pour mon petit ami et surtout donner bonne impression à mon père, que je me donnais totalement dans ma relation avec Read. C'est alors que mon père arrivait du travail, je l'accueillais chaleureusement à la maison, le serrant dans mes bras. Étant donné que j'étais à Harvard le reste du temps, je sentais que je manquais beaucoup à lui et ma mère. Il vint à lancer la discussion sur les quelques moments mémorables à l'hôpital, ma mère nous avait rejoint. Nous étions le portrait parfait de la famille et par chance, mes frères et sœurs n'étaient pas là. Je n'avais pas du tout envie qu'ils gâchent la soirée parce moi j'étais heureuse avec un petit ami depuis des mois et que je le présentais même à nos parents. Mais je ne me prenais plus la tête, surtout lorsque j'entendis qu'on frappait à la porte, et qu'il enclenchait la sonnette. Je quittais mes parents très rapidement, en courant jusqu'à l'entrée puis en ouvrant la porte, je lui sautais dans les bras. Read! Je suis contente que tu sois là, c'est toujours un bonheur, tu me manquais déjà, mon chéri. Je souris alors qu'écartant légèrement ma tête, j'embrassais tendrement mon petit ami. Cela dura quelques secondes avant que j'entende mes parents nous rejoindre. Je m'écartais de lui, mais j'entremêlais mes doigts aux siens. Maman, Papa, je vous présente Read Priest. Il est en Septième année de médecine à Harvard. C'est un élève très brillant vous savez. Je me sentais fière de dire qu'il était à Harvard, qu'il avait un avenir prometteur. Je me sentais toute stressée. Read, je te présente mon père et ma mère... Mais mon père prit les devants. Je préfère qu'on m'appelle Edouard Saint John, mais appelle moi Edouard, Read! dit-il en tendant sa main pour la lui serrer.

Read savait pertinemment qu'il devait se calmer sinon, il ferait n'importe quoi. Et s'il faisait n'importe quoi, les parents de Mary le prendrait pour un inadapté. Il était déjà bien assez stressé de savoir que le paternel St-John était, en quelques sortes, son patron et qu'il l'avait vu dans la situation la plus... dévastée qui soit. Grâce à la police et les médecins l'ayant pris en charge, il devait connaître tous les détails de l'affaire... Et s'il pensait que son potentiel gendre était homosexuel ou n'aurait aucun scrupule à tromper sa fille à droite à gauche. Après tout, certaines personnes avaient osé poser sur le plateau l'hypothèse que s'il avait été agressé sexuellement, c'était parce qu'il l'avait cherché... Décidément, les gens étaient souvent stupides et méchants gratuitement.
Il appuya finalement sur la sonnette et le visage de Mary ne tarda pas à apparaître dans l'encadrement de la porte. Quel soulagement que ce soit elle qui lui ouvre la porte. Elle lui sauta littéralement dans les bras, bien que ceux-ci soient chargés de deux bouquets et de la pâtisserie qu'il avait apportés, l'embrassant tendrement. Il prolongea le baiser ainsi prodigué jusqu'à ce que les parents de la jeune femme ne finisse par faire leur apparition. Mary le présenta gentiment, une lueur de fierté dans le regard, et Read se contenta de sourire timidement.
Il serra ensuite la main que lui tendait le père de sa chère et tendre, fortement :
« Enchanté, Edouard... » dit-il. Il voyait dans le regard de son interlocuteur une sorte de questionnement. Sans doute se rendait-il compte à qui il avait à faire. Ce petit ambulancier apprécié de ses collègues dont l'histoire avait fait le tour du service.
« Et en fait, c'est pour toi... » dit-il en tendant le plus grand des deux bouquets à Mary, en souriant toujours. « Et celui-là... » continua-t-il en avançant en boitant vers le fond de l'entrée. « C'est pour vous, Madame... » affirma-t-il en l'offrant à al mère St-John, qui le remercia chaleureusement. « Et j'ai apporté un dessert... je le mets où ? » questionna-t-il ensuite en se tournant subitement vers Mary. Il était profondément intimidé par les événements et il n'avait qu'une envie, se blottir dans les bras de sa chère et tendre, l'avoir à son côté. Tout ce qui allait se jouer ce soir le stresser profondément, d'autant plus qu'il ne savait pas exactement ce que les parents de Mary savaient ou non à leur propos...

J'avais un peu peur de la rencontre entre mes parents et Read, mais je savais que ma mère l'apprécierait quoi qu'il arrive. C'était moi en version adulte, elle pouvait qu'être charmer par Read tout comme je l'étais. Ce qui me faisait peur, c'était mon père. Je ne savais pas trop quoi faire, j'espérais que ça se passe bien. C'est alors que je vis un bouquet m'arriver sous les yeux. Je pris le bouquet, vraiment heureuse. C'était vraiment gentil de sa part d'avoir acheter ça, bien que je me sentais gênée étant donné que je connaissais ses origines sociales. Je me taisais, je ne voulais pas l'embêter avec ça. J'humectais le parfum alors qu'il offrait un second bouquet à ma mère. Si avec ça, mes parents ne l'aimaient pas, c'est que ce n'était pas mes parents ! Ma mère était contente, et j'en fus heureuse. Read ajoutait alors qu'il avait apporté un gâteau. Je rougis quelque peu. C'est gentil de ta part mon ange. On va le mettre dans le réfrigérateur! Je me tournais alors vers mes parents. Papa, tu commences à ouvrir la bouteille ? Nous attendez pas, je vais faire visiter la maison à Read. Mes parents approuvèrent alors que j'aidais Read à enlever son blouson. Il était vraiment beau ainsi. Je pris le bouquet de ma mère et emmenait Read avec moi dans la cuisine alors que mes parents allèrent se poser dans le salon. Je posais les bouquets sur le plan de travail alors que je pris la boite où il y avait le gâteau pour le mettre au frais. Puis je me tournais vers Read. aaaah, je suis toute excitée de la soirée. J'espère que ça se passera bien! Je me blottissais dans les bras de mon petit ami en venant l'embrasser tendrement. J'avais envie de passer la soirée dans ma chambre avec lui, juste être dans ses bras, l'embrasser et faire autre chose comme regarder la télévision dans ses bras, enfin le garder rien que pour moi ! Je l'enlaçais tendrement, oubliant presque qu'il y avait aussi mes parents à la maison. J'étais trop bien dans ses bras, j'étais déjà au paradis avant même de mourir. J'ai menti. J'ai prétexté la visite de la maison pour profiter un peu de toi. J'ai du mal à passer du temps loin de toi, j'avais envie d'un peu d'intimité. Je souris tendrement alors que j'approchais mon visage du sien pour l'embrasser à nouveau. J'étais la femme la plus heureuse. J'étais enceinte de l'homme que j'aimais, je le présentais à mes parents après plusieurs mois de relation amoureuse. Que demander de plus ? Je n'osais pas imaginer, bien que je me doutais pas du tout que je pouvais avoir encore plus que ça...

Le premier contact avec les parents de Mary était plutôt bon. Tant mieux, c'était déjà une chose en moins. Avoir à présent s'il réussirait à se trouver une place lors du fameux dîner qui suivrait. Toujours stressé, mais détendu par la présence de sa chère et tendre. Il avait envie de l'embrasser à pleine bouche, mais ce ne serait pas correct de le faire de manière si peu pudique devant les géniteurs de la demoiselle. Un magnifique sourire apparut sur son visage un peu tendu lorsque Mary s'exclama qu'elle allait lui faire visiter la demeure. Parfait, ils seraient seuls tous les deux. Il la suivit dans la cuisine, afin de ranger le dessert apporté au frais, question qu'il ne tourne pas mal.
« Oh oui, j'espère aussi ! » s'exclama-t-il en guise de réponse à la jeune femme. Il la serra tout contre lui alors qu'elle se blottissait dans ses bras, l'embrassant tendrement. Il s'empara de ses lèvres délicatement. Ce qu'il aimerait passer la soirée juste en sa compagnie, la caresser sous les draps, la tenir contre lui, lui faire des câlins, des baisers. Mais il fallait bien que la confrontation avec les parents ait lieu, surtout avec ce qu'il souhaitait demander ce soir-là.

« Tu as bien fait... J'en rêvais depuis que j'ai sonné à la porte. » Sur ces mots, il l'embrassa encore, sur les lèvres, puis délicatement dans le cou, dans un frôlement. Il était si bien en sa compagnie, il se sentait comme un ange déployant ses ailes. Posant son front contre celui de la demoiselle, il passa les mains dans sa chevelure blonde. Il pensait à quelque chose... Mary était enceinte, dans son état, il ne fallait pas trop la choquer, il ne fallait donc peut-être pas la surprendre... Et puis, si jamais... Si jamais elle ne voulait pas l'épouser, enfin pas tout de suite... Que penseraient ses parents à table ? Lui caressant délicatement la joue, il reprit la parole.
« En vérité, Mary, je veux demander quelque chose à ton père ce soir... Et surtout te le demander à toi... » dit-il timidement, en rougissant. Puis, il sortit la boîte, ou plutôt le petit écrin qu'il avait dans la poche. Il ne savait pas s'il devait se mettre à genoux, ou quoi... Alors, il la tendit simplement à son interlocutrice. « Je serais tellement heureux si... si tu acceptais de devenir ma femme. » finit-il par dire. Son ton avait été fort. Il n'y croyait pas, il avait osé. Dans cette cuisine, en tenant la main de sa chère et tendre... Prenant une grande bouffée d'air, il reprit la parole : « Mary... Je voudrais demander ta main à ton père, mais... Avant dis-moi...Veux-tu m'épouser ? »

Pur moment de bonheur que d'être avec l'homme que j'aime. J'étais tellement bien que je n'avais presque pas envie d'aller rejoindre mes parents et de l'emmener dans ma chambre pour l'embrasser, et profiter de sa tendresse qui me réchauffait le cœur. Je me laissais bercé alors que la caresse de Read me sortait de mes rêveries, je le regardais dans ses jolis yeux bleus. Je sentis mon ventre se tordre sous le stress des mots qu'il venait d'avoir. Il voulait demander quelque chose, et surtout le demander à moi. Je le regardais avec interrogation, je me demandais moi aussi ce qu'il pouvait bien trafiquer. C'est alors qu'apparut sous mes yeux un petit écrin à bijoux. Je ne comprenais pas jusqu'à ce qu'il me demande d'être SA femme. Celle qui partagera sa vie entière, et nous étions tous les deux de véritables croyants. Je ne savais plus où me mettre, ni quoi faire, ni même que répondre à Read, je me sentais tellement bouleversée par la nouvelle. Read reprenait à nouveau en m'expliquant qu'il souhaitait m'épouser mais aussi le demander à mon père avant de concrétiser sa demande auprès de moi. Je stressais intérieurement car je n'étais pas du tout préparer à ça, je n'avais jamais parler de mariage avec ma mère, je n'avais seulement 19 ans. Read en avait vingt cinq, c'était peut-être à cause de cette différence que je n'étais pas préparé. Et sous l'impulsion, je pris son visage afin de l'embrasser avec une tendresse des plus inimaginables. Je me sentais heureuse, soulevé par un petit nuage qui m'emmenait au paradis. Mon bonheur pouvait y être comparable. Et enfin, je me décidais à récupérer ma respiration. Oui, je le veux... Je veux être ta femme, ta mariée, la femme de ta vie... Read... Je me blottissais dans ses bras alors que je l'embrassais de plus belle. Il venait de faire une heureuse. Et au diable les parents qui attendaient, je pouvais profiter de lui. Et lorsque mon baiser s'arrêta, je posais délicatement ma tête sur son torse alors que mes bras ne pouvaient décrocher leur étreinte autour des côtes de mon amoureux. Je resterais toujours à tes cotés... C'était sans compter mon père et ma mère s'ils savaient ce qu'il se passait dans ma vie. Entre ma grossesse qui allait bientôt se voir, Read qui décidait de m'épouser afin de vivre éternellement avec moi. J'étais comblée. Je murmurais à nouveau... Le plus dur reste à faire... J'étais consciente de ce qu'il pouvait se passer, je savais à 75% que mon père serait contre notre union. Mais il ne se rendait pas compte à quel point on s'aimait, à l'idée que Read puisse être le père de mon enfant qui germait dans mon ventre. On monte dans ma chambre ? J'ai pas envie qu'il gâche le bonheur de ta proposition, Read. J'ai pas envie d'être séparé de toi.

Read se posait énormément de questions alors que ses mains tremblaient légèrement dans l'attente de la réponse de sa bien-aimée. Il avait très chaud soudainement, comme s'il risquait de tomber dans les pommes à tout moment. Cependant, il continuait à sourire à Mary, avec tout l'amour qu'il ressentait pour elle. Ce n'était évidemment pas simple pour lui de se contrôler, car il était tant en émoi, tant sous le joug de ses passions qu'il frissonnait de tous côtés. Et enfin, Mary qui parût plus que surprise par cette demande vraiment très rapide lui répondit... Et la réponse emplit le regard de Read d'une somptueuse lueur. Ils partagèrent un nouveau baiser tout aussi intense que les précédents. Read se sentait soudainement pousser des ailes, il était le plus heureux des hommes. D'ici quelques temps, il serait marié à la plus merveilleuse des femmes et serait le père de l'enfant de cette même femme. C'était juste formidable. Vraiment formidable. Il n'avait qu'une hâte, se jeter dans les bras de Mary et y rester pour toujours. Mais ce n'était pas encore le moment. Il tendit de nouveau la bague à la jeune femme, la sortant alors de son écrin afin de la mettre à son doigt.
« J'espère qu'elle est à la bonne taille... » souffla-t-il timidement, alors qu'il tenait toujours la jeune femme contre lui. Il sembla étonné de la proposition de la demoiselle. Évidemment qu'il avait envie de ne l'avoir que pour lui, de la serrer dans ses bras, de rester passer toute la soirée avec elle dans sa chambre, mais ce ne serait vraiment pas convenable pour ses parents. La mère de la demoiselle s'était donné beaucoup de mal pour préparer le dîner et le laisser refroidir n'était pas signe de bonne éducation. Et la famille de Mary avait l'air de faire très attention aux convenances, tout comme celle de Read.

« Je le veux... bien sûr, mais... On ne peut pas partir discrètement comme cela, je ne pense pas que tes parents approuveraient. Mine de rien, je suis sûr qu'ils nous surveillent un peu ! » fit-il en riant et en l'embrassant de nouveau. Il était si heureux que Mary porte sa bague... « Si tu savais comme je t'aime. » fit-il en la regardant droit dans les yeux. Et son regard ne mentait pas, il n'y avait jamais eu autant de sincérité dans ses prunelles. « Aller, du courage ! Je trouverai le bon moment pour poser la question... Mais j'ai vraiment besoin de la bénédiction de ta famille. » Read voulait vraiment faire partie de la vie de Mary au point d'être accepté par sa famille. Il se doutait que le père de la blondinette trouverait cela trop rapide, mais... Au pire... Ils sortiraient les grands moyens !